J'avais transformé le Château de Valois d'une ruine vacillante en un joyau prospère, y versant cinq ans de mon sang et de ma sueur. Ce soir, à la Fête de la Fleur, le sommet de mon art était célébré par l'élite du monde viticole, tandis que je m'attendais à être couronné maître de chai à vie. Mais ma femme, Camille, enceinte de son amant Antoine, a déchiré ce rêve en mille morceaux. Devant une assemblée choquée, elle a annoncé notre divorce retentissant, me renvoyant publiquement de mon poste pour le confier à ce parvenu, ce financier parisien revenu de Londres. L'humiliation était totale, le mépris dans leurs yeux insupportable. Elle riait, me traitant de simple employé, un "paysan" ingrat que ses parents avaient eu la pitié d'engager, tandis qu'Antoine me tendait un chèque insultant de dix mille euros pour "mes bons et loyaux services". Comment pouvaient-ils balayer ainsi tout ce que j'avais bâti ? Me dépouiller de mon œuvre, de ma vie, alors même que le talent pour le vin coulait dans mes veines, tandis que cette femme affirmait son autorité sur un domaine qui ne lui appartenait pas vraiment ? Leur arrogance était aveugle. Ils avaient sous-estimé le silence d'un homme brisé. Car derrière l'apparence du gendre méprisé se cachait un secret de famille qui, une fois révélé, allait réduire en poussière leur monde de privilèges usurpés et les ramener à la poussière d'où ils pensaient que j'étais né.
J'avais transformé le Château de Valois d'une ruine vacillante en un joyau prospère, y versant cinq ans de mon sang et de ma sueur. Ce soir, à la Fête de la Fleur, le sommet de mon art était célébré par l'élite du monde viticole, tandis que je m'attendais à être couronné maître de chai à vie.
Mais ma femme, Camille, enceinte de son amant Antoine, a déchiré ce rêve en mille morceaux. Devant une assemblée choquée, elle a annoncé notre divorce retentissant, me renvoyant publiquement de mon poste pour le confier à ce parvenu, ce financier parisien revenu de Londres.
L'humiliation était totale, le mépris dans leurs yeux insupportable. Elle riait, me traitant de simple employé, un "paysan" ingrat que ses parents avaient eu la pitié d'engager, tandis qu'Antoine me tendait un chèque insultant de dix mille euros pour "mes bons et loyaux services".
Comment pouvaient-ils balayer ainsi tout ce que j'avais bâti ? Me dépouiller de mon œuvre, de ma vie, alors même que le talent pour le vin coulait dans mes veines, tandis que cette femme affirmait son autorité sur un domaine qui ne lui appartenait pas vraiment ? Leur arrogance était aveugle.
Ils avaient sous-estimé le silence d'un homme brisé. Car derrière l'apparence du gendre méprisé se cachait un secret de famille qui, une fois révélé, allait réduire en poussière leur monde de privilèges usurpés et les ramener à la poussière d'où ils pensaient que j'étais né.
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