Renaissance sous le Soleil de Méditerranée

Renaissance sous le Soleil de Méditerranée

Gavin

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Le jour de l'anniversaire de la mort d'Amélie, mon père, Gérard, m'a attachée à une ancre rouillée et m'a jetée en Méditerranée. « Une vie pour une vie, » a-t-il murmuré, les yeux glacés. Amélie, sa précieuse demi-sœur adoptive, celle dont le caprice avait causé la mort de ma mère et de mon frère Léo dans ma vie précédente. Alors que l'eau salée remplissait mes poumons, la haine était la seule chose qui me brûlait. Puis, tout est devenu noir. Je me suis réveillée en sursaut, le cœur battant. Le soleil brillait sur le pont du yacht, j'étais intacte. J'ai entendu des rires. Amélie et mon père riaient. C'était le même jour. J'étais revenue. J'avais une chance. J'ai envoyé notre position GPS à mon oncle Philippe, gendarme maritime. J'ai tenté de prévenir ma mère et Léo. Mais mon père, lui aussi, se souvenait de la vie passée. « Tu recommences, Éléonore, » a-t-il dit, la voix glaciale. « Tu es jalouse d'Amélie. » La porte de la cabine a tremblé sous les coups des trafiquants. Ma mère m'a tendu son précieux collier de saphirs. « Va voir ton oncle. Il saura. » Léo, mon Léo, s'est sacrifié pour nous couvrir. L'angoisse me rongeait. Mon oncle ne me croyait pas, aveuglé par mon père. Jusqu'à ce que je brandisse le collier, et surtout, la gourmette cassée de Léo, celle que je lui avais offerte. Son visage s'est décomposé, la fureur remplaçant le doute. Nous avons trouvé le yacht, les trafiquants arrêtés. À l'hôpital, le médecin a prononcé ces mots : « Il a perdu un bras. » Puis, ma mère et Léo se sont réveillés. Ils se souvenaient. Ils se souvenaient de la première vie, de la trahison de mon père. La douleur s'est transformée en une rage froide et partagée. Nous n'étions plus des victimes. De retour au domaine, Amélie a souri. « J'ai tout orchestré. » Mon père m'a giflée, devant elle, pour elle. Mais cette fois, je n'ai pas faibli. J'ai rendu la gifle. « C'est fini. » Le divorce était signé. Le domaine, les vignes, l'argent... tout revenait à ma mère. Mon père allait tout perdre. Amélie a tenté de me détruire sur les réseaux. J'ai posté la vidéo de son aveu, et les preuves accablantes contre sa mère. Elle a été arrêtée. Mon père est venu supplier. Je l'ai regardé, sans un mot, et l'ai chassé. Mon oncle est venu, rongé par le remords. La porte n'était pas fermée, mais il devrait prouver son rachat. Léo avait récupéré son bras. Ma mère avait retrouvé sa force. Nous, une vraie famille, ensemble, libre, regardant l'horizon. L'avenir nous appartenait, et cette fois, nous étallions bien vivants.

Introduction

Le jour de l'anniversaire de la mort d'Amélie, mon père, Gérard, m'a attachée à une ancre rouillée et m'a jetée en Méditerranée.

« Une vie pour une vie, » a-t-il murmuré, les yeux glacés.

Amélie, sa précieuse demi-sœur adoptive, celle dont le caprice avait causé la mort de ma mère et de mon frère Léo dans ma vie précédente.

Alors que l'eau salée remplissait mes poumons, la haine était la seule chose qui me brûlait.

Puis, tout est devenu noir.

Je me suis réveillée en sursaut, le cœur battant.

Le soleil brillait sur le pont du yacht, j'étais intacte.

J'ai entendu des rires.

Amélie et mon père riaient.

C'était le même jour.

J'étais revenue.

J'avais une chance.

J'ai envoyé notre position GPS à mon oncle Philippe, gendarme maritime.

J'ai tenté de prévenir ma mère et Léo.

Mais mon père, lui aussi, se souvenait de la vie passée.

« Tu recommences, Éléonore, » a-t-il dit, la voix glaciale.

« Tu es jalouse d'Amélie. »

La porte de la cabine a tremblé sous les coups des trafiquants.

Ma mère m'a tendu son précieux collier de saphirs.

« Va voir ton oncle. Il saura. »

Léo, mon Léo, s'est sacrifié pour nous couvrir.

L'angoisse me rongeait.

Mon oncle ne me croyait pas, aveuglé par mon père.

Jusqu'à ce que je brandisse le collier, et surtout, la gourmette cassée de Léo, celle que je lui avais offerte.

Son visage s'est décomposé, la fureur remplaçant le doute.

Nous avons trouvé le yacht, les trafiquants arrêtés.

À l'hôpital, le médecin a prononcé ces mots : « Il a perdu un bras. »

Puis, ma mère et Léo se sont réveillés.

Ils se souvenaient.

Ils se souvenaient de la première vie, de la trahison de mon père.

La douleur s'est transformée en une rage froide et partagée.

Nous n'étions plus des victimes.

De retour au domaine, Amélie a souri.

« J'ai tout orchestré. »

Mon père m'a giflée, devant elle, pour elle.

Mais cette fois, je n'ai pas faibli.

J'ai rendu la gifle.

« C'est fini. »

Le divorce était signé.

Le domaine, les vignes, l'argent... tout revenait à ma mère.

Mon père allait tout perdre.

Amélie a tenté de me détruire sur les réseaux.

J'ai posté la vidéo de son aveu, et les preuves accablantes contre sa mère.

Elle a été arrêtée.

Mon père est venu supplier.

Je l'ai regardé, sans un mot, et l'ai chassé.

Mon oncle est venu, rongé par le remords.

La porte n'était pas fermée, mais il devrait prouver son rachat.

Léo avait récupéré son bras.

Ma mère avait retrouvé sa force.

Nous, une vraie famille, ensemble, libre, regardant l'horizon.

L'avenir nous appartenait, et cette fois, nous étallions bien vivants.

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