L'Épouse Toxique : Le Prix de la Trahison

L'Épouse Toxique : Le Prix de la Trahison

Gavin

5.0
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Chapitres

Je me suis réveillé en sursaut dans mon lit parisien, le souffle court, le cœur battant à tout rompre. L'image de la fumée âcre, des flammes dévorant ma cuisine, de mon corps inerte, puis le cri déchirant de mon petit Léo, son appel désespéré au secours resté sans réponse, sa mort tragique : tout ça, ce n'était plus un cauchemar lointain. C'était une mémoire, gravée au fer rouge, revenue d'une vie antérieure. J'avais trois ans pour changer le destin. Un coup d'œil machinal sur les réseaux sociaux, et la première publication a suffi à me glacer le sang. Antoine, le chanteur de charme sur le déclin, tout sourire, enlaçait une femme de dos. Mais ce grain de beauté sur sa nuque, cette chevelure, je la connaissais trop bien. C'était Sophie. Ma femme. La trahison qui avait démarré l'engrenage mortel de mon passé se mettait déjà en place, sous mes yeux. Sophie est rentrée tard ce soir-là, comme souvent. Elle fredonnait, l'air satisfait, arborant une nouvelle robe et des marques rouges suspectes au cou. Ses excuses étaient vagues, habituelles, évoquant sans cesse cette prétendue « dette de gratitude » envers le père d'Antoine qui justifiait toutes ses absences et son égoïsme flagrant. Elle ne prêtait aucune attention à Léo, déjà relégué au second plan. Le dégoût profond m'a envahi. Non seulement elle me trompait, mais elle réduisait déjà mon propre fils à une sorte de nuisance, comme elle l'avait fait dans ma vie précédente, le sacrifiant pour son amant. Une rage froide et implacable a monté en moi. Comment cette femme pouvait-elle être aussi dénuée d'empathie, aussi cruelle envers sa propre chair ? Était-il possible de stopper cette folie avant qu'elle ne consume tout ? La décision était prise, irrévocable, gravée dans l'horreur de mes souvenirs. Le soir même, sans détour, je l'ai regardée : « Sophie, je veux divorcer. » Cette fois, je protégerais Léo coûte que coûte. L'histoire ne se répéterait pas. Je refusais d'être un spectateur impuissant de ma propre tragédie.

Introduction

Je me suis réveillé en sursaut dans mon lit parisien, le souffle court, le cœur battant à tout rompre. L'image de la fumée âcre, des flammes dévorant ma cuisine, de mon corps inerte, puis le cri déchirant de mon petit Léo, son appel désespéré au secours resté sans réponse, sa mort tragique : tout ça, ce n'était plus un cauchemar lointain. C'était une mémoire, gravée au fer rouge, revenue d'une vie antérieure. J'avais trois ans pour changer le destin.

Un coup d'œil machinal sur les réseaux sociaux, et la première publication a suffi à me glacer le sang. Antoine, le chanteur de charme sur le déclin, tout sourire, enlaçait une femme de dos. Mais ce grain de beauté sur sa nuque, cette chevelure, je la connaissais trop bien. C'était Sophie. Ma femme. La trahison qui avait démarré l'engrenage mortel de mon passé se mettait déjà en place, sous mes yeux.

Sophie est rentrée tard ce soir-là, comme souvent. Elle fredonnait, l'air satisfait, arborant une nouvelle robe et des marques rouges suspectes au cou. Ses excuses étaient vagues, habituelles, évoquant sans cesse cette prétendue « dette de gratitude » envers le père d'Antoine qui justifiait toutes ses absences et son égoïsme flagrant. Elle ne prêtait aucune attention à Léo, déjà relégué au second plan.

Le dégoût profond m'a envahi. Non seulement elle me trompait, mais elle réduisait déjà mon propre fils à une sorte de nuisance, comme elle l'avait fait dans ma vie précédente, le sacrifiant pour son amant. Une rage froide et implacable a monté en moi. Comment cette femme pouvait-elle être aussi dénuée d'empathie, aussi cruelle envers sa propre chair ? Était-il possible de stopper cette folie avant qu'elle ne consume tout ?

La décision était prise, irrévocable, gravée dans l'horreur de mes souvenirs. Le soir même, sans détour, je l'ai regardée : « Sophie, je veux divorcer. » Cette fois, je protégerais Léo coûte que coûte. L'histoire ne se répéterait pas. Je refusais d'être un spectateur impuissant de ma propre tragédie.

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La sensation de l'air froid et le visage déformé par la haine de mon frère Paul, voilà mes derniers souvenirs avant d' être poussée du haut de la Tour Eiffel, le jour même de mon anniversaire. Pourtant, je me suis réveillée en sursaut dans mon lit, la date affichée sur mon téléphone glaçant mon sang : c'était le jour de l' accident de ma mère, le point de départ de tout mon cauchemar, celui qui s' est conclu par ma propre mort. L'hôpital a appelé, confirmant l'état critique de Maman, qui nécessitait une transfusion sanguine urgente d'un groupe rare, un appel que Paul, aveuglé par son adoration pour notre sœur adoptive Sophie, a délibérément ignoré. Non seulement il a refusé d'aider, mais il m'a publiquement humiliée sur les réseaux sociaux, me faisant passer pour une folle et sabotant toute tentative d'aide. Puis Sophie est arrivée, jouant la victime, complice de Paul pour m'isoler, tandis qu'un médecin véreux, un ami de Paul, confirmait faussement que Maman était stable, repoussant le seul donneur potentiel trouvé grâce à mon appel désespéré. Comment pouvaient-ils s'acharner ainsi sur moi, allant jusqu'à mettre en péril la vie de notre propre mère, tout cela pour protéger l'image de Sophie ? Mais cette fois, la Jeanne douce et vulnérable avait laissé place à une guerrière : j'ai dénoncé leurs mensonges, documents médicaux à l'appui, devant la direction de l'hôpital, et mon histoire a commencé à changer.

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L'odeur de terre et de vin de la cave, ma prison depuis dix ans, me rongeait l'âme. Dix ans passés dans un couvent provençal, exilée par ma propre famille. Un sacrifice pour qu'Isabelle, ma cousine, prenne ma place. À mon retour à Paris, la trahison m'a frappée de plein fouet: ma maison n'était plus la mienne, ma chambre occupée, et mes robes, mes bijoux… Isabelle les portait, prête à épouser aussi mon fiancé. Tout volé, avec la complicité de ma mère. Aujourd'hui, c'est son mariage. La veille, j'avais découvert un document prouvant que j'étais l'unique héritière. Prise sur le fait en tentant de le récupérer, ma mère et Isabelle m'ont jetée ici, dans l'obscurité, pour que je ne gâche pas leur grand jour. Les musiques et les rires montent d'en haut. La fête bat son plein. Je me suis libérée, émergeant sale et chancelante. Le silence est tombé lorsque j'ai apparu en haut de l'escalier. Tous les regards se sont tournés vers moi. Isabelle, magnifique dans ma robe de mariée, s'est décomposée. Ma mère, Madame Dubois, s'est précipitée, hurlement de fureur : « Camille ! Qu'est-ce que tu fais là ? Retourne d'où tu viens ! Tu n'es que la cousine pauvre, tu n'as rien à faire ici. Tu vas tout gâcher ! » Les murmures ont répété « la cousine pauvre ». Mon père lui-même m'a tendu un verre de vin, son regard calculateur. J'ai refusé. La panique a saisi ma mère. « Elle est folle ! Tuez-la ! Débarrassez-moi d'elle ! » Les gardes se sont avancés. Paralysée, je les ai vus venir. Un coup de feu, une douleur fulgurante, puis le néant. Pourtant, dans le vide, j'ai entendu mon père parler du vin comme d'un somnifère, et d'un plan : devenir la Première Dame, une nouvelle identité, à l'Élysée. Ma mère avait tout détruit en ordonnant ma mort. Une rage glaciale, une tristesse infinie. Je voulais une autre chance, la justice, qu'elles paient. Puis une lumière aveuglante, une chute vertigineuse. Je me suis réveillée, haletante, sur le sol froid de la cave. La musique du mariage montait déjà. J'étais revenue. Revenue au jour de ma mort. Cette fois, les choses allaient se passer différemment.

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