Geovani, un membre influent de la mafia, devient la victime d'une conspiration orchestrée par son frère Jacques, qui le fait accuser d'un détournement de fonds. La mafia, pour l'éliminer, organise la mort préméditée de sa femme et de son fils Jean dans un accident de voiture, puis exécute Geovani. Son fils Luca, accusé à tort du meurtre de son père, est sauvé par un mafieux russe, Alex. Après six ans d'entraînement en Russie, Luca, sous le nom de Pablo Smith, revient pour se venger. Il attaque le casino de Jacques, découvre que la mort de sa mère et de son frère, jadis considérée comme un accident, était en réalité orchestrée par la mafia, et détourne une cargaison d'armement, créant une crise au sein de la mafia. Il exige d'être intégré au groupe pour résoudre la situation. Lors d'une fête en son honneur, il découvre qu'un inspecteur est un infiltré et identifie Firmine comme responsable des enlèvements de jeunes filles. Sa quête de vengeance prend une tournure encore plus sombre.
Assis à table avec sa famille, Geovani, un mafieux qui se prenait pour un entrepreneur à succès afin de blanchir l'argent, savourait son petit déjeuner. Le soleil matinal filtrait à travers les fenêtres de la villa luxueuse, illuminant la table garnie de croissants chauds, de fruits frais et de café fumant.
Geovani était un homme d'environ 1m80, avec une carrure majestueuse et un physique athlétique. Son visage était marqué par les années, avec des rides profondes autour des yeux et de la bouche. Ses cheveux noirs étaient grisonnants sur les tempes, et son regard froid et perçant trahissait une intelligence redoutable et une volonté inflexible.
La villa qu'il habitait avec sa famille était située dans un quartier huppé de la ville. C'était une immense bâtisse de style néo-classique, avec une façade en marbre blanc et des colonnes imposantes. L'intérieur était décoré avec un luxe ostentatoire, avec des meubles en bois précieux, des lustres en cristal et des peintures de maîtres anciens.
Luca, le fils aîné de Geovani, était un jeune homme de 19 ans. Il était grand et mince, avec des cheveux bruns et des yeux bleus hérités de sa mère. Il était intelligent et ambitieux, et il avait de devenir un journaliste. Il était actuellement en stage dans un grand journal de la ville.
Jean, le fils cadet, était un enfant de 8 ans. Il était vif et espiègle, avec des cheveux blonds et des yeux pétillants. Il adorait jouer au football et passer du temps avec son grand frère.
Sa femme, Maria, une femme élégante, gestionnaire comptable dans l'une des entreprises de Geovani, lisait le journal en sirotant son thé. Ses deux enfants, Luca et Jean, se disputaient joyeusement autour de leurs cafés.
D'un geste nonchalant, il feuilleta le journal à son tour, s'attardant sur les articles financiers. Son empire, construit sur la violence et la corruption, s'étendait chaque jour un peu plus.
– Jean, fit Maria.
– Oui maman, répondit le jeune garçon.
– Tu devrais finir rapidement ton thé, je dois te déposer avant de me rendre au service. Luca.
– Oui m'ma.
– S'il te plaît, laisse ton frère. Je risque d'être en retard.
– D'accord maman.
Soudain, le téléphone portable de Geovani vibra, brisant le silence. Un son strident, amplifié par le calme ambiant, fit sursauter les enfants et attira tous les regards vers l'appareil. Geovani le saisit. Sur l'écran s'affichait un seul mot: Parrain
– Chéri on s'était dit que pas de téléphone quand on est à table non ? répliqua sa femme.
Geovani se leva de la table, s'excusant d'un murmure auprès de sa famille. Il se dirigea vers les escaliers, son visage crispé par l'appréhension. Le silence s'était fait pesant dans la salle à manger. Maria et les enfants le suivaient des yeux, une vague d'inquiétude les envahissant.
D'une voix blanche, Geovani porta le téléphone à son oreille et prononça un "Bonjour parrain" calmement.
La voix grave et autoritaire du parrain résonna dans son oreille.
– Geovani, j'ai besoin de te voir de toute urgence. C'est très important. Je viens de convoquer une réunion.
– À quelle heure ?
– Toute suite.
– D'accord.
Geovani raccrocha le téléphone et se retourna vers sa famille. Son visage était pâle, ses traits tirés. Il prit une grande inspiration et s'adressa à sa femme.
– Chérie, j'ai un rendez-vous urgent avec un investisseur. Il faut que j'y aille.
– Tu peux néanmoins finir ton petit déjeuner ?
– Non chéri merci.
Il enfila la chemise de sa veste, impeccablement repassée, posée sur le divan de l'autre côté. Il ajusta son col d'un geste automatique.
Il embrassa sa femme et ses enfants tendrement, un baiser fugace mais plein d'affection.
D'un pas décidé, il descendit les marches de l'escalier, ses gardes du corps l'attendant patiemment en bas. L'un d'eux prit le volant de la voiture blindée tandis que l'autre s'assit à l'arrière, à ses côtés, prêt à intervenir en cas de danger.
– Amenez-moi voir le parrain, ordonna-t-il d'une voix grave.
Le silence s'installa dans l'habitacle, tandis que la voiture se faufilait dans le trafic dense de la ville.
Ce matin-là, toute la ville de New York était en effervescence, comme si un grand festival était en préparation. Dans les rues, les bruits de la ville se mêlaient aux cris des enfants qui jouaient, tandis que les klaxons des taxis et les sirènes des ambulances créaient une symphonie urbaine cacophonique. Les odeurs de café chaud et de croissants frais s'échappaient des boulangeries, se mélangeant aux parfums entêtants des fleurs qui s'épanouissaient dans les parcs.
Sur les trottoirs, une foule bigarrée se pressait, composée de touristes munis de cartes et d'appareils photo, d'hommes d'affaires pressés en costume cravate, et de mères de famille accompagnant leurs enfants à l'école. Des artistes de rue jouaient de la musique, tandis que des vendeurs ambulants proposaient leurs produits aux passants.
Le soleil brillait de mille feux, illuminant les buildings imposants qui se dressaient vers le ciel. Les vitrines des magasins étaient décorées de mannequins aux vêtements chamarrés, et les drapeaux américains flottaient au vent.
C'était une matinée ordinaire à New York, une ville qui ne dort jamais et qui vibre d'une énergie unique. Un ballet incessant d'individus et de véhicules, une cacophonie de sons et d'odeurs, un kaléidoscope de couleurs et de formes. Un spectacle fascinant qui ne cesse jamais de se renouveler.