La Mafia et La Reine Alpha

Name: La Mafia et La Reine Alpha
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God's deel

Loup-garou | Complété

5.0

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Clara, une femme ayant échappé aux griffes de la mafia, se trouve dans une lutte constante entre son passé et l'avenir qu'elle souhaite construire. Mais lorsque l'Alpha Anton, un magnat des affaires et chef mafieux, entre dans sa vie, elle ne peut plus ignorer l'attraction qui se forme entre eux. Clara doit désormais jongler entre le désir qu'il lui inspire et les secrets qu'elle cache.

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Chapitre 5 Chapitre 5

03-10 11:18

Chapitre 1 Chapitre 1

Chapitre 1

Clara ressentait le poids du monde sur ses épaules, bien que, depuis des années, elle ait pris soin de se fondre dans la masse. Une existence ordinaire, silencieuse, pour ne pas attirer l'attention. Les souvenirs de son passé avec la mafia ne la lâchaient jamais, une présence omniprésente dans chaque coin de son esprit. Elle avait pris un nouveau nom, une nouvelle vie, mais cela n'effaçait rien. La peur restait en elle, aussi tranchante que la lame d'un couteau, prête à frapper dès que son regard se posait sur l'ombre d'un inconnu.

Ce matin-là, elle avait pris la route comme d'habitude, les yeux sur le pavé, la tête baissée, cherchant à paraître invisible. Mais il y avait quelque chose dans l'air qui la mettait mal à l'aise. Une sensation de surveillance, un malaise indescriptible. Ses pas accéléraient sans qu'elle ne puisse se contrôler, chaque coin de rue semblait plus menaçant. Puis, une silhouette dans son rétroviseur. Elle la remarqua à peine au début, puis l'ombre s'étendit sur le trottoir comme une tache sombre. Un homme, grand, portant un costume sobre, mais trop précis dans ses mouvements pour être quelqu'un d'innocent. Il la suivait.

Elle s'arrêta brusquement, feignant de fouiller dans son sac. Son cœur battait si fort qu'elle en avait mal à la poitrine. Un frisson glacial parcourut son dos. *Calme-toi, Clara,* se dit-elle. *Ne panique pas. Ce n'est rien.*

Mais c'était quelque chose. Elle le sentait. Elle tourna brusquement dans une ruelle étroite, accéléra le pas, mais l'inconnu la suivait toujours. Il ne se précipitait pas, prenait son temps, mais il n'y avait aucun doute : il était là pour elle. Il avait l'air trop sûr de lui, comme s'il savait exactement où elle allait.

Une bouffée de panique la saisit. Elle détestait cela. Elle détestait fuir, mais c'était ce qu'elle faisait depuis des années. Toujours courir. Toujours regarder par-dessus son épaule. Elle se faufila entre deux voitures garées, tenta de se fondre dans la foule. Mais ce n'était pas suffisant. Les pas derrière elle se rapprochaient. Clara pressa le pas, son cœur battant dans sa gorge. *Fuis, fuis, fuis !* La pensée lui traversa l'esprit comme un éclair.

Elle bifurqua brusquement, empruntant une petite ruelle déserte. Si elle réussissait à le semer ici, elle pourrait peut-être retrouver un peu de calme. Mais, alors qu'elle s'élançait, un bruit de pas précipités se fit entendre derrière elle. Il n'avait pas cessé de la suivre. L'homme était plus rapide qu'elle ne l'avait imaginé. Elle entendit son souffle rauque. L'angoisse monta en elle, menaçant de l'étouffer. Elle se retourna brusquement, mais l'homme n'était qu'à quelques mètres. Ses yeux étaient froids, impassibles, et il la fixait comme un prédateur qui n'avait d'autre but que de la capturer. Clara se figea un instant, comme paralysée par la peur. Elle ne pouvait plus bouger.

La panique se transforma en instinct. Ses jambes se mirent en mouvement sans qu'elle n'ait à y penser, se jetant dans une autre ruelle encore plus étroite, bousculant quelques poubelles sur son passage. *Si je perds ce type, je peux me cacher. C'est tout ce que j'ai à faire : m'échapper.* Elle tourna une nouvelle fois, priant pour que la rue ne se termine pas en cul-de-sac. Le bruit des pas se faisait plus lointain maintenant. Elle l'avait semé. Peut-être. Elle se stoppa enfin, haletante, accrochée à un lampadaire pour se stabiliser, son cœur battant la chamade.

Quand elle se retourna pour reprendre son souffle, elle aperçut Lisa, sa meilleure amie, qui venait d'arriver, le visage plein de préoccupations.

- Clara, tu ne peux pas continuer à vivre comme ça, lui lança Lisa d'une voix ferme.

- Je n'ai pas le choix, murmura Clara, encore essoufflée. Je ne peux pas m'arrêter de courir.

Lisa la fixa intensément. C'était une question qu'elles s'étaient posée tant de fois, mais aujourd'hui, la réponse semblait plus évidente. Elle tendit la main vers Clara, comme pour l'attraper, la retenir.

- Ce n'est pas une vie, Clara. Tu dois arrêter de fuir, tu sais ?

Clara baissa les yeux, luttant contre les larmes qui montaient. Elle avait fait tout ça pour être en sécurité, pour reconstruire sa vie, pour sortir de ce monde. Mais voilà qu'il était de retour, tout autour d'elle, sous des formes différentes, toujours prêts à la rattraper. Elle avait tout perdu une fois. Elle ne voulait pas perdre à nouveau.

- Je sais, répondit-elle, la voix tremblante. Mais... je n'ai pas d'autre choix.

Lisa soupira, comme si elle avait dit ces mots tant de fois sans rien voir changer. Elle n'avait pas tort, mais Clara était piégée, et personne, pas même Lisa, ne pouvait comprendre l'ampleur de ce qu'elle avait vécu. Pas vraiment.

Ce soir-là, après avoir convaincu Clara de quitter la ruelle et de se rendre dans un café pour se détendre un peu, elles se rendirent à un événement mondain. Lisa insista pour que Clara l'accompagne à une soirée où elle pourrait se « changer les idées ». Clara n'était pas d'humeur, mais savait que son amie avait raison. Elle devait se détendre. Elle ne pourrait pas fuir éternellement.

La soirée était bruyante, remplie de rires, de voix et de musique. Clara se sentit comme un poisson hors de l'eau. Son regard se perdit dans la foule, et c'est alors qu'il attira son attention. Anton. Il était là, entouré de gens influents, mais il se tenait à l'écart, observant tout autour de lui, d'un regard perçant. Clara n'aurait jamais cru qu'il la remarquerait, mais ses yeux se posèrent sur elle, froids et calculateurs, et dans ce regard, elle sentit quelque chose. Un danger. Un avertissement. Un homme qui savait voir à travers les façades. Elle détourna rapidement les yeux, mais ce moment s'inscrivit dans sa mémoire comme une marque indélébile.

- Qui est-ce ? demanda Lisa, observant l'homme en question.

- Un homme que je n'ai aucune envie de connaître, répondit Clara, la voix plus sèche qu'elle ne l'avait souhaité.

- Oh, allez. On ne va pas se mentir, tu viens de le remarquer. Il est... difficile de ne pas le remarquer.

Clara tourna le dos à Lisa, essayant de se concentrer sur autre chose, mais quelque chose dans l'attitude d'Anton la perturbait profondément. Ses yeux la suivaient, d'une manière presque possessive. Elle en avait l'impression. Elle savait qu'il n'était pas juste un homme d'affaires. Il y avait quelque chose de plus, quelque chose qui la poussait à l'éloigner d'un seul regard. Mais elle n'avait pas le choix. Elle devait se rendre à l'évidence : son passé la rattrapait, peu importe où elle allait.

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