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L'Amour du Roi Alpha

L'Amour du Roi Alpha

God's deel

5.0
avis
24
Vues
5
Chapitres

Maxime, le Roi d'un empire d'Alpha, se retrouve dans une quête désespérée lorsqu'il apprend que sa compagne, qu'il pensait morte, est en réalité en vie et cachée depuis des années. Déterminé à la retrouver, il doit affronter non seulement ses erreurs du passé, mais aussi une menace qui pèse sur son royaume. Mais cette femme qu'il a perdue est-elle encore celle qu'il a aimée autrefois, ou un être transformé par le temps et la douleur ?

Chapitre 1 Chapitre 1

Chapitre 1

Maxime n'avait pas dormi depuis deux nuits. Chaque moment passé sans elle était une torture. Une compagne, une femme, qu'il croyait perdue à jamais. Il n'avait jamais cru aux rumeurs, pas même aux mensonges qui circulaient sur sa disparition. Le royaume en avait pris un coup, son cœur aussi. Mais l'information qu'il venait de recevoir, en provenance d'un messager inconnu, était bien plus qu'un simple murmure. Elle portait un poids qu'il ne pouvait ignorer.

Un objet. Un petit pendentif en argent, marqué de son sceau. Un symbole qui ne laissait aucune place à l'erreur. C'était le sien. C'était elle. Il aurait dû être plus prudent. Il aurait dû poser plus de questions, examiner chaque geste, chaque mot qui l'avait poussée à se retirer du monde. Mais il avait fait confiance à des promesses vides, à des mensonges enveloppés dans des sourires séduisants. Et maintenant, après des années, il apprenait que tout était faux. Elle n'était pas morte. Elle était là, quelque part.

Un soupir lourd s'échappa de ses lèvres. Il serra le pendentif entre ses doigts, sentant une chaleur familière se propager dans sa paume. Cette chaleur, cette sensation, il l'avait oubliée, mais elle revenait à lui comme une brise d'été, douce mais pesante. Le messager était parti aussi vite qu'il était arrivé, disparaissant dans l'ombre sans un mot. Mais les paroles du serviteur résonnaient encore dans son esprit, comme une promesse brisée.

« Elle est vivante, Majesté. Je l'ai vue. »

Il ferma les yeux. Il n'avait pas le droit de le croire. Pas encore. Mais la vérité se frayait un chemin dans son esprit, chaque pensée la nourrissant, chaque seconde l'enfonçant plus profondément dans une réalité qu'il n'aurait jamais imaginée. Son cœur battait plus fort, plus vite, comme une cloche qui sonnait dans une cathédrale abandonnée.

« Où ? » Il murmura à lui-même, le regard fixé sur l'objet qu'il tenait toujours.

Il posa l'amulette sur son bureau, la faisant rouler lentement, l'air absent. Son esprit était déjà ailleurs, naviguant entre les ombres du passé et la lumière incertaine du présent. Que faire maintenant ? Comment revenir en arrière ? Les décisions qu'il avait prises à l'époque semblaient si simples. Il avait agi dans la précipitation, dans la douleur, en se convaincant que tout était perdu. Et maintenant, voilà que son monde était sur le point de s'effondrer encore une fois.

Maxime leva les yeux, fixant le plafond comme si les réponses y étaient gravées. Il n'avait plus le temps de douter. Trop de gens comptaient sur lui, trop de vies étaient en jeu. Il n'avait pas le luxe de l'attente. Et il le savait.

Il se leva brusquement, ses pas résonnant dans l'immensité de la pièce. Il n'avait pas envie d'alerter ses conseillers, mais il ne pouvait pas non plus agir seul. Pas cette fois. Pas avec ce secret, ce fantôme du passé qui refaisait surface.

Dans le hall, un bruit de pas le fit se retourner. Il reconnut la silhouette familière de Léo, son capitaine des gardes. L'homme s'approcha, une lueur de curiosité dans les yeux, comme s'il savait déjà que quelque chose n'allait pas.

« Majesté, il y a des nouvelles du front. » Sa voix était calme, mesurée, mais Maxime savait qu'il y avait quelque chose de plus.

« Des nouvelles... ? » Maxime hocha la tête, oubliant presque de quoi il parlait. Ses pensées étaient ailleurs, accrochées à l'ombre de la femme qu'il avait perdue.

Léo se permit une légère pause, comme s'il hésitait à continuer. Mais le regard de Maxime était perçant, pressant.

« La cour a reçu des rumeurs. Des rumeurs concernant... la Reine. »

Maxime se figea. Le monde sembla se suspendre un instant, comme si le sol se dérobait sous ses pieds.

« Elle n'est pas morte. » La voix de Maxime était presque un murmure, mais Léo le comprit immédiatement.

Le capitaine des gardes le regarda un instant, analysant son expression avant de répondre.

« Vous l'avez crue morte. Tous l'avons cru. »

Maxime ferma les yeux. Il n'avait pas envie de revivre cette douleur, de se perdre dans cette mer de doutes. « Et maintenant ? »

Léo baissa les yeux, et Maxime sut que le soldat savait. « Le messager... Il a apporté des informations concrètes, des preuves. »

« Des preuves ? » Maxime se redressa, fixant intensément Léo. « Quelles preuves ? »

« Un objet qui vous appartenait. » Léo hésita, puis, comme si l'objet en question avait du poids, il sortit un petit paquet qu'il avait dans sa poche. Maxime l'attrapa sans attendre, déchirant le tissu.

Son cœur rata un battement. Le pendentif. Elle avait disparu avec ça. Elle en portait toujours un, et ce petit bijou... il l'avait vu pour la première fois le jour où ils s'étaient rencontrés.

Elle avait dit que c'était sa seule richesse, qu'elle le porterait jusqu'à sa mort. Mais comment pouvait-elle être vivante après tout ce temps ?

Un éclat de lumière, comme un éclat d'espoir, brilla dans son regard. « Où est-elle ? »

Léo secoua la tête. « Nous ne savons pas encore. Mais il y a des indications... des traces. »

Maxime posa une main sur son bureau, serrant le bois dans sa paume. « Vous n'allez pas me dire que vous n'avez pas de réponses plus concrètes, Léo. »

Le capitaine des gardes baissa les yeux, se sentant déstabilisé par la hâte dans la voix du roi. « Je... je vais préparer des hommes. Il est temps d'aller chercher la vérité. »

Le regard de Maxime se durcit. Il n'était pas du genre à attendre. Et cette fois, il n'y aurait pas de compromis. Pas de mensonges. Il avait trop sacrifié pour cela.

« Non. Je vais y aller seul. »

Léo ouvrit la bouche pour protester, mais il n'eut pas le temps. Maxime se tourna, marchant déjà vers la porte. Il savait que la cour s'éveillerait bientôt, que le royaume se réveillerait à la nouvelle de son départ. Mais il ne pouvait pas attendre. Pas plus longtemps.

Un murmure. Une ombre. Et le poids du passé qui le rattrapait à chaque pas.

Maxime savait une chose : il ferait tout pour la retrouver. Même si le royaume entier devait en payer le prix.

Continuer

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