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J'appartiens au PDG

J'appartiens au PDG

Emmak

5.0
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247
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45
Chapitres

Sienna Moretti n'a jamais connu la sécurité. Quand son frère contracte une dette colossale auprès d'un cartel impitoyable, sa mère, désespérée, décide de la "vendre" comme paiement. Prisonnière d'un système cruel, Sienna voit son monde s'effondrer. Mais tout bascule avec l'intervention d'Alessio DeLuca, un homme d'affaires énigmatique au passé trouble, venu infiltrer les réseaux criminels. En "achetant" Sienna lors d'une vente clandestine, il la sauve... tout en la liant à lui de manière inattendue. Obligés de cohabiter dans un domaine isolé, Alessio et Sienna se retrouvent pris dans une spirale de d'attirance interdite. Alors que les menaces du cartel se resserrent, combien de temps Sienna tiendra face au charme irrésistible du PDG ?

Chapitre 1 Chapitre 1

La chaleur étouffante du café enveloppait Sienna comme une chape de plomb, alors qu'elle essuyait mécaniquement le comptoir usé. Les taches de café incrustées résistaient obstinément à ses efforts, mais elle s'en fichait. Ce café miteux, niché dans une ruelle étroite des bas-fonds de Milan, était une prison à ciel ouvert, et elle, une détenue perpétuelle. Les néons fatigués clignotaient au plafond, projetant une lumière blafarde qui accentuait la saleté des murs.

Chaque jour, elle voyait défiler les mêmes visages. Des ouvriers usés, des retraités grincheux, et parfois des hommes à l'air douteux qui murmuraient entre eux en jetant des regards furtifs. Ce n'était pas la vie dont elle avait rêvé, mais depuis longtemps, elle avait cessé de rêver.

Elle posa le torchon sur le comptoir, regardant par la fenêtre embuée. Dehors, la pluie fine tombait en rideau, rendant les pavés glissants. Les gouttes coulaient lentement le long de la vitre, formant des traînées semblables aux larmes qu'elle ne versait plus. Une cloche tinta au-dessus de la porte. Elle se retourna, espérant un client, mais c'était seulement Carla, la patronne. Une femme rondelette, au regard dur mais pas dénué de compassion.

« Sienna, tu peux partir plus tôt aujourd'hui si tu veux. T'as l'air fatiguée, » dit-elle en haussant les épaules, son accent milanais traînant.

Sienna hocha la tête, remerciant brièvement. Fatiguée, oui. Pas seulement physiquement, mais jusqu'au plus profond de son âme.

Elle attrapa son sac et quitta le café, le froid humide de l'extérieur frappant instantanément sa peau. Elle remonta le col de son manteau et pressa le pas, ses bottes glissant légèrement sur les pavés. La pluie ruisselait sur ses cheveux bruns, les rendant plus foncés, presque noirs.

Quand elle arriva enfin à l'appartement, elle sentit immédiatement que quelque chose clochait. La porte était entrouverte, et une odeur familière de fumée de cigarette flottait dans l'air. Elle entra prudemment, posant son sac près de la porte.

« Luca ? » appela-t-elle, sa voix tremblante.

Le salon était en désordre. Les coussins du canapé gisaient sur le sol, et une bouteille de whisky à moitié vide trônait sur la table basse. Luca était affalé dans un fauteuil, une seringue encore posée sur la table à côté de lui. Son regard vitreux se posa sur elle, et il esquissa un sourire maladroit.

« Hey, Sienna... Tu rentres tôt, » dit-il, sa voix traînante trahissant son état.

Elle sentit une colère sourde monter en elle. Ce n'était pas la première fois qu'elle retrouvait son frère dans cet état, mais chaque fois, cela lui brisait un peu plus le cœur.

« T'es sérieux, Luca ? » siffla-t-elle en avançant dans la pièce. « Tu te défonces alors qu'on n'a même pas de quoi payer le loyer ce mois-ci ? »

Il leva une main en guise de défense, son sourire se faisant plus nerveux. « Je gère, ok ? C'est rien, juste... un petit coup pour décompresser. »

Elle remarqua alors que son sac était ouvert sur la table, son contenu éparpillé. Et puis elle comprit.

« Mon argent... » murmura-t-elle. « Luca, où est l'argent que j'ai mis de côté ? »

Son silence fut une réponse suffisante.

« Tu l'as pris ?! » hurla-t-elle, sentant les larmes monter malgré elle.

« Écoute, je te rembourserai, je te le jure, » balbutia-t-il, tentant de se lever, mais vacillant sous l'effet des drogues. « J'avais pas le choix. »

Elle le repoussa violemment, sa colère éclatant enfin. « Tu n'as pas le choix ? Et moi, j'ai le choix de vivre comme ça, à nettoyer des comptoirs pour qu'on ait un toit au-dessus de nos têtes ? C'est ça, mon choix ? »

Luca baissa la tête, honteux, mais il n'eut pas le temps de répondre. Trois coups secs résonnèrent à la porte, glaçant l'air.

« Qui c'est ? » murmura Sienna, regardant Luca avec méfiance.

Son visage pâlit instantanément. « Merde, c'est Emilio. »

Le nom seul fit naître une peur instinctive en elle. Avant qu'elle ne puisse poser la moindre question, Luca se précipita vers la porte et l'ouvrit à moitié, empêchant Emilio d'entrer complètement.

Mais Sienna pouvait le voir. Emilio était un homme imposant, aux traits durs et aux yeux perçants. Une cicatrice barrait son menton, ajoutant à son apparence menaçante. Il tenait une cigarette entre ses doigts, sa fumée s'enroulant lentement autour de lui.

« T'as 48 heures, Luca, » dit-il, sa voix grave résonnant comme un grondement. « Si t'as pas l'argent d'ici là, toi et ta petite famille, vous le regretterez. »

« Je... je trouverai une solution, je te le promets, » balbutia Luca, ses mains tremblantes agrippant le cadre de la porte.

« Tout a un prix, gamin, » ajouta Emilio, en fixant Luca avec un sourire cruel. Puis, ses yeux glissèrent vers Sienna, qui se tenait dans l'ombre. « T'es pas tout seul, après tout. Peut-être qu'elle pourrait être utile, hein ? »

Sienna se figea, son cœur battant à tout rompre. Emilio ne s'attarda pas, se retournant pour descendre l'escalier en sifflotant.

Quand la porte se referma, Sienna explosa.

« Qu'est-ce que c'était, ça ?! Qui est cet homme ? Et pourquoi il parlait de moi comme ça ? »

Luca évita son regard, s'asseyant lourdement sur le canapé.

« C'est rien, Sienna. J'ai juste... emprunté un peu d'argent. Je vais tout régler. »

« Emprunté à qui ?! » hurla-t-elle.

« S'il te plaît, arrête, » murmura-t-il, sa voix brisée.

Mais elle n'arrêta pas. Elle s'avança, se tenant devant lui, le forçant à la regarder.

« C'est la dernière fois, Luca. La dernière fois que tu détruis tout ce qu'on a. Si tu crois que je vais rester ici à regarder ça, tu te trompes. »

Luca leva enfin les yeux vers elle, et elle y vit quelque chose qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps : de la peur.

Un long silence s'installa, seulement interrompu par le bruit de la pluie battante contre les fenêtres.

Puis, d'une voix faible, il murmura : « Je suis désolé, Sienna. Mais je sais pas si je peux m'en sortir, cette fois. »

Et pour la première fois, elle sentit une panique qu'elle n'arrivait pas à ignorer.

Sienna claqua la porte derrière elle, le cœur battant encore à tout rompre après la confrontation avec Luca et l'apparition menaçante d'Emilio. Elle monta les escaliers qui menaient à sa petite chambre, mais à peine eut-elle franchi le seuil qu'elle s'effondra sur son lit. La colère, la peur et une vague écrasante d'impuissance se mêlaient en elle, formant une tempête qu'elle peinait à contenir.

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