Ma liaison avec l'Alpha

Ma liaison avec l'Alpha

Max.

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Léa, orpheline depuis ses treize ans, a été élevée par son tuteur charismatique, Gabriel, un homme au succès fulgurant et à la réputation d'alpha dans le monde des affaires. À l'approche de son dix-huitième anniversaire, Léa surprend une scène troublante : Gabriel s'enlace avec une assistante au regard mystérieux dans le bureau privé où elle a toujours cru que la confiance régnait. Ce moment inattendu éveille en elle une tempête de sentiments : admiration, colère, et une fascination brûlante pour cet homme qui a toujours été son protecteur. Déterminée à renverser la situation, Léa concocte un plan audacieux pour séduire Gabriel. Mais alors qu'elle s'approche de lui avec une confiance nouvelle, le tuteur se débat entre ses responsabilités et un désir qu'il croyait réprimé. Que cache vraiment Gabriel derrière son allure d'homme sûr de lui ? Peut-il résister à l'attraction grandissante pour cette jeune femme qui n'est plus l'enfant qu'il a élevée ? Les événements prennent une tournure dramatique lorsque Léa découvre un secret choquant sur le passé de Gabriel – un secret qui pourrait tout détruire entre eux. Sera-t-elle capable de gérer les conséquences de ce qu'elle a découvert ? Leur relation est-elle condamnée à être un jeu dangereux, ou peut-elle se transformer en quelque chose d'encore plus profond ? Alors que les tensions montent et que les passions s'enflamment, Léa doit faire face à des choix déchirants : sacrifier son cœur pour protéger celui qu'elle aime ou plonger tête la première dans cette romance interdite, peu importe le risque ?

Chapitre 1 Chapitre 1

Léa était assise sur le rebord de la fenêtre de sa chambre, les genoux repliés contre sa poitrine, observant la vaste propriété à travers la vitre. La maison qu'elle partageait avec Gabriel était imposante, froide, et pourtant elle regorgeait de souvenirs. Elle se rappelait les premiers jours où il l'avait recueillie après la mort brutale de ses parents. À treize ans, elle était arrivée ici, dévastée et silencieuse. Gabriel, avec son calme assuré et sa prestance naturelle, avait pris soin d'elle, sans jamais chercher à remplacer les parents qu'elle avait perdus.

Aujourd'hui, à l'aube de ses dix-huit ans, elle ne pouvait plus nier que quelque chose avait changé. Ce sentiment d'admiration, de gratitude qu'elle avait toujours eu pour lui... s'était métamorphosé en une autre émotion, beaucoup plus complexe, troublante. Elle ne voulait pas y penser, mais ses pensées la trahissaient souvent, surtout lorsque ses regards sur lui devenaient trop longs, ou quand elle le surprenait dans des moments qu'il ne partageait avec personne d'autre.

Ce soir-là, la maison semblait plus silencieuse que d'habitude. Léa descendit l'escalier, ses pieds nus effleurant le parquet. Elle aimait ces moments où tout était calme, où elle pouvait se perdre dans ses pensées sans interruption. Mais ce soir, une lueur de lumière filtrait sous la porte du bureau de Gabriel. Il était tard, et il ne travaillait généralement pas à cette heure. Intriguée, elle s'approcha, poussée par une curiosité qu'elle ne pouvait plus ignorer.

La porte n'était pas entièrement fermée. Elle posa la main sur le bois lisse, hésitant un instant. Puis, doucement, elle la poussa légèrement, juste assez pour avoir une vue sur l'intérieur. Ce qu'elle vit la pétrifia.

Gabriel était là, debout près de son bureau, et face à lui se tenait une femme qu'elle ne connaissait pas. Grande, élégante, avec des cheveux noirs lisses qui encadraient un visage à la beauté sculpturale. La femme portait une robe ajustée qui laissait deviner un corps parfait. Mais ce n'était pas son apparence qui accaparait l'attention de Léa. C'était la proximité entre elle et Gabriel. Il se tenait si près d'elle, une main posée sur son bras, ses yeux plongés dans les siens. Puis, comme si cela ne suffisait pas à déchirer l'équilibre fragile que Léa avait construit, il se pencha légèrement et murmura quelque chose à l'oreille de la femme, une expression qu'elle ne lui avait jamais vue adoucir ses traits.

Léa sentit son cœur s'emballer, une chaleur désagréable s'emparer d'elle. Elle recula rapidement, ses doigts crispés sur le bois de la porte, retenant un souffle tremblant. Elle voulait partir, mais ses pieds refusaient de bouger. Pourquoi cela la bouleversait-il autant ? Pourquoi cette vision de Gabriel, cet homme qu'elle avait toujours vu comme une figure de force et de stabilité, lui donnait-elle envie de pleurer et de crier à la fois ?

« Gabriel, tu es sûr que c'est une bonne idée ? » La voix de la femme, douce et légèrement rauque, traversa la pièce et fit écho dans l'esprit de Léa.

« J'en suis certain, Camille. C'est le seul moyen. » Sa voix, grave et posée, résonna comme elle l'avait toujours fait, mais cette fois, elle portait une intimité qui fit frissonner Léa. Elle recula encore, cette fois plus rapidement, et monta les escaliers presque en courant. Son cœur battait toujours furieusement lorsqu'elle ferma la porte de sa chambre derrière elle.

Elle s'assit sur le lit, la tête entre les mains, tentant de calmer les pensées chaotiques qui tourbillonnaient dans son esprit. Qui était cette femme ? Depuis quand Gabriel avait-il quelqu'un dans sa vie qu'il ne lui avait pas présenté ? Pourquoi cela lui faisait-il mal de le voir ainsi, vulnérable et proche de quelqu'un d'autre ?

Les questions ne cessaient de s'accumuler. Finalement, elle se coucha, mais le sommeil ne vint pas facilement. Des images de Gabriel et de cette Camille occupaient ses pensées. La jalousie – car c'était bien ce qu'elle ressentait – la consumait lentement, une émotion qu'elle n'avait jamais expérimentée auparavant. Et pourtant, elle savait que demain, elle devrait se tenir devant Gabriel comme si rien n'avait changé, comme si cette vision n'avait pas fissuré quelque chose en elle.

Le lendemain matin, lorsqu'elle descendit, Gabriel était déjà à table, lisant un journal avec une tasse de café à la main. Il était impeccablement habillé, comme toujours, dans un costume sombre qui accentuait son allure imposante. Léa sentit son cœur se serrer à sa vue, mais elle força un sourire et s'assit en face de lui.

« Bien dormi ? » demanda-t-il sans lever les yeux de son journal.

« Oui... et toi ? » répondit-elle, sa voix un peu trop aiguë à son goût.

Il haussa un sourcil en relevant enfin les yeux. « Pas vraiment, mais ce n'est pas important. Tu as quelque chose de prévu aujourd'hui ? »

Elle secoua la tête, jouant avec la tasse de thé qu'elle s'était servie. Elle voulait lui demander, lui crier même, qui était cette Camille, mais elle se retint. Elle n'avait aucune raison valable de poser cette question, et elle le savait. Mais l'envie était là, brûlante.

« Gabriel... » Elle hésita, puis se ravisa. « Non, rien. »

Il pencha légèrement la tête, intrigué par son ton hésitant, mais ne dit rien. Son téléphone vibra, interrompant le silence. Il décrocha rapidement, son expression changeant immédiatement en quelque chose de sérieux. Après quelques murmures rapides, il raccrocha et se leva.

« Je dois partir. Ne fais pas de bêtises en mon absence. »

Elle hocha la tête, mais son esprit était ailleurs. Il quitta la pièce, et elle resta là, seule, un nœud dans la gorge. Léa savait qu'elle ne pouvait pas continuer ainsi. Elle devait comprendre. Mais pour cela, elle allait devoir prendre des risques.

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