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La vengeance de la Femme du Milliardaire

La vengeance de la Femme du Milliardaire

vino

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Chapitres

La vengeance de la Femme du Milliardaire Il m'a aimée pendant huit ans, mais à la fin, il m'a renvoyée personnellement. Dans la douleur, je l'ai vu se rapprocher de ma sœur et me traiter comme un outil pour guérir sa souffrance. Il est même allé jusqu'à ruiner notre avenir commun ! La haine brûle en moi comme un feu, et je suis déterminée à me venger. Deux ans plus tard, je suis revenue, transformée et plus forte. Je n'étais plus la femme qu'il avait laissée derrière lui. L'homme qui m'avait traitée avec indifférence et cruauté était désormais aussi doux qu'un agneau. Il s'est agenouillé devant moi, suppliant mon pardon : « Je suis désolé, je suis prêt à expier mes erreurs pour le restant de mes jours. » Alors que je m'apprêtais à mettre mon plan de vengeance en action, j'ai lentement réalisé qu'il ignorait totalement ce qui s'était réellement passé ces deux dernières années. Mon plan de vengeance doit-il continuer ?

Chapitre 1 Chapitre 1

Chapitre 1

Les souvenirs des huit dernières années tournaient dans la tête de Mélissa comme une mélodie douce-amère. Il y avait eu tant de moments de bonheur, de fous rires, et de promesses échangées à voix basse dans l'obscurité de leur chambre. Elle se souvenait de leurs débuts, de la passion intense qui les avait consumés, de la tendresse infinie qu'elle ressentait chaque fois qu'il la regardait. Pour elle, il avait été tout. L'homme de sa vie, son pilier, celui à qui elle avait confié ses rêves et ses faiblesses. Elle croyait que leurs vies étaient tissées ensemble de manière indissoluble.

Mais aujourd'hui, assise seule dans le silence de leur vaste maison, elle n'arrivait pas à échapper à cette sensation d'étouffement. Une ombre avait peu à peu assombri leurs moments d'intimité. Les gestes tendres s'étaient espacés, les regards s'étaient faits plus lointains. Mélissa avait senti ce vide grandir entre eux, sans jamais en comprendre l'origine. Elle se disait qu'il traversait peut-être une période difficile, que les affaires accaparaient trop de son temps, mais qu'il finirait par revenir à elle, comme il l'avait toujours fait.

Ce soir-là, pourtant, quelque chose d'inexplicable l'avait poussée à rentrer plus tôt. Peut-être était-ce une intuition ou une inquiétude sourde qui ne la quittait plus. Quoi qu'il en soit, elle avait senti le besoin irrésistible de le voir, de le retrouver, de lui parler, de raviver cette flamme qu'elle croyait vacillante mais toujours vivante.

Elle pénétra dans leur maison, s'efforçant de ne pas faire de bruit, une certaine excitation dans le cœur à l'idée de lui faire une surprise. Elle l'imaginait à son bureau, peut-être plongé dans un dossier compliqué. Elle aurait déposé un baiser dans sa nuque, l'aurait serré dans ses bras et, comme d'habitude, il aurait souri en la voyant.

Mais ce fut un murmure, étouffé, provenant du salon, qui la fit ralentir. Elle avança, presque en apnée, ses pas feutrés sur le sol. Là, dans la pénombre du salon, elle le vit, penché vers une silhouette familière. Le cœur de Mélissa se serra violemment dans sa poitrine. Elle resta figée, incapable de détourner les yeux.

C'était sa sœur, Anna. Mélissa la connaissait par cœur, cette silhouette fine, ce visage tendre et souriant. Elles avaient partagé tant de souvenirs d'enfance, tant de confidences. Mais ce soir-là, la scène qu'elle voyait ne ressemblait en rien à un simple échange familial. Il y avait quelque chose d'indéfinissable dans leur proximité, dans la manière dont son mari lui effleurait le visage, dans les regards qu'ils s'échangeaient.

Le souffle coupé, Mélissa sentit sa vision se brouiller. Elle fit un pas en arrière, cherchant désespérément une explication rationnelle. Peut-être qu'elle interprétait mal la situation, qu'il n'y avait là qu'un geste d'affection innocent. Mais chaque fibre de son être lui criait le contraire.

Elle entendit son nom murmuré d'une voix basse. « Anna... », avait-il dit, et le ton de sa voix était à la fois doux et intime, un ton qu'elle n'avait plus entendu depuis des mois. La scène se dérobait sous elle, comme un sol qui s'effondre. Elle voulait détourner le regard, mais elle était clouée sur place, incapable de bouger, comme figée dans une réalité qu'elle refusait de voir.

Finalement, dans un geste désespéré, elle s'éclaircit la gorge. Son mari se retourna brusquement, un éclair de panique traversant son visage. Anna se redressa également, visiblement mal à l'aise, détournant les yeux pour éviter le regard de sa sœur.

« Mélissa... Je ne t'avais pas entendue rentrer, » dit-il d'une voix tendue.

Elle ne répondit pas. Les mots lui échappaient, tout comme sa volonté de chercher une explication. L'image de cet échange entre eux, ce geste tendre, ce regard complice... tout était gravé en elle, brûlant, impossible à effacer. C'était comme si un mur s'était dressé entre elle et l'homme qu'elle avait aimé.

« Alors c'est vrai... » murmura-t-elle enfin, sa voix brisée. Elle chercha à croiser le regard de sa sœur, mais celle-ci fixait obstinément le sol, comme une enfant prise en faute. « Anna, comment as-tu pu... ? »

Anna releva légèrement les yeux, des larmes silencieuses coulant sur ses joues. « Mélissa, ce n'est pas ce que tu crois... » balbutia-t-elle.

« Pas ce que je crois ? » La voix de Mélissa, d'habitude si douce, était maintenant pleine d'amertume. Elle se tourna vers son mari, espérant trouver dans ses yeux une explication, une preuve qu'il s'agissait d'un malentendu. Mais son silence en disait long. Elle savait. Elle savait que tout ce qu'ils avaient partagé, les promesses, les rêves, s'effondraient en cet instant précis.

Sans un mot de plus, elle tourna les talons et quitta la pièce, ses pas résonnant dans le couloir. Elle entendit des bruits derrière elle, mais elle refusa de se retourner. Ses pensées étaient en désordre, son cœur éclaté en mille morceaux. Elle monta les escaliers, se dirigea vers leur chambre, la tête bourdonnant de douleur et de confusion.

Une fois seule, elle laissa enfin les larmes couler, les sanglots déchirant le silence de la pièce. Comment avait-il pu lui faire ça ? Comment avait-elle pu être si aveugle, si confiante ? Elle repensa à tous les moments qu'ils avaient partagés, se demandant à quel point tout cela n'avait été qu'un mensonge.

Elle passa le reste de la nuit à revivre encore et encore ce qu'elle avait vu, cherchant à comprendre, à déchiffrer les signes qu'elle n'avait pas remarqués. Puis, à l'aube, une décision émergea de son chagrin. Elle ne pouvait plus rester ici. Pas après ça. Elle avait besoin de se reconstruire, de trouver la force de se tenir droite face à cette trahison. Rester signifierait s'enfoncer dans un abîme de douleur et de ressentiment.

Au petit matin, elle se leva, la fatigue alourdissant ses gestes. Elle prépara quelques affaires, rassembla des vêtements, des objets personnels, sans un regard pour les souvenirs qui l'entouraient. Tout cela ne lui appartenait plus. Cette vie, cette maison, cet amour... tout semblait à présent appartenir à quelqu'un d'autre.

Avant de quitter la chambre, elle s'arrêta un instant, contemplant une dernière fois ce lieu empli de souvenirs. Elle ressentit un pincement au cœur, mais un souffle de détermination lui redonna de la force. Elle devait partir, pour elle, pour se retrouver.

Alors qu'elle descendait les escaliers avec son sac, elle tomba nez à nez avec son mari. Il se tenait là, l'air fatigué, ses traits marqués par une nuit sans sommeil. « Mélissa... je t'en prie, écoute-moi, » commença-t-il d'une voix suppliante.

Elle lui lança un regard glacial. « Pourquoi, pour que tu puisses encore me mentir ? » répondit-elle, la voix tremblante. « J'ai vu ce que j'avais besoin de voir. Je ne vais pas écouter tes excuses. »

« Ce n'était pas ce que tu crois... Anna et moi... on... »

« Ne me dis pas que je me trompe, » l'interrompit-elle, serrant les poings pour retenir les larmes. « Ne me dis pas que tu n'as pas détruit tout ce que nous avions. Si tu avais encore un peu de respect pour moi, tu n'essaierais même pas de te justifier. »

Il sembla désemparé, comme s'il cherchait désespérément les mots pour la retenir, mais il n'en trouva aucun. Mélissa ressentit une vague de pitié mêlée de mépris. L'homme qu'elle avait tant aimé lui semblait maintenant étranger.

Elle inspira profondément, réprimant les émotions qui la submergeaient, et se tourna vers la porte. Sans un dernier regard, elle quitta cette maison qui avait abrité leurs souvenirs. Ses pas étaient lourds, mais un sentiment de libération commençait à naître en elle. Elle savait que la route qui l'attendait serait difficile, mais elle était déterminée à avancer, à retrouver la femme qu'elle avait perdue dans l'ombre de cet amour trahi.

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