C'est ma vie

C'est ma vie

HUMAINE

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Il était une fois .... c'est comme ça que toutes les belles histoires commencent. Je vous laisse seul juge de cette pensée

Chapitre 1 Naissance

Premier souvenir : j'aperçois une petite silhouette gigotant de tous ses membres au plafond, et des ombres plus grandes qui tentaient de communiquer.

J'apprendrais plus tardivement que ces dernières étaient le médecin, mon grand père et ma maman, et ce bébé reflété dans la déco année 75 effet miroir, s'était moi.

Une boule d'énergie, remplie de joie légèrement têtue.

J'avais aussi une grand mère , qui s'occupait de moi pendant que ma mère travaillait longuement.

Les voisins ma tante avec son mari et ma cousine âgée de 5 mois de moins que moi, l'idéal partenaire de jeux et partage de bêtises ... on était comme des jumelles, très fusionnelles.

Elle était douce, la petite poupée et moi garcon manqué intrépide.

Pendant 4 années nous étions ensemble inséparables, jusqu'au jour où maman a commencer à m'amener pas très loin dans un endroit où il y avait du monde, de la musique et des soirées.

J'aimais bien cette ambiance, elle me disait que je chantais tout le temps et même en anglais. (Un devenir qui me fera rêver encore aujourd'hui).

J'étais à l'aise avec les gens, souriante, très bavarde et très pertinente.

Et puis le jour arriva ou maman annonça que nous allions habiter dans cet droit avec ce monsieur costaud qui était le patron du bar hôtel restaurant.

J'avais un grand jardin, une chambre immense et une salle de jeu ... un paradis rien que pour moi.

Mais je n'avais plus ma jumelle, je jouais seule.

La rentrée au CP arriva, waouh J'étais plus une petite fille.

Cependant je me sentais différente, les camarades n'étaient pas très curieux et joueurs.

Comme si je ne faisais pas partie de ce même monde. (Ce qui sera une impression jusqu'à mes 40 ans).

Je partais et rentrais seule maison école, école maison.

Ce n'étais pas grave, même si je restais isolée

J'avais en quelques mois chez ce monsieur costaud qui nous prêtais sa maison remplie de fêtes, dompter un énorme animal couleur sable qui s'appelait Aulac un dogues allemand.

Mon premier animal, je jouais dormais avec lui, il était devenu mon meilleur ami, mon frère.

Un matin je pris mon cartable ma monnaie pour la chocolatine (Ou pain au chocolat)

Et commença à marcher sur le chemin vers ma classe. Une fois rentrée dans la boulangerie, Mme.... qui me connaissait bien et me donnait toujours plus de sucrerie, fût tétanisée.

Je compris une fois retournée que s'était la présence de mon dogue.

A partir de ce jour, elle pris l'habitude de me donner mon goûter et celui de Aulac qui n'en faisait qu'une bouchée.

Le matin il m'accompagnait et le soir il m'attendais à la sortie de l'école.

Finalement ce spectacle était un privilège pour se faire des amis.

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Dans mon ancienne vie, Bastien, mon fiancé, et mon frère, Hugo, étaient mon univers, les piliers inébranlables de mon existence. Puis, Clara est arrivée – une fille aux larmes faciles, sans histoire – et en un clin d' œil, elle a tout volé. Mon fiancé a rompu nos fiançailles, mon frère a brisé sa promesse de me protéger. Tous deux se sont tournés vers elle, me traitant comme une intruse. J'ai été publiquement humiliée, bousculée, accusée de jalousie. Ils ont permis qu'elle vole la formule de parfum inachevée de ma mère, mon héritage le plus précieux. Pire encore : la montre Cartier de ma mère, celle qu'elle m'avait léguée et que j'ai vue à son poignet, Bastien l'a brisée sous mes yeux. Et Hugo voulait donner le refuge de ma mère à cette usurpatrice. Leur trahison a dépassé l'entendement. Ce jour-là, au fond de cet abîme de douleur, j'ai réalisé que l'amour que je leur portais était mort. Et, étrangement, la haine aussi. Il ne restait qu'un vide glacial. Comment des êtres que j'avais tant aimés ont-ils pu me dénier mon existence même, me traiter en ennemie pour une étrangère? Alors, j' ai décidé de disparaître. J' ai mis le feu à notre appartement parisien, à tous nos souvenirs, laissant des indices pour qu' on me croie morte dans les flammes. C'était la seule façon de renaître de mes cendres, loin d'eux, sous un nouveau nom, Léa Martin. Mais ce qu'ils ont ignoré, c'est que cette mort n'était que le début de ma véritable vie, et la leur, celle d'un remords sans fin.

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