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DE L'ENFER SANS TOI

DE L'ENFER SANS TOI

les chroniques

5.0
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60
Chapitres

Le temps change tout, sauf ce qui est censĂ© ĂȘtre. Sept ans, c'est long – assez long pour transformer Clementine d'une adolescente de petite ville au cƓur brisĂ© en une femme prĂȘte Ă  affronter le monde, mais pas assez long pour lui faire oublier l'homme qu'elle n'Ă©tait pas censĂ©e revoir. Un retour temporaire dans la petite ville de Willow Heights la propulse Ă  nouveau dans la vie et la maison de Donovan, dĂ©terrant un chagrin d'amour et une obsession qui ont rĂ©sistĂ© Ă  l'Ă©preuve du temps. Il est parti il y a sept ans, pour la guerre et d'autres choses que Clementine ne peut qu'imaginer. Revenir dans la ville oĂč il a grandi dans l'ombre de la pauvretĂ© et de la toxicomanie n'a aucun sens, pas plus que les sentiments de Clementine Ă  son Ă©gard. Il ne pourra jamais lui pardonner d'ĂȘtre partie, n'est-ce pas ? MĂȘme si elle n'avait pas le choix. Maintenant, elle a la libertĂ© de choisir... et lui aussi. Chaque jour Ă  Willow Heights le rend plus clair : tout ce qu'il a toujours voulu, c'est elle, et rien n'y changera. Pas mĂȘme un avant-goĂ»t de l'enfer qui les a sĂ©parĂ©s au dĂ©part.

Chapitre 1 01

01

Elle n'a pas ralenti en passant devant le parc à roulottes, mais elle a regardé fixement.

Les sept derniĂšres annĂ©es auraient tout aussi bien pu durer quelques dĂ©cennies – la rouille s'Ă©tait rĂ©pandue sur une douzaine de maisons comme un champignon, et le revĂȘtement en aluminium pendait de travers partout oĂč elle regardait. L'herbe n'avait probablement pas Ă©tĂ© tondue depuis des mois, mais en vĂ©ritĂ©, il n'y en avait pas – seulement des mauvaises herbes de toutes sortes, prospĂ©rant sur la nĂ©gligence, grandissant Ă  l'ombre des maisons mobiles en dĂ©tĂ©rioration.

Le passage apparemment exagĂ©rĂ© du temps pesait sur son cƓur tout aussi profondĂ©ment que la vue des terrains dĂ©labrĂ©s. Exerçant une pression sur la pĂ©dale d'accĂ©lĂ©rateur, elle envoya l'aiguille du compteur kilomĂ©trique ramper jusqu'Ă  dix milles au-dessus de la limite de vitesse affichĂ©e, de sorte que lorsqu'elle passa devant le panneau en bois peint indiquant le terrain ombragĂ© du Mobil-Home, ce n'Ă©tait qu'un flou, ses lettres fanĂ©es mĂ©connaissables.

D'or et d'orange, le feuillage bordant la route en dehors de la ville Ă©tait magnifique et aurait dĂ» suffire Ă  effacer la vue du CĂŽtĂ© ombragĂ© de ses pensĂ©es. Pourtant, le souvenir d'une bande – annonce en particulier – la plus laide de toutes-est restĂ© dans son esprit.

Il y a des annĂ©es, c'Ă©tait un rose dĂ©lavĂ©, mais c'Ă©tait surtout brun rouille maintenant. Elle l'avait reconnu de toute façon-le troisiĂšme derriĂšre, Ă  gauche. Elle n'avait jamais Ă©tĂ© Ă  l'intĂ©rieur – elle avait demandĂ©, mais il avait toujours refusĂ© – mais elle aurait pu esquisser l'extĂ©rieur de mĂ©moire.

À quel point c'Ă©tait embarrassant ? Ses joues chauffaient d'une honte secrĂšte, elle accĂ©lĂ©ra un peu plus, espĂ©rant que la route resterait vide et dĂ©pourvue de police. Elle n'Ă©tait qu'Ă  un kilomĂštre de sa destination et, pour une raison quelconque, elle savait que poser les yeux dessus effacerait de son esprit les pensĂ©es de remorques rouillĂ©es et de lots de mauvaises herbes.

La maison en briques – deux histoires tentaculaires de l'architecture victorienne-se dressait dans un coin, haute et majestueuse. C'Ă©tait aussi parfaitement entretenu qu'elle s'en souvenait, de la pelouse bien tondue Ă  la garniture de pain d'Ă©pice blanchie Ă  la chaux. Arrivant Ă  un arrĂȘt roulant le long de la route de campagne, elle poussa un soupir.

Celui qui avait acheté l'endroit s'en occupait évidemment. Remerciez Dieu. Elle s'était demandé et s'inquiétait que la fierté et la joie de sa grand-mÚre se détérioreraient aprÚs sa mort, mais apparemment, ce n'était pas le cas.

Le nouveau propriétaire avait-il déjà emménagé ?

Ça n'en avait pas l'air. L'allĂ©e Ă©tait vide et la boĂźte aux lettres avait disparu du bord de la cour. Le saule pleureur au centre de la pelouse Ă©tait magnifique mais solitaire. Tout semblait trop parfait pour une rĂ©sidence rĂ©elle. Peut – ĂȘtre que celui qui possĂ©dait la maison avait d'autres projets, comme la transformer en bed and breakfast-cela en ferait une belle, mais qui voudrait passer des vacances Ă  Willow Heights, en Pennsylvanie, elle n'en avait aucune idĂ©e.

PoussĂ©e par cette pensĂ©e, elle se tourna vers l'allĂ©e, les pneus rampant sur le gravier. Cela ne dĂ©rangerait sĂ»rement pas la propriĂ©taire si elle jetait un coup d'Ɠil rapide autour d'elle, surtout pas s'ils allaient en faire quelque chose de semi-public.

En sortant de sa voiture, elle a inhalĂ© sa premiĂšre bouffĂ©e d'air de Willow Heights en quatre ans. ConsidĂ©rant que sa derniĂšre visite en ville avait Ă©tĂ© brĂšve et pour des funĂ©railles, cette occasion semblait nettement meilleure, mĂȘme si elle avait encore des rĂ©serves Ă  revenir en premier lieu.

L'air sentait l'orage. Exceptionnellement humide pour l'automne et teinté d'ozone, il l'a avertie que son temps était limité. Marchant rapidement, elle s'approcha de la maison, contourna le porche d'entrée, laissant ses doigts traßner sur la brique et le bois alors qu'elle avançait, déterminée à faire le tour du bùtiment avant que la pluie ne commence à tomber.

Le ciel semblait s'assombrir Ă  chaque pas, s'approfondissant en gris bronze, Ă©pais de nuages. Une brise apportait de l'air frais qui imprĂ©gnait le tissage de son cardigan, vif aprĂšs des heures passĂ©es dans la voiture. Au moment oĂč elle a terminĂ© son circuit de la cour, elle Ă©tait sur le point de frissonner. Alors qu'elle fermait le bouton du haut de son pull, un bruit inquiĂ©tant provenait de la route bordĂ©e d'arbres.

Un vĂ©hicule. Un grand. Un gros pick-up noir, pour ĂȘtre exact – qui se dĂ©plaçait beaucoup trop lentement pour passer. Elle se tenait dans le gravier Ă  cĂŽtĂ© de sa voiture comme une idiote lorsque le camion s'est arrĂȘtĂ© juste derriĂšre son vĂ©hicule, l'enfermant de sorte qu'elle devait conduire sur la pelouse parfaitement entretenue pour partir.

Elle avala un nƓud qui s'Ă©tait formĂ© dans sa gorge, debout comme une statue avec le bout de ses doigts sur la poignĂ©e de la portiĂšre de sa voiture. Elle s'excusait rapidement, expliquait que sa grand-mĂšre Ă©tait l'ancienne propriĂ©taire de la maison, puis s'en allait. Le nouveau propriĂ©taire comprendrait.

Ne le ferait-il pas ?

Le camion Ă©tait si haut et les vitres Ă©taient si sombres qu'elle ne pouvait pas distinguer grand – chose de celui qui Ă©tait Ă  l'intĂ©rieur-seulement que c'Ă©tait un homme et qu'il portait des lunettes de soleil. La musique rĂ©sonnait, le rock si fort que la basse rĂ©sonnait dans son sternum. Il a dĂ» vraiment apprĂ©cier ça, parce qu'il n'est pas sorti de son vĂ©hicule, il est juste restĂ© assis lĂ  pendant ce qui devait ĂȘtre une, deux, trois minutes entiĂšres ... une Ă©ternitĂ©.

Elle envisageait sĂ©rieusement de remonter dans sa voiture et de partir sans un mot lorsque l'une des portes du camion s'est ouverte Ă  moitiĂ©, rĂ©vĂ©lant une botte de travail en cuir noir. MĂȘme avec seulement son pied visible, le gars ne ressemblait vraiment pas au type de propriĂ©taire de chambres d'hĂŽtes.

Peut-ĂȘtre qu'elle avait fait une erreur. Quelque chose au centre de sa poitrine se dĂ©gonfla Ă  cette pensĂ©e, alors mĂȘme qu'elle se prĂ©parait Ă  expliquer, Ă  se dĂ©fendre. Elle avait seulement voulu voir la maison de sa grand-mĂšre – l'endroit le plus heureux qu'elle ait connu enfant, ou jamais, d'ailleurs. Maintenant, elle se sentait comme un intrus.

L'homme mystĂ©rieux est descendu de son monstre d'un pick-up avec un craquement de gravier et un son qui ne pouvait ĂȘtre dĂ©crit que comme un grognement. « ClĂ©mentine ? »

Le choc a traversé son systÚme, la faisant se tenir un peu plus droite. « Plus personne ne m'appelle comme ça. »Les mots sont morts sur le bout de sa langue alors que l'homme fermait la portiÚre de son camion, se révélant pleinement.

Grand, sombre et – Dieu-deux fois plus musclĂ© qu'elle s'en souvenait, il se tenait les bras croisĂ©s. Le temps avait rempli le cadre qui Ă©tait autrefois constituĂ© de muscles maigres, ajoutant du volume. Elle pouvait pratiquement sentir la testostĂ©rone qu'il fallait pour maintenir ce corps, tout comme elle pouvait sentir la promesse de la foudre dans l'air.

« Comment vous appellent-ils alors, s'ils ne vous appellent pas par votre nom ? »

Ses tripes se serrĂšrent et se nouĂšrent alors que des images de CĂŽtĂ© ombragĂ© brillaient dans son esprit, Ă  moitiĂ© aussi vives que les autres souvenirs de l'homme qui se tenait devant elle. MĂȘme avec sept ans et Dieu savait quoi d'autre entre eux, elle savait dans ses os qu'il ne jouerait pas le jeu en ce qui concerne le surnom qu'elle avait adoptĂ© pendant ses annĂ©es d'universitĂ©. « CeCe. »

Pendant un moment, il resta silencieux. « CeCe ? Ça ne va pas avec ton nom. Et Clem ? »

Elle essaya de ne pas faire la grimace, mais l'envie était trop forte. « Clém ? C'est à une lettre de clam. Il n'en est pas question. »

Il haussa les épaules le plus bas, ses bras épais fléchissant sous les manches de son t-shirt blanc uni. « D'accord, je vais t'appeler Clémentine. Comme toujours. »

Comme toujours. Les mots fusĂšrent droit au centre d'elle, perçant une rĂ©serve Ă©motionnelle qu'elle ne savait pas qu'elle possĂ©dait. Ou du moins, celle qu'elle avait fait de son mieux pour prĂ©tendre qu'elle n'Ă©tait pas lĂ . Putain, Ă©tait-elle vraiment debout dans l'allĂ©e de sa grand – mĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e en train de discuter de surnoms avec Donovan-Donovan qui aurait dĂ» ressembler plus Ă  un fantĂŽme qu'Ă  un homme, mĂȘme s'il Ă©tait trop solide pour qu'elle doute qu'il n'Ă©tait que chair et os.

« Que fais-tu ici ? »Les mots sont tombĂ©s – j'espĂšre qu'ils ne ressemblaient pas Ă  un plaidoyer.

« Ne devrais-je pas te demander ça ? »Il croisa les bras un peu plus serrés, et elle sentit la distance entre eux-des années et des années, au lieu de simples pieds.

« Je passais en voiture et je voulais visiter l'ancien appartement de ma grand-mÚre. »

« OĂč vous dirigiez-vous ? »

« Je prenais la route panoramique de l'autre cĂŽtĂ© de la ville – vous savez, pour voir le feuillage d'automne. »

« Tu as toujours été nul à mentir. »

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