Login to Kifflire
icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
avis
Vues
Chapitres

Chapitre 1 Chapitre 01

C'était très tôt le matin, les premiers rayons du soleil menaçaient de percer le ciel bleu et matinal. Mariam avait décidé de changer ses habitudes pour voir si c'était elle-même qui incitait son mari à toujours vouloir des rapports sexuels avant qu'il ne parte au travail. Ce matin-là, alors qu'elle aurait normalement été encore au lit à côté de son mari après une nuit intense, elle s'était levée tôt pour préparer le petit-déjeuner, malgré la fatigue qui la paralysait à cause des ébats de la nuit précédente.

Ses pensées étaient remplies de confusion et de questionnements sur sa propre implication dans leur vie sexuelle, se demandant si elle devait modifier son comportement pour répondre à ses propres besoins ou ceux de son mari.

John était encore allongé dans le lit alors qu'elle se levait pour s'occuper des tâches quotidiennes, cherchant désespérément un moment de repos avant de partir pour son travail. Elle gère un grand restaurant en plein cœur de la ville de Cotonou, et chaque journée est une course contre la montre. La fatigue se lisait dans ses yeux tandis qu'elle se dépêchait de préparer le petit-déjeuner, jonglant entre les responsabilités professionnelles et le besoin de prendre soin d'elle-même.

Avec la sensation persistante de ne pas avoir assez dormi, elle s'efforça de ne pas laisser transparaître son agacement alors qu'elle se déplaçait maladroitement dans la cuisine. Malgré sa fatigue, elle se concentra pour ne rien rater en préparant le petit déjeuner, dressant soigneusement la table, et en accomplissant quelques autres tâches ménagères. Une fois tout terminé, elle se rendit au salon où elle décida de s'allonger un moment sur le canapé. Elle ne put s'empêcher de se demander si sa simple présence dans la chambre à coucher était la cause des difficultés de son mari à se contrôler avant d'aller travailler. Cette pensée lui pesait lourdement, mêlant frustration et préoccupation quant à l'état de leur relation.

Elle était allongée dans le salon lorsque John, qui s'était déjà réveillé et avait fini de faire ses toilettes, vint la voir, vêtu seulement d'une serviette. Mariam était déjà plongée dans un profond sommeil lorsqu'elle commença à sentir quelqu'un la toucher sensuellement. Elle commença à revenir de son sommeil pour voir ce qui se passait, et c'était personne d'autre que son mari. Elle se leva précipitamment, son cœur battant la chamade, mélange d'excitation et de surprise, et prit la parole :

- Qu'est-ce qui ne va pas avec toi, John ? C'est quoi le problème avec toi ?

John, sans rien dire, s'assit tout doucement à côté d'elle avant de décider de répondre aux questions que sa femme venait de lui poser.

- Es-tu sérieuse avec les questions que tu viens de me poser, chérie ? Je me demande si tu oublies parfois que je suis ton mari.

- Alors, parce que tu es mon mari, tu dois me tuer avant d'être à l'aise ?

- Comment vais-je te tuer ? Depuis quand le plaisir charnel tue ? Tu sais quoi, nous avons déjà eu cette discussion hier soir et je ne veux pas prendre l'habitude de disputer avec toi avant d'être satisfaite à chaque fois. Tu m'appartiens et cela tu dois le comprendre une fois pour toutes. Ou bien voudrais-tu que je commence à chercher ailleurs ?

- Quoi ?

- Tu m'as bien compris. Si c'est ce que tu veux, que je trouve une autre femme pour mes besoins sexuels, dis-le moi et je vais arrêter de te déranger avec ça chaque fois.

- John, tu ne peux pas me dire une telle chose, mais chéri, c'est quoi qui est difficile à comprendre dans ce que je te dis depuis que tu n'arrives plus à contrôler ton appétit sexuel. C'est vrai que je suis ta femme et que je dois satisfaire tes besoins. Mais ce qui se passe là maintenant, c'est de l'abus. Je ne peux plus avoir de repos pour moi-même ?

- Est-ce que tu peux arrêter ça et me donner ce que je veux pour que je puisse partir au boulot ?

- Chéri, je suis désolée, je ne peux pas. Ce matin, ce n'est pas possible.

- Vraiment ?

- Nous avons passé tout le week-end à faire l'amour. Même avant de dormir, nous l'avons fait. Ce matin aussi, bien que je sois venue m'allonger ici pour éviter que la même chose se répète, tu es venu pour que je le fasse. Oublies-tu que j'ai aussi mon consentement à donner, sinon ce serait du viol, John.

- Maintenant si je comprends bien, tu passes le temps à compter le nombre de fois qu'on fait l'amour. Prends-tu aussi le temps de compter le nombre de fois où tu me demandes de l'argent ?

- Chéri, tu abuses sérieusement. Je suis fatiguée. Ce soir, nous pourrons le faire. Mais pas maintenant, je suis fatiguée. S'il te plaît, comprends-moi.

- Cool. Comme c'est ce que tu veux qui doit se passer maintenant dans cette maison, ce n'est pas grave.

- Mais chéri...

Mariam n'avait pas terminé sa phrase avant que John ne se lève pour retourner dans sa chambre et se préparer enfin pour se rendre au travail. À cause de la discussion qu'ils avaient eue, il n'avait pas pris son petit déjeuner avant de partir. Mariam se dit que cela lui passerait et elle ne lui adressa plus la parole avant son départ. Elle ressentait un mélange de frustration et de tristesse face à la situation, espérant que les choses s'arrangeraient entre eux.

Quelques heures après...

Mariam était au restaurant, supervisant ses employés avec une concentration feinte, son esprit vagabondant dans les méandres des tâches à accomplir. Soudain, le son strident de son téléphone la tira de sa torpeur. C'était sa sœur Jessica. Son cœur bondit d'excitation à l'idée de la retrouver après si longtemps. Jessica était déjà arrivée à Cotonou et l'attendait impatiemment à la gare. Sans plus tarder, Mariam abandonna ses responsabilités et se précipita à sa rencontre, une bouffée de bonheur mêlée à une pointe d'anxiété l'envahissant à l'idée de revoir sa sœur.

Continuer

Inspirés de vos vus

Cinq Millions pour ma Douleur

Cinq Millions pour ma Douleur

Gavin
5.0

Ma mère, le visage dur, a jeté un chèque de cinq millions d'euros sur la table basse en marbre. « Mademoiselle Figueroa, prenez cet argent et quittez Paris. Disparaissez de la vie de mon fils. » Mon cœur a tremblé. Cinq millions, une somme que je n'aurais jamais pu imaginer. Mais cet argent n'était pas un don, c'était le prix de ma douleur, une compensation pour avoir sauvé la vie de Roderick, l'homme que j'avais aimé comme Alex, l'homme qui m'avait promis l'éternité sous le ciel de Provence. Pourtant, il m'avait abandonnée, installée dans une chambre de bonne, me forçant à regarder Éléonore, sa nouvelle fiancée, recevoir toutes les caresses et les cadeaux qui auraient dû être les miens. Quand nous sommes tombées dans la Seine, c'est Éléonore qu'il a sauvée, me laissant me noyer. La pire humiliation est venue quand Éléonore a prétendu avoir été empoisonnée, et Roderick, sans la moindre hésitation, m'a forcée à donner mon sang pour la sauver. Mon sang, dans les veines de la femme qui m'avait tout pris. Il a même osé me demander de créer les parfums de leur mariage, foulant mon cœur et mon talent dans la boue. Comment avait-il pu oublier cet « Alex » sans mémoire que j'avais soigné, aimé, et qui m'avait juré fidélité pour toujours ? Était-ce la réalité d'un prince aveuglé par le pouvoir, ou le souvenir d'un rêve trop beau ? Ce soir-là, la mère de Roderick m'a fouettée, "pour m'apprendre ma place". Chaque coup était une blessure, mais chaque coup m'a rendue plus forte. J'ai serré le chèque, ma décision prise : demain, le jour de son mariage, je serai libre.

Trop émotive - Je ne reviendrai jamais

Trop émotive - Je ne reviendrai jamais

Magic
5.0

J'étais enceinte de quatre mois, une photographe enthousiaste quant à notre avenir, participant à un brunch de bébé sophistiqué. Puis je l'ai vu, mon mari Michael, avec une autre femme, et un nouveau-né présenté comme son fils. Mon monde s'est effondré tandis qu'un torrent de trahison me submergeait, magnifié par l'affirmation méprisante de Michael, qui prétendait que j'étais simplement trop émotive. Sa maîtresse, Serena, m'a narguée, révélant que Michael avait discuté de mes complications de grossesse avec elle, puis m'a giflée, provoquant une crampe terrifiante. Michael a pris son parti, me couvrant de honte publiquement, exigeant que je quitte leur fête, alors qu'un blog mondain les présentait déjà comme une famille de carte postale. Il s'attendait à ce que je revienne, que j'accepte sa double vie, disant à ses amis que j'étais dramatique mais que je finirais toujours par revenir. L'audace, la cruauté calculée de sa tromperie et la malveillance glaçante de Serena ont nourri en moi une rage froide et dure que je peinais à reconnaître. Comment avais-je pu être si aveugle, si confiante envers l'homme qui m'avait manipulée pendant des mois tout en construisant une seconde famille ? Mais sur la moquette moelleuse de ce cabinet d'avocat, alors qu'il me tournait le dos, une nouvelle résolution, inébranlable, s'est solidifiée. Ils pensaient que j'étais brisée, jetable, facilement manipulable – une épouse raisonnable qui accepterait une séparation de façade. Ils n'avaient aucune idée que mon acceptation calme n'était pas une reddition ; c'était une stratégie, une promesse silencieuse de démanteler tout ce qui lui était cher. Je ne me laisserais pas faire ; je ne comprendrais pas ; je mettrais fin à tout cela, et je m'assurerais que leur mascarade de famille parfaite s'effondre en poussière.

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre