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Oops! Tomber amoureux de mon PDG par accident!

Oops! Tomber amoureux de mon PDG par accident!

Histoires TV

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Chapitres

Avez-vous dĂ©jĂ  eu une de ces trĂšs mauvaises journĂ©es de travail ? Quand tu rencontres un type cĂ©lĂšbre dans un ascenseur et que tu fais semblant de ne pas savoir qui il est ? Seulement pour dĂ©couvrir que tu travailles pour lui ? Non? Juste moi alors ? Maintenant, je dois essayer de l'Ă©blouir par ma personnalitĂ© et mon professionnalisme. Ha, putain, ha. Et vous ne l'avez pas vu. Janus Phillips. PDG. Cheveux tombants, sourire dĂ©chirant. Dans et hors des tabloĂŻds. Et ai-je mentionnĂ© son carrousel de copines modĂšles ? Je porte des Doc Martens et des vĂȘtements Ă©tranges. Ouais. TrĂšs bien. Le problĂšme, c'est que je pense qu'il m'aime bien . Autrement dit, jusqu'Ă  ce qu'il me surprenne avec quelqu'un d'autre.

Chapitre 1 Chapitre 1

JO

Je passe mes mains sur le chignon bien serrĂ© sur le dessus de ma tĂȘte et examine ma chemise Ă  la recherche de morceaux de petit-dĂ©jeuner. L'atrium de cet immeuble du centre-ville est magnifique : palmiers tombants, immenses fenĂȘtres et soleil inclinĂ© sur le sol en marbre pĂąle. Levant les yeux, je regarde les chiffres s'afficher sur le panneau de l'ascenseur au-dessus de ma tĂȘte et je dĂ©place la bande de mon costume autour de ma taille, recourbant mes orteils pour attĂ©nuer la tension de mes talons. Pourquoi quelqu'un porterait-il des vĂȘtements comme celui-ci normalement ? Je jette un coup d'Ɠil aux lunettes deux piĂšces gris acier et vertes pointues de la rĂ©ceptionniste. Imaginez vous habiller ainsi tous les jours .

Hmmm. Peut-ĂȘtre qu'un hipster fou aurait Ă©tĂ© un meilleur choix que « un cadre cool » pour cette rĂ©union ? Ils arboreront probablement tous une ambiance tech : jeans dĂ©chirĂ©s et T-shirts de groupe de rock. AprĂšs tout, il s'agit de Janus Industries. Je redresse ma colonne vertĂ©brale. Pourquoi leur donner ce qu'ils attendent ? Je me suis dĂ©marquĂ© toute ma vie – inutile de changer de piste maintenant, quelle que soit la taille de l'entreprise. Et Ă  cette pensĂ©e, je peux presque goĂ»ter l'exaspĂ©ration de mon pĂšre.

Janus Industries. Je n'arrive toujours pas à croire qu'ils m'ont appelé. Pourquoi diable l'une des entreprises technologiques les plus connues de New York accorderait-elle un contrat de sécurité à un poisson hors de l'eau comme moi ? Ce n'est pas comme si nous étions bien connus dans le secteur de la sécurité.

Je regarde mon reflet dans les portes vitrĂ©es de l'ascenseur, en rongeant un ongle. Puis un mouvement attire le coin de mon Ɠil et tandis que je regarde le sol cirĂ© Ă  ma droite, tout mon corps se bloque.

Oh.

Mon.

Dieu.

En me retournant, j'ouvre la bouche et me penche un peu en avant pour essayer d'aspirer de l'air. Un reflet apparaßt à cÎté du mien, et juste comme ça, je me trouve à un pied de Janus Phillips, tapotant sa main contre sa jambe à un rythme rapide, fixant la planche, tripotant un bracelet en cuir à son poignet. Lentement, je me retourne pour constater qu'il me regarde déjà, et un immense sourire apparaßt sur son visage alors que deux fossettes apparaissent.

Et, mon Dieu , il est plus beau que sur ses photos : des cheveux noirs en dĂ©sordre dans un dĂ©sordre fou sur la tĂȘte, des cils Ă©pais autour des yeux marron foncĂ© et un sourire si dĂ©sĂ©quilibrĂ© qu'un cĂŽtĂ© de sa bouche est beaucoup plus haut que l'autre. Comment est-il possible que la bouche de quelqu'un puisse faire cela ?

Mes lÚvres sont collées, le souffle toujours coincé dans mon nez. Sa mùchoire a cette ombre qui... Il tousse en haussant un sourcil.

Merde.

Attrapé.

En regardant.

La chaleur monte dans mon cou tandis que mes yeux reviennent vers l'ascenseur. Ma foutue peau va se couvrir de taches rouges. Pouah. J'essaie d'Ă©largir discrĂštement ma poitrine. Calme-toi, Jo. Pourquoi ne puis-je pas simplement dire « Salut ! » comme une personne normale ? Serait-ce trop difficile ? Je le regarde du coin de l'Ɠil. Cette rencontre serait-elle suffisamment inquiĂ©tante pour monter jusqu'au sommet ? À lui ? Mon Dieu, cette Ă©norme entreprise et c'est la sienne. Il a trente et un ans et s'occupe des donnĂ©es de certaines des plus grandes organisations du monde.

Des jeans de créateurs cool pendent si bas sur ses hanches que la ceinture de son boxer est visible, et je ris presque quand j'aperçois le logo délavé d'un groupe de rock sur le devant de son T-shirt. Au moins, il ne porte pas un de ces T-shirts « OMG The Element of Surprise » : j'en ai tellement fini avec les développeurs de logiciels qui trouvent ça drÎle. Il est mignon, mais il doit le savoir, sûrement ?

Et si l'on en croit les colonnes de potins, son genre n'est pas les filles tech ringardes comme moi, juste un tas de mannequins blondes - il est toujours en vadrouille au bras d'une fille magnifique ou autre. Je suis sĂ»r qu'il a un ego de la taille d'une planĂšte. Étant donnĂ© ma petite taille et ma poitrine plate, je peux garantir que je n'intĂ©resserai pas quelqu'un comme lui.

Alors que je regarde le tableau d'Ă©tat au-dessus de nos tĂȘtes, j'ai l'impression que mon bras droit est en feu. Dieu merci, l'ascenseur n'est qu'Ă  deux Ă©tages. Le silence est Ă©crasant jusqu'Ă  ce que, sans avertissement, l'ascenseur Ă©mette un fort ping et je me prĂ©cipite en avant ; heurtant presque les portes lorsqu'elles s'ouvrent. Mon Dieu, Ă  quel point dois-je avoir des taches maintenant ? Je corresponds probablement Ă  la couleur de mes cheveux.

"Facile maintenant."

L'inclinaison légÚrement condescendante de son ton allume un feu en moi. Il me prend avec condescendance ? Il est juste sur mes talons alors que j'entre et que j'appuie sur le bouton de mon étage.

"Je suis désolé, mais je ne suis pas sûr de vous avoir déjà vu dans le coin. Travaillez-vous dans le marketing ?" il dit.

Sa voix est toute amicale, chaleureuse et grave. Et alors que je me tourne vers lui, le singe sur mon épaule décide de se réveiller et de s'amuser. Personne ne me prend en considération et ne s'en sort pas. Cette envie de piquer l'ours a poussé mon pÚre à prendre un virage : on l'appelait sans cesse à l'école pour « parler de sa fille ».

"Oh non." Je pince les lÚvres. "Je suis ici pour une réunion."

Il me fait un signe de tĂȘte comme le font les gens lorsqu'ils attendent que tu en dises davantage. Je parie qu'il s'attend Ă  ce que je sache qui il est. Je parie que les femmes l'adorent normalement. Souriant, je me dĂ©tourne, espĂ©rant dĂ©sespĂ©rĂ©ment que la parole viendra avant d'ĂȘtre obligĂ© de lui dire autre chose. Un silence pesant s'installe sur nous et il s'Ă©claircit la gorge.

« De quelle entreprise venez-vous ? »

Bingo . La curiositĂ© a tuĂ© le chat, M. Phillips. En me retournant pour lui sourire, je dois m'empĂȘcher de faire une petite danse de la victoire face Ă  l'expression quelque peu perplexe de son visage.

"Oh, je suis un entrepreneur indépendant." Je ne mens pas directement ici, n'est-ce pas ? "Pourquoi es- tu ici?" Mon sourire est comme la saccharine.

Les yeux de Janus s'écarquillent légÚrement et il passe une main distraite dans sa vadrouille brune indisciplinée, la faisant se dresser à des angles fous. Je le regarde avec fascination. Y a-t-il du gel dedans ? Sa main descend sur sa poitrine dans le silence qui s'ensuit, et je traque ses longs doigts minces, ses ongles carrés.

"Oh, ouais, euh, je travaille ici ?"

Ah, trĂšs intĂ©ressant. Ce n'est pas la rĂ©ponse que j'attendrais de quelqu'un dont l'ego doit ĂȘtre aussi grand qu'une planĂšte. Je pensais qu'il dirait qu'il Ă©tait Janus Phillips et me ferait un sourire entendu. OĂč est toute cette arrogance ?

"Oh sympa." Je hoche la tĂȘte comme un chien qui hoche la tĂȘte. "Ça doit ĂȘtre formidable d'avoir un travail ici." Je me penche en avant et baisse la voix. « J'ai entendu dire que c'Ă©tait tellement cool de travailler pour Janus Phillips. Un de mes amis le connaĂźt et m'a dit que c'Ă©tait une pĂȘche. Je penche la tĂȘte, essayant de ne pas rire. Qu'est-ce qui sort de ma bouche ? La mĂąchoire de Janus tombe et la rougeur commence au bas de son cou ; ça me donne envie de tourner un peu plus la vis. « L'avez-vous rencontrĂ© ? Je respire.

Il scrute le sol pendant un moment, et quand son regard revient vers le mien, je suis interloquée par les rides au coin de ses yeux, cette lueur conspiratrice.

« J'ai eu quelques rendez-vous avec lui », murmure-t-il, et ses yeux parcourent mes cheveux et mes joues, venant se poser sur mes lÚvres.

Mon cƓur fait un drĂŽle de petit bĂ©gaiement alors que je le regarde. Que suis-je en train de faire ? Il est... Il est... Eh bien, je ne suis pas sĂ»r de savoir quel est son jeu en rĂ©alitĂ©, mais je me moque de lui, et il poursuit probablement n'importe quoi en jupe. La chaleur sur mon visage ressemble Ă  une fournaise. Il me prendra pour un idiot qui ne se rend pas compte de qui il est et, malgrĂ© tout, je veux ce contrat ; faire de la sĂ©curitĂ© chez Janus Industries mettrait mon petit cabinet de conseil en technologie sur la carte. Je ne viendrais pas Ă  une rĂ©union sans interroger le directeur gĂ©nĂ©ral, n'est-ce pas ? Et me voilĂ  avec mon sens de l'humour idiot sur le point de tout gĂącher complĂštement en jouant Ă  un jeu fou avec le gars qui va probablement prendre la dĂ©cision d'utiliser ou non ma sociĂ©tĂ©. Pouah. Idiot, Jo. J'ouvre la bouche pour dire Dieu sait quoi - mais j'espĂšre que des excuses couleront quelque part - lorsque nous nous arrĂȘtons en saccadant et, avant qu'aucun de nous ne puisse dire quoi que ce soit, les portes se sĂ©parent avec un fort ping.

Janus se déplace autour de moi, me faisant un demi-sourire, ce qui ne fait qu'empirer les choses, avant de sortir de l'ascenseur.

« Ravi de vous rencontrer, euh... je n'ai pas compris votre nom... ? » il dit.

« Écoute, je suis dĂ©solĂ©... » Je commence alors que les portes commencent Ă  se fermer. Je cherche frĂ©nĂ©tiquement le bouton d'arrĂȘt, mais avant que ma main puisse l'atteindre, je suis emmenĂ© au vingtiĂšme Ă©tage et Ă  mon rendez-vous.

Le petit bureau de rĂ©ception du vingtiĂšme Ă©tage est tout en verre illuminĂ© en triangles lumineux, et je me ronge le cĂŽtĂ© de l'ongle, la sueur coulant le long de ma colonne vertĂ©brale. Le bureau s'Ă©tend devant moi tel un hangar Ă  avions, offrant une vue imprenable, Ă  travers les cloisons, de l'autre cĂŽtĂ© du bĂątiment. Des murs de verre colorĂ©s traversent l'espace entrecoupĂ©s de piliers en acier gris, des tapis clairs dĂ©limitant les passerelles entre les espaces de travail. Vous auriez besoin de lunettes de soleil pour regarder le canapĂ© couleur citron vert de la rĂ©ception. Ouah . L'ambiance ici ne pourrait pas ĂȘtre plus diffĂ©rente de celle de l'atrium en bas, et je donnerais mon bras droit pour un bureau comme celui-ci.

Mais toute cette tendance manifeste n'aide pas. Est-ce que j'ai vraiment essayĂ© d'emmener le PDG de cet endroit dans son propre ascenseur ? Qu'est-ce qui m'arrive et que j'embĂȘte les gens ? Je dois le trouver et m'excuser.

Mon téléphone vibre dans ma main. Nora. Pourquoi mon responsable financier m'appelle-t-il maintenant ?

"Nora?"

"Hé, Jo, je suis désolé d'appeler mais, euh, nous avons un problÚme de trésorerie."

Quoi? « Combien y a-t-il sur le compte ? »

"Environ dix mille dollars." Sa voix creuse résonne dans mon téléphone.

Mon Dieu. La paie va bien au-delĂ  de cela.

« Je suis dĂ©solĂ© mais le loyer a dĂ» ĂȘtre payĂ© vendredi. La masse salariale ce mois-ci est de quarante mille, Jo.

Je ne dis pas que je le sais. Je ne dis rien. Les couleurs vives du bureau me frappent, le succĂšs suintant par tous les pores. Je me sens comme une fourmi. Une trĂšs pauvre fourmi.

"Quelle est la situation avec l'argent de Caltech ?"

"Je cours aprĂšs, mais ils ont dit trois semaines au plus tĂŽt ."

Oh mon Dieu . La banque ne me prĂȘte pas un centime – j'ai dĂ©jĂ  empruntĂ© cette voie.

Je baisse la voix jusqu'à murmurer et m'éloigne de quelques pas de la réception. «Regarde sur les cartes de crédit, Nora, vois si nous pouvons emprunter quelque chose», dis-je.

Elle fait un bruit comme si elle avait été écrasée sous le talon de quelqu'un, et je ne lui en veux pas. Les cartes sont une trÚs mauvaise idée, mais quelles options ai-je ? Ici, je m'accroche par les ongles.

« Désolé, je sais que c'est une mauvaise idée, mais c'est tout ce que j'ai pour le moment. Je dois y aller et faire cette présentation.

« Désolé, Jo, et bonne chance ! Doigts croisés. Cela pourrait régler tous nos problÚmes.

Ouais. Droite. Je raccroche et glisse mon téléphone dans ma poche. Les licornes travaillent-elles avec les fourmis ? Ou est-ce qu'ils les piétinent simplement ?

Je scrute la chemise à carreaux surdimensionnée de la réceptionniste, son piercing aux lÚvres et son bonnet tricoté qui bouge pendant qu'elle tape.

« Est-ce que Janus Phillips vient Ă  cette rĂ©union ? Je laisse Ă©chapper, et son regard se tourne vers moi, venant se poser lĂ  oĂč mes mains sont maintenant en train de serrer la mallette de mon ordinateur portable. Bon sang.

"Je suis désolé, Miss Williams, je ne sais pas." Elle me fait un sourire apaisant. «Voici Bob Sugar maintenant», dit-elle en désignant le tapis rouge qui traverse les bureaux en ligne droite, d'un bout à l'autre du bureau. "Je suis sûr qu'il pourra répondre à toutes vos questions."

Je gémis intérieurement alors qu'un homme de grande taille aux cheveux poivrés se dirige vers moi. J'ai les bras mouillés, une chaleur brûlante dans mon corps, juste avant l'une des plus grandes réunions de ma vie. Super.

Sois professionnel.

Sois professionnel.

Sois professionnel.

Si je le rĂ©pĂšte suffisamment dans ma tĂȘte, peut-ĂȘtre que cela arrivera. Puis Bob est devant moi, me tendant la main et me ramenant Ă  la rĂ©alitĂ©.

"Jo Williams!" Son visage sĂ©rieux est tout de larges sourires. "C'est bon de te revoir! J'ai entendu dire que votre entreprise se porte bien. Vous ĂȘtes fortement recommandĂ©.

Ça va bien ? Tout mon corps se tend. Il ne dirait pas ça s'il voyait le vide de notre compte bancaire. Mais peu importe, quelqu'un m'a recommandĂ© Ă  Bob ? AprĂšs le fiasco que je vais maintenant appeler l'incident de l'ascenseur , l'idĂ©e mĂȘme que j'ai Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ© d'une maniĂšre ou d'une autre... Je me sens nausĂ©eux. Ne puis-je pas trouver un meilleur comportement quelque part ? Je colle mon plus beau sourire professionnel et tends la main.

"Moi?" Mon Dieu, mĂȘme ma voix semble fausse. "Ça fait plaisir Ă  entendre. C'est ravi de te voir aussi, Bob. Tu Ă©tais une lĂ©gende quand j'Ă©tais Ă  l'universitĂ©.

Janus a dĂ©bauchĂ© Bob dans l'une des meilleures universitĂ©s technologiques du pays, et il a la rĂ©putation d'ĂȘtre un gĂ©nie dans la gestion des personnes et des projets. Il est un ami proche de mon ancien professeur Ă  NYU, nous nous sommes donc croisĂ©s une ou deux fois auparavant. C'est le genre de gars qui fredonne en marchant dans un couloir, qui penche la tĂȘte en Ă©coutant. Une paire de mains sĂ»re. Chanceux Janus. Des et James dirigent ma petite Ă©quipe et je les aime Ă©normĂ©ment, mais je sais aussi que nous sommes tous jeunes et inexpĂ©rimentĂ©s.

Ses yeux descendent vers le sol comme si le tapis de la réception recelait des secrets cachés, puis il bougea, me faisant un large signe de rejet.

"D'accord, d'accord, assez de tapes dans le dos mutuelles. Est-ce que quelqu'un vous a offert une tasse de café ?

"Je vais bien, merci", dis-je, et nous traversons les bureaux et les murs, passant devant un grand coin cuisine oĂč deux gars frappent des balles sur une table de ping-pong. "Euh, est-ce que Janus Phillips se joint Ă  cette rĂ©union ?"

Bob me sourit. « Cet homme est sa propre loi. C'est dans son calendrier et il devrait y ĂȘtre. Qu'il le soit, c'est une autre affaire. L'avez-vous rencontrĂ© ?

Condamner. « Euh, pas officiellement. En fait... » Je devrais dire quelque chose à propos du problÚme de l'ascenseur, n'est-ce pas ? Si Janus arrive à la réunion et...

Bob pousse un petit grognement. « Il a une certaine réputation, qui n'est pas imméritée devrais-je ajouter, mais c'est un entrepreneur et un patron hors pair. Je l'aime énormément.

Oh mon Dieu, vraiment ? C'est un grand Ă©loge venant de lui. Je revois l'amusement narquois de tout Ă  l'heure, la tĂȘte baissĂ©e, le regard complice dans les yeux de Janus alors qu'il scrutait mon corps : Bob admire quelqu'un comme ça ? Je ne cache probablement pas la surprise, car Bob fronce les sourcils et agite Ă  nouveau la main.

« Les mĂ©dias impriment beaucoup de bĂȘtises. Les rumeurs Ă  son sujet sont terribles. Il sourit. "Oh! Avoir trente ans et de nouveau cĂ©libataire.

Cela me fait rire.

«Bob, je suis sĂ»r que tu ne penses pas vraiment ça. Toi et Mandy ĂȘtes une lĂ©gende.

Mandy est sa femme, et l'histoire de la façon dont ils se sont soutenus mutuellement au début de leur carriÚre est un folklore de l'industrie technologique. Ils sont totalement dévoués l'un à l'autre. Personne n'a jamais toléré mes bizarreries comme ça. Les yeux de Bob pétillent.

« C'est bon de savoir que j'ai moi-mĂȘme une certaine rĂ©putation, mĂȘme si elle est diffĂ©rente. Mais pour rĂ©pondre Ă  votre question prĂ©cĂ©dente, Janus a bien dit qu'il avait l'intention de nous rejoindre, de vous rencontrer.

Sa derniĂšre phrase me fait retourner le ventre sur lui-mĂȘme. Je viens de le rencontrer, je pense, et ça ne s'est pas vraiment bien passĂ©.

Le sourire de Bob s'efface et un petit froncement de sourcils apparaßt. « Nous sommes inquiets de la faille de sécurité, Jo. Il faut aller au fond des choses et vite. Nous avons des clients internationaux qui comptent sur nous.

Nous nous arrĂȘtons devant la porte ouverte d'une salle de rĂ©union, la lumiĂšre du soleil se rĂ©pandant sur le tapis gris clair. Alors que je franchis le seuil et croise trois paires d'yeux curieux, je pousse un immense soupir de soulagement lorsque celui de Janus n'est pas parmi eux.

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