Login to Kifflire
icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
Une Couronne pour trois

Une Couronne pour trois

Sophia Story

5.0
avis
3
Vues
5
Chapitres

''UNE COURONNE POUR TROIS'' RÉSUMÉ Toutes les trois nées le même jour, les princesses Marina, Rosael et Rubi ont toujours vécu sous la protection de leur frère aîné et de leur père. Menant une vie paisible, elles ne s'attendaient pas à ce que tout bascule du jour au lendemain. Elles devront alors se battre pour protéger leur royaume et leur vie. Chacune d'entre elle va devoir également affronter ses sœurs pour réussir à être celle à qui reviendra la couronne. L'amour infini d'un frère, la détermination d'hommes très dévoués et même les liens de sang ne réussiront pas à empêcher cette guerre qui se prépare.

Chapitre 1 Chapitre 01

- Princesse Rosael Elvira CAMBOG FRANCIS DE LAZARIOS,

Princesse Rubi Leonora CAMBOG FRANCIS DE LAZARIOS,

Princesse Marina Saphira CAMBOG FRANCIS DE

LAZARIOS accompagnée de son fiancé le Prince Jude Nolan

ASCARATE, Prince Maurel Jordy CAMBOG FRANCIS DE LAZARIOS, Sa majesté le roi…

L’immense palais du roi Carl II accueillait une grande foule pour rendre hommage à la reine Liziria qui avait rejoint les cieux depuis désormais dix ans.

Le roi vieux et veuf depuis de longues années avait décidé de profiter du dixième anniversaire de la mort de la reine pour présenter son fils ainé Maurel comme son successeur au

trône.

C’était une incroyable chance pour lui car il n’aura pas à faire un choix entre ses trois filles nées le même jour.

Tout le monde était debout autour de la longue allée dans laquelle marchait la famille royale.

Après le long discours du protocole du roi, Maurel fut présenté à tous.

Plusieurs tables pour quatre royalement décorées accueillirent plus

tard les invités.

Maurel était un jeune homme de caractère avec une allure très

imposante.

Il inspirait confiance à tel point que beaucoup disaient

qu’il ferait un meilleur roi que son père.

Il avait longtemps été guerrier et durant tout son séjour dans la

garde royal il avait dirigé les troupes et s’était avéré être le plus redoutable guerrier et meneur que le royaume ait connu après plus

de trois générations.

A seulement vingt-huit ans il avait une réputation sans pareille. Tous les royaumes voisins le connaissaient. Après avoir remporté

trois guerres en quatre ans, il a su se débarrasser de plusieurs

ennemis du royaume et dissuader tous les autres de menacer leurs

terres.

Maurel avait pourtant un défaut, il ne résistait pas à la beauté

féminine. Il collectionnait des compagnes et brisait des cœurs. Son

grand sens de l’humour qui accompagnait son fort caractère le

rendait deux fois plus séduisant mais son refus de se marier était

l’une des choses qui déplaisait à son père et ce soir encore ils en

parlaient.

- Je ne saurai dire à quel point je suis fier d’avoir un frère comme

toi, lui disait son père assis à une table avec lui, Rosael et Rubi.

- Je me sens honoré majesté. Tout ce que j’ai appris, c’est de vous

que je l’ai appris.

- Il n’y a aucun doute, tu fais des jaloux. Tu seras un roi

exceptionnel mais…

- Mais ?

- Mais un bon roi a besoin d’une reine à ses côtés. Cette vie de

jeune homme célibataire que tu mènes te met en danger et

t’expose.

- J’ai toujours su être prudent.

- Aujourd’hui tu es un prince, quand tu deviendras roi sache que

tous les moyens seront bons pour t’atteindre.

- Je vais y réfléchir père.

- Majesté, appela l’un des gardes qui avait marché de la porte pour

se rapprocher du roi, il y a une fille dehors qui dit qu’elle a reçu

une invitation pour la cérémonie.

- Mais alors, faites-la entrer. Ne vous a-t-on pas dit qu’il fallait

laisser entrer les gens avec une invitation ?

- Le problème est que je doute que vous ayez vraiment invité cette

personne.

- Qui est-ce donc ?

- Shimaya, l’une des prostituées les plus réputées du royaume

majesté.

- Une prostituée ? Ici ?

- Je vais m’en occuper, proposa le prince Maurel.

- Tu as invité cette fille ? S’énerva le roi.

- Bien-sûr que non, je veux juste voir ce qui l’emmène ici. Je

pense qu’il vaut mieux que je la traine loin d’ici avant que nos

invités ne la remarquent.

- Les gardes peuvent faire ça. Tu ne peux pas t’échapper de ta

propre cérémonie.

- Premièrement ce n’est pas ma cérémonie mais celle du dixième

anniversaire de maman et deuxièmement je n’en aurai pas pour

longtemps.

Maurel prit congé de son père et se dirigea à l’extérieur du palais.

Il traina la jeune fille par le bras jusqu’aux écuries et passa une

main dans ses cheveux angoissé. Ils se connaissaient et visiblement

très bien.

- Que faites-vous ici Shimaya, voulez-vous me créer des

problèmes ? Salir ma réputation ? Qui vous a donné cette

invitation ?

- Je vous l’ai dérobé la nuit dernière et j’y ai ajouté mon nom.

- Savez-vous que c’est un crime de faire ça ? Vous pourriez vous

faire tuer pour une tricherie pareille.

- Je sais mais il fallait que je vous parle.

- Cela ne peut-il pas attendre ?

- venez me voir à peine une fois chaque dix jour alors non cela ne

pouvait pas attendre. Je vous aime Maurel et je sais que vous

m’aimez aussi alors pourquoi me cacher ?

- Vous plaisantez ? Voudriez-vous que je vous présente à tout le

peuple comme ma future épouse et la future reine de ce

royaume ?

L’amour est un sentiment très fort mais face au

devoir il ne vaut rien.

- Je n’aurai jamais dû vous faire confiance.

- Ne dites pas cela Shimaya, de toutes les femmes que j’ai

rencontré, vous êtes la seule envers qui j’ai été sincère et la seule

pour qui je nourris de vrais sentiments.

- Et vous vous êtes le seul homme à qui j’ai été fidèle. Je vous ai

donné mon cœur et pour vous j’ai cessé de faire la seule chose

que je savais faire.

Vous n’avez pas le droit de m’abandonner

comme ça, pas maintenant.

- Shimaya, quand je serai roi, je vous jure que je ferai tout le

nécessaire pour que mon royaume vous accepte mais pour que

cela se fasse, vous devez continuer à vous tenir droite, quitter ce

bordel pour de bon.

- Combien de fois vais-je vous dire que je n’y vais plus ?

- Un de mes hommes vous a vu y aller il y a quelques jours. Je

n’ai rien voulu vous demander car je savais que vous inventeriez

d’autres mensonges.

- Même si je vous dis ce que j’y faisais vous ne me croiriez pas

n’est-ce-pas ?

- En effet.

- Vos hommes ne vous ont pas aussi rapporté que j’y suis restée à

peine un quart d’heure ?

- Un quart d’heure c’est assez pour m’être infidèle.

Maurel ne vit pas venir la gifle de Shimaya. Furieux, il saisit ses

bras et afficha un regard menaçant.

- Vous savez pourquoi vous ne pouvez pas être reine ? Parce-que

vous n’avez aucun respect pour l’homme que vous dites aimer et

aucun respect pour la couronne. Vous vous comportez comme

une sauvage.

- Sir, appela un jeune chevalier qui depuis peu était le protégé du

prince, les gens commencent à remarquer votre absence et le

comte de Lawrence demande à vous parler.

- D’accord Karlion, répondit Maurel en ôtant ses mains des bras

de la jeune femme.

- Je dois vraiment vous parler, insista Shimaya.

- Plus tard, j’enverrai Karlion à votre demeure avec une note

demain à la première heure.

- Sir, je crains ne pas pouvoir me libérer demain, le sir Archibald

exige que nous soyons tous à l’arène dès l’aube pour un

entrainement.

- N’est-ce-pas moi qui vous entraine personnellement Karlion ?

- C’est bien vous majesté.

- Rassurez-vous mon cher ami, ce cher Archibald n’a rien à vous

apprendre que je ne vous ai déjà appris. C’est juste un

prétentieux qui a du mal à s’adapter à son nouveau titre.

- Tout était bien mieux quand c’est vous qui dirigiez les troupes.

- Malheureusement notre cher roi me préfère à ses côtés.

Les deux hommes continuèrent leur discussion tout en s’éloignant

des écuries. Shimaya ne resta pas plus longtemps et quitta le palais

quelques minutes après leur départ.

Assis à une table avec sa fiancée et deux autres invités, le prince

Jude remarqua Rubi qui était debout près du buffet.

Il s’excusa auprès de ses compagnons et marcha jusqu’à elle. Elle avait du mal

à tenir toutes les quatre coupes qu’elle avait en main.

- Laissez-moi donc vous aider, proposa Jude.

- C’est gentil, tenez donc.

Rubi tendit deux coupes à Jude qui les prit. Son regard curieux ne

resta pas inaperçu.

- Pourquoi me dévisager vous ainsi ?

- Je me demandais juste pourquoi une princesse telle que vous

préfère se servir elle-même. Tous les autres se font servir alors ?

- Comme le disait grand-mère paix à son âme, on n’est jamais

mieux servi que par soi-même.

- Dites-moi, vous arrive-t-il de sourire ? Vos sœur paraissent

généreuses, adorable mais vous vous semblez si froide et pleine

de rigueur. Vous feriez une bonne reine.

- Sauf que je ne suis pas destinée à être reine. La princesse Marina

est celle qui aura sans doute un tel privilège vu qu’elle épousera

un prince héritier.

- Ceci reste à voir, mon père est encore si jeune et si fort que j’ai

l’impression que je mourrai avant lui.

- Très drôle.

- Et pourtant cela n’a pas réussi à vous arracher un sourire. Malgré

cette mine affreuse vous restez de loin la plus belle de toutes.

- Faites attention Jude, certaines personnes insensées pourraient

croire que vous me faites la cour.

- Serait-ce si grave ?

- Vous feriez mieux de retourner vers votre fiancée, je crois

qu’elle ne sait plus rester loin de vous.

Rubi retira ses coupes des mains de Jude et alla les poser à sa table.

Son père et Rosael se servirent et la coupe du prince Maurel resta

là à attendre la fin de sa discussion avec le compte de Lawrence.

Marina se leva pour retrouver Jude devant le buffet.

- De quoi parliez-vous ? Demanda-t-elle à son fiancé.

- Oh de rien en particulier. Votre sœur est une boule de mystère.

- Ça c’est le moins qu’on puisse dire. Elle a toujours été si froide,

je plains l’homme qui l’épousera.

- Croyez-moi un tel caractère est ce qui rend certains hommes

fous. D’ailleurs je pense qu’elle ferait une incroyable reine.

- Avoir un frère à qui la couronne est destinée depuis tout petit

nous a empêchés d’avoir de telles aspirations. Nous avons pu

vivre loin de toutes ces obligations.

- Ma chère, n’oubliez pas que vous risquez de devenir reine bien

assez vite, en m’épousant.

- J’ai encore de longues années pour me préparer.

- C’est évident. Regardez de l’autre côté, on dirait que le comte de

Lawrence a fait le déplacement juste pour mettre sa fille entre les

bras de votre frère. Le pauvre, je n’aimerais pas être à sa place.

Pouvoir choisir en toute liberté la femme avec qui on désir

passer sa vie est une bénédiction.

- Vous avez totalement raison mais demander à Maurel de faire un

choix serait lui demander de remplir le palais de toute la vermine royal. Mon frère n’a aucun gout et aucune classe en matière de

femme.

- Si vous le dites princesses, si vous le dites.

Le comte de Lawrence, sa fille Iverra, le prince Maurel et son

fidèle compagnon Karlion étaient debout dans un coin de la grande

salle royale à s’échanger quelques politesses. Le comte semblait

toutefois avoir un sujet plus important qui lui tenait à cœur.

- Pouvez-vous vous séparer une minute de votre valet pour que

nous ayons une discussion plus sérieuse ? Demanda le comte à

Maurel.

- Mon valet ? Interrogea Maurel.

- Je pense qu’il parle de moi sir, avança Karlion, je vais me retirer

un moment.

- Non attendez Karlion. Sans vouloir manquer de respect au

comte, je voudrais que sa politesse sache faire la différence entre

un loyal chevalier et un valet. Karlion est un brillant jeune

homme, sans doute le seul qui un jour réussira à manier l’épée

mieux que j’ai bien pu le faire. C’est la seule personne à qui je

confierai ma vie alors s’il vous plait que pour rien au monde on

lui manque de respect.

- Oh cela va soit, nous avons tous un petit toutou à qui nous

tenons mais est-ce nécessaire qu’il participe à notre

conversation ? Il est sans doute digne de garder vos secrets mais

pour garder les miens il faudra que je le connaisse mieux. Si cet

homme était blanc comme tous les autres je comprendrais mais

il est noir, je doute qu’il vienne d’une famille noble.

- Ne vous en faites pas sir, je vais en profiter pour étancher ma

soif. Je ne serai pas loin.

Karlion se retira et marcha vers le buffet laissant le prince en

compagnie du comte et de sa fille.

- Je voulais personnellement vous présenter ma fille Iverra, une

véritable perle rare.

- Enchanté, c’est un plaisir et un honneur de vous rencontrer.

Maurel salua poliment et embrasse la main de la jeune Iverra qui

semblait très timide.

- Tout l’honneur est pour moi, répondit la jeune femme.

- J’ai éduqué ma fille en faisant très attention aux moindres

détails. Iverra est vraiment un trésor que les jeunes rois

s’arracheraient. Elle a des valeurs et un don incontestable quant

à s’agit de diriger. Elle a toujours rêvé devenir reine et

d’apporter tout son soutien et son savoir-faire à son peuple. Quoi

de mieux qu’une reine honorable pour un jeune homme tel que

vous ?

- J’avoue que j’apprécie le fait que vous ayez pensé à moi pour

votre fille mais cette façon de la vendre n’est pas forcément la

meilleure. Rien qu’en observant votre fille je peux voir toutes

ces valeurs dont vous me parlez mais plus vous en parlez, plus

elles disparaissent. Les pierres précieuses n’ont besoin d’aucune

publicité, elles se vendent toutes seules. Désormais laissez le

charme de votre fille opérer tout seul. Une femme comme Iverra

c’est une bénédiction mais un beau parent comme vous c’est

moins plaisant. Je l’ai dit et je le répète, je ne voudrais surtout

pas être impoli.

- Oh ne vous inquiétez pas, je comprends. Même les plus âgés ne

refusent pas quelques conseils.

- Et puisque le conseil vient de moi, sachez qu’il ne risque pas de

s’appliquer à moi.

Maurel se retourna vers Iverra et salua de nouveau.

- Ce fut un honneur de vous rencontrer et je vous souhaite de

trouver un époux qui sera à la hauteur de vos attentes. Veuillez

m’excuser.

- Je vous en prie.

Maurel se retira et rejoignit la table de son père. La colère noire sur

le visage du comte fit rigoler Karlion qui observait de loin. Il avait

compris que son prince avait dû remettre ce vieil homme arrogant

à sa place.

- Il est d’une arrogance ! Affirma le comte en buvant dans sa

coupe.

- Je le trouve plutôt impressionnant, contredit Iverra avec un léger

sourire. Cet homme fera un roi incroyable. Je crois que le divin

s’apprête à régner sur le royaume de Saragatt.

- C’est ce qu’on verra.

Des clins d’œil entre Rosael et Karlion. Elle semblait lui indiquer

les couloirs alors que le jeune homme tentait d’exprimer son refus.

Agacée, Rosael se leva, se retira de la salle et prit le couloir qui

menait vers les appartements.

Karlion regarda autour de lui et se décida à la rejoindre

discrètement. Quand Rosael arriva à sa porte, elle l’ouvrit et tira le

jeune chevalier à l’intérieur avant de refermer.

- Vous me faites courir un grand risque princesse, souligna

Karlion.

- Je pensais que le danger vous passionnait, murmura Rosael.

- Partir en guerre contre l’ennemi et provoquer la colère de son roi

ou d’un prince qui a placé toute sa confiance en vous sont deux

choses très différentes. Votre frère me tuerait s’il savait la

relation que j’entretiens avec vous.

- Aimer n’est pas un crime.

- Certes mais vous êtes de sang royal et moi je suis à la limite de

la noblesse.

- Mon frère vous apprécie, je suis sure qu’il serait fière

d’apprendre que sa sœur fréquente un homme tel que vous.

- Cessez de me faire de longs discours sur les classes sociales et

les races. Vous m’avez terriblement manqué.

- Je ne saurai dire à quel point vous m’avez manqué Rosael.

Karlion porta la princesse dans ses bras, marcha jusqu’à son lit et

l’y posa. Il l’embrassa tendrement et elle se retourna pour qu’il

l’aide à défaire tous les nœuds de sa robe.

Pendant ce temps Maurel vidait sa coupe en compagnie de son

père et de Rubi.

- Que voulait le comte de Lawrence ? Demanda Rubi à son frère.

- Oh tu sais, comme tous les autres il cherchait un bon parti pour

sa fille.

- Je pense que cette fille t’irait bien.

- Allez Rubi, qu’est-ce tu en sais ? Tu as le cœur tellement fermé

que même Archibald avec son égo surdimensionné ne relèverait

pas le défi de te faire succomber.

- C’est tant mieux pour Archibald, c’est un homme bien trop

arrogant pour n’importe quelle femme. Cet homme mourra seul

crois-moi.

- Continue comme ça et tu seras la suivante après lui.

- Alors, tu n’as vraiment pas apprécié cette chère Iverra ?

- La fille est charmante mais le père !

- Je m’en doutais bien. C’est pourtant un beau-père comme lui

qu’il te faut.

- Cet homme est trop dans les nuages. Si tu savais comment il a

osé traiter Karlion, comme un maudit esclave.

- S’il savait que dans l’une de tes précédentes vies tu étais

abolitionniste. Mon frère est un ange, celui qui brise les chaines

de l’esclave et fait se repentir les prostituées.

A ces mot la boisson de Maurel lui sortit presque par le nez, elle ne

l’avait pas dit par hasard ça non. Il espionna le regard de son père.

- Si je t’attrape Rubi, menaça-t-il.

- Non et non, avertit le roi. Vous allez vous calmer car nous avons

des invités.

Le roi avait compris qu’ils allaient encore une fois se pourchasser

comme à leur habitude. Rubi et Maurel étaient très proches et

adoraient se taquiner et courir dans le palais comme des enfants.

Maurel était le seul qui arrivait à faire rire sa sœur et le seul avec

qui elle se sentait en confiance.

Il ne lui racontait pas ses secrets mais il ne les lui cachait pas. Plus

d’une fois elle l’avait surpris avec Shimaya et n’avait fait aucun

commentaire.

- Suis-moi, ordonna Maurel à sa sœur, nous allons ouvrir le bal.

- A vos ordres futur roi.

Maurel invita sa sœur à danser et dès qu’ils firent leurs premiers

pas, Maurel se sentit mal. Il plaça sa main sur sa poitrine et

inquiète sa sœur lui demanda ce qui n’allait pas.

Quelques secondes après il s’écroula au sol le regard vide. Le

médecin de la cour se précipita vers lui et toute la salle debout dans

un silence absolu attendait que le médecin se prononce. Le roi était

debout aux côtés de Rubi. La famille du jeune prince l’avait

encerclé mais Rosael était absente.

- Il est mort, annonça le médecin, le prince Maurel Jordy CAMBOG FRANCIS DE LAZARIOS est mort.

Continuer

Inspirés de vos vus

Autres livres par Sophia Story

Voir plus
Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre