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Achetée par la Rage : La Captive du Loup alpha

Achetée par la Rage : La Captive du Loup alpha

Histoires TV

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Chapitres

J’ai été vendu aux enchères pour ma virginité. Jusqu’à ce qu’un loup beaucoup plus âgé m’attrape sans payer. C’est un loup solitaire grincheux qui a perdu son sang-froid lorsqu’il m’a vu aux enchères. Il m’emmène dans sa maison isolée dans les bois et je suis terrifiée par ce qu’il va faire. Est-ce qu’il me mangera pour le dîner ? Ou a-t-il d’autres projets pour moi ? Il est entré comme un nuage de rage et m’a arraché à mes ravisseurs. Il grogne et aboie après moi, et dit qu’il s’en fiche. Mais j’ai vu la façon dont il me regarde quand il pense que je ne le remarque pas. Je sens qu’il y a un cœur sous la grogne. Il dit qu’il est trop vieux pour moi, mais la chaleur n’est pas contenue par notre écart d’âge. La chaleur devient plus chaude lorsqu’elle ne peut pas s’échapper de ces quatre murs. Cela consume tout lorsque deux loups cèdent à leurs sentiments primaires. Et alors que nous nous rapprochons et que ses mains commencent à vagabonder, je me demande… Le loup solitaire clamera-t-il mon innocence ? Les femmes de la meute des Silvercoast Wolves ont une vie qui donne envie. Ils vivent dans une belle petite ville, sont entourés des mecs les plus sexy de la côte, et une fois qu’ils ont trouvé le véritable amour, leurs amis ne reculeront devant rien pour leur plaire. Envie de venir visiter ?

Chapitre 1 Chapitre 1

Le silence du souffle de l'hiver fit taire la forêt. Une fine couche de neige recouvrait le sol sous les pas de Claude, de délicats cristaux écrasés sous les semelles de bottes soignées. Il avait vécu dans ces bois la moitié de sa vie, il connaissait les tenants et les aboutissants des cèdres et des pins, le flux du terrain et comment les collines s'inclinaient progressivement vers le ruisseau qui coulait en sens inverse.

En tant que loup, Claude pouvait traquer et tuer toutes les proies qu'il rencontrait, et pouvait même trouver le gibier le plus rare en plein hiver. Mais maintenant, à l’aube du printemps, les animaux étaient nombreux et sortaient de leur cachette pour la saison de chaleur renouvelée. Claude avait croisé les traces du cerf tôt ce matin-là, seulement une heure après s'être réveillé à l'aube et s'être aventuré dans la forêt endormie. C'était le signe que la chasse serait aujourd'hui bonne, celle qu'il attendait après un hiver plus dur que d'habitude.

Les traces étaient trop faciles à repérer dans la neige et la boue aux endroits où elle avait fondu. Il pouvait dire que la bête était grosse aux traces profondes laissées derrière lui, et la chasser comme un loup n'aurait été aucun défi pour lui. Il avait besoin de viande, mais la chasse était l'une des rares choses qui lui plaisaient encore, et c'était le défi de chasser seul le gibier qui avait permis à Claude de s'épanouir pendant vingt ans en tant que loup solitaire.

Le frisson de la chasse ne s'est jamais estompé.

Parfois, c'était encore plus alléchant lorsque la proie était plus intelligente que lui. Hélas, cela était rarement possible, alors il augmenta le défi en chassant dans son corps humain. Bien qu'il ait encore des sens améliorés par rapport à la plupart des humains, ces sens étaient émoussés par rapport à ceux de sa forme de loup. La chasse en tant qu'homme exigeait autant de finesse que lorsqu'il était loup, mais elle faisait appel à des facultés différentes, et Claude aimait tester son courage dans les deux. Il devait rester alerte pour survivre seul.

Le mâle s'est déplacé rapidement et Claude a aperçu le 6 points à deux reprises au cours de sa poursuite, mais il n'a pas pu se mettre en position pour l'abattre. Il était implacable dans sa poursuite, suivant finalement les traces le long de la pente vers le ruisseau, se rapprochant de son prix à chaque pas. Il l'avait suivi pendant des kilomètres et ne le lâcherait pas facilement.

Claude était un solitaire de bout en bout, et il ne pouvait compter que sur lui-même pour survivre. S'il ne parvenait pas à tuer rapidement, il ne mourrait pas de faim, mais il ferait face à la honte personnelle de devoir compter sur les commodités du monde humain pour le maintenir en vie. C'était en partie sa fascination pour le monde humain qui l'avait poussé à l'exil après avoir été battu à mort, alors maintenant il ne s'approchait des humains que lorsqu'il n'avait pas d'autre choix.

Il avait toujours tendance à toucher à des choses qui ne lui appartenaient pas, mais avant son exil, il se croyait au-dessus des lois. C'était un jeune homme brillant qui croyait pouvoir prendre tout ce qu'il voulait et s'en tirer sans problème.

Son exil était la première fois qu'il faisait face à des conséquences aussi désastreuses pour ses actes. Avec le recul, il avait mérité sa punition, mais à l'époque, il avait été indigné par la façon dont sa meute l'avait traité. Il a affirmé qu'il était puni pour être tombé amoureux ; en réalité, il avait volé trop près du soleil et s'était brûlé.

Maintenant, il survivait grâce à son extérieur bourru et à la peur qu'il inspirait aux gens qui tentaient de le défier et de prendre ce qui lui appartenait : sa maison.

Au bas de la colline, à travers les arbres, des tas de neige avaient glissé pour se déposer sur les berges du ruisseau en amas glacés. Le cerf se tenait la tête penchée vers l’eau glacée qui coulait sur les rochers. Ses bois flottaient à quelques centimètres au-dessus de l'eau pendant qu'il se reposait tranquillement, probablement fatigué de la longue poursuite endurée par la persévérance de Claude. De l’autre côté du ruisseau, la clairière était recouverte d’une épaisse couche de neige qui scintillait dans la lumière du matin comme des diamants de cristal. Un seul sycomore se dressait fièrement à une extrémité de la clairière, son tronc tordu vers le haut en deux branches squelettiques et sans feuilles distinctes.

Claude leva son arc de son dos, encocha une flèche et tira soigneusement la corde. Il inspira, retint son souffle tout en visant l'épaule du cerf, avec l'intention de percer le cœur. Il sentait déjà le goût du rôti juteux qu'il allait dévorer une fois que la viande du chevreuil aurait eu le temps de se déposer, et il salivait d'impatience...

Des hurlements retentirent au loin. Le cri du loup résonna dans la clairière et la tête du cerf se releva et il s'enfuit juste au moment où Claude expirait et lâchait la flèche. La flèche fila dans les airs, frappant les rochers où se tenait le cerf.

L'animal bondit au-dessus du ruisseau et traversa la clairière, disparaissant derrière le sycomore et dans les bois de l'autre côté. À d'autres moments, Claude aurait pu être énervé d'avoir raté son tir, mais il était trop concentré sur le bruit du loup.

Il n'y avait pas de loups dans ces bois. Personne sauf Claude.

Il vivait ici comme un loup solitaire depuis qu'il avait été exilé de sa meute. C’est le territoire qu’il a fini par revendiquer pour lui-même, car il n’y avait personne ici pour rivaliser avec lui alors qu’il était encore faible et en convalescence. Au fil des années, il avait dû se battre et défendre ses droits sur ses terres, mais c'était longtemps après qu'il avait retrouvé ses forces. Il a toujours gagné. Il n'a eu aucun problème avec ses voisins depuis plus de cinq ans. D'autres métamorphes loups passaient parfois par là, mais la plupart respectaient ses prétentions et poursuivaient leur voyage sans lui causer de problèmes. La plupart des autres habitants de cette région – métamorphes, surnaturels, humains ou autres – savaient que les bois appartenaient à Claude et n'osaient pas pénétrer sur son territoire sans craindre les conséquences de sa colère. Qu'ils sachent ou non qu'il était un métamorphe, des histoires circulaient dans ces régions à propos du loup noir de jais qui rôdait dans les forêts comme un spectre.

Ce hurlement, cependant, n’était pas totalement inconnu. Il avait entendu le même cri il y a deux jours : le même jour où les étrangers avaient commencé à entrer dans les bois.

Il y en avait eu davantage ces derniers temps, entrant et sortant sur son territoire mais sans tenter de revendiquer ou de se battre pour l'obtenir. Claude avait vu leurs empreintes de bottes dans la neige, mélangées à quelques autres empreintes de pattes qui lui disaient qu'ils étaient des métamorphes comme lui. Il n'avait encore retrouvé aucun d'entre eux, malgré tous ses efforts. Pourtant, à cet instant précis, ils semblaient si proches. Pouvait-il les attraper maintenant et comprendre ce qu'ils faisaient ?

Du plus profond de lui, son loup se contractait et avait envie de sortir, comme un chien coincé dans une cage. Il voulait céder. Il serait capable de mieux suivre ces personnes mystérieuses grâce à ses sens de métamorphe améliorés, mais Claude ne voulait pas vraiment se rapprocher beaucoup plus sans savoir à quoi s'attendre, et il ne voulait pas vraiment lâcher son arc et des vêtements au milieu de la forêt et je dois revenir chercher tout cela plus tard. Et comme il n'avait pas encore réussi à rattraper ces métamorphes, il semblait probable qu'il devrait parcourir une grande distance juste pour avoir une chance de les rattraper.

Rien de tout cela ne lui donnait une idée de la raison pour laquelle ils traînaient sur son territoire.

Les pieds de Claude commencèrent à descendre la colline en direction du hurlement, et il dit au revoir à toute chance qu'il avait d'abattre ce mâle. Ce n’était pas censé arriver ; il survivrait encore une semaine avant de devoir céder et se rendre dans une épicerie humaine.

Les étrangers pensaient-ils que ce territoire était inoccupé ? Il faudrait qu'il leur enseigne autrement si c'était le cas.

Claude se faufilait à travers les arbres et les buissons, ses pieds crissant sur les feuilles enneigées. Il s'arrêtait toutes les quelques minutes pour renifler et écouter tout signe des intrus, et tandis que son loup devenait de plus en plus agité à chaque pas, l'odeur des intrus était au mieux douce. Ils avaient traversé ces arbres à un moment donné, mais pas avant plusieurs jours. Ce devait être là qu'ils s'étaient rassemblés tout ce temps, après la clairière que Claude ne prenait normalement pas la peine d'aller au-delà à moins d'avoir désespérément besoin de nourriture.

À chaque pas, une pression augmentait dans sa poitrine jusqu'à ce qu'il ait l'impression qu'il était sur le point d'éclater. Claude ne pouvait pas laisser sortir le loup. Pas encore.

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