Login to Kifflire
icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
Une Vie, Un Destin

Une Vie, Un Destin

FLORAISON

5.0
avis
5.3K
Vues
20
Chapitres

Nous sommes dans un petit village à l'ouest du Cameroun appelé BALE où vit la famille Esso. BALE est situé dans la zone Nord-Ouest de la forêt du bassin du Congo. La végétation est essentiellement forestière. Le cacao et le café sont les principales ressources. Le village BALE se caractérise par une forte population ancrée sur les coutumes et les croyances ancestrales. Les villageois sont là plupart des hommes polygames travailleurs dans les champs et des femmes très soumises ménagères. Ce petit village possède une école primaire et une école secondaire, peu de femmes y vont car d'après leurs coutumes, la place de la femme est à la maison auprès de ses enfants et de son mari. Papa Esso est polygame, il a deux femme la première s'appelle OUMOU, elle a 2 enfants qui sont Souley (20 ans) et Awa (24 ans). La deuxième femme s'appelle ASSIBA, elle a une fille au nom de Maya. Maya a 15 ans, elle va à l'école en classe de seconde. C'est une jeune fille très intelligente qui rêve de devenir médecin plus tard. Ça n'a pas été facile de convaincre son père de la laisser aller à l'école. Aujourd'hui elle se réjouit d'avoir pu avoir son BEPC l'année passée et compte l'année prochaine composer le probatoire. La concession de papa Esso est grande chaque femme à sa case. Entre les deux ce n'est toujours pas la grande joie entre jalousie, conflits et méchanceté. Par contre, entre les enfants tout se passe bien Maya respecte ses frères aînés et ils la dorlote au déprimant de leur maman Oumou. Awa est mariée depuis quelques années et de temps en temps elle est chez ses parents comme ce jour. Maya rentre des classes étant très heureuse elle saute dans la cour et traverse des sacs et aliments dans la cour pour entrer voir sa mère dans sa chambre

Chapitre 1 1

Nous sommes dans un petit village à l'ouest du Cameroun appelé BALE où vit la famille Esso.

BALE est situé dans la zone Nord-Ouest de la forêt du bassin du Congo. La végétation est essentiellement forestière. Le cacao et le café sont les principales ressources. Le village BALE se caractérise par une forte population ancrée sur les coutumes et les croyances ancestrales. Les villageois sont là plupart des hommes polygames travailleurs dans les champs et des femmes très soumises ménagères. Ce petit village possède une école primaire et une école secondaire, peu de femmes y vont car d'après leurs coutumes, la place de la femme est à la maison auprès de ses enfants et de son mari.

Papa Esso est polygame, il a deux femme la première s'appelle OUMOU, elle a 2 enfants qui sont Souley (20 ans) et Awa (24 ans). La deuxième femme s'appelle ASSIBA, elle a une fille au nom de Maya. Maya a 15 ans, elle va à l'école en classe de seconde. C'est une jeune fille très intelligente qui rêve de devenir médecin plus tard. Ça n'a pas été facile de convaincre son père de la laisser aller à l'école. Aujourd'hui elle se réjouit d'avoir pu avoir son BEPC l'année passée et compte l'année prochaine composer le probatoire. La concession de papa Esso est grande chaque femme à sa case. Entre les deux ce n'est toujours pas la grande joie entre jalousie, conflits et méchanceté. Par contre, entre les enfants tout se passe bien Maya respecte ses frères aînés et ils la dorlote au déprimant de leur maman Oumou. Awa est mariée depuis quelques années et de temps en temps elle est chez ses parents comme ce jour.

Maya rentre des classes étant très heureuse elle saute dans la cour et traverse des sacs et aliments dans la cour pour entrer voir sa mère dans sa chambre

Maya : maman ohh

ASSIBA : oui tu es rentrée

Maya : oui. On a remis les feuilles j'ai eu une bonne note je suis sur de passer en classe supérieure quand je regarde mes notes

ASSIBA : c'est bien

Maya : je serais encore première maman tu vas voir. J'ai trop hâte d'aller en classe de première, on dit que c'est difficile maman c'est vrai ?

ASSIBA : tu sais que je ne suis pas allée à l'école donc je ne sais pas.

Maya : en tout cas ça ne me fait pas peur.

ASSIBA : ma chérie il faut qu'on parle

Maya : de quoi ? J'ai d'abord faim maman attend je mange d'abord. C'est maman Oumou qui a préparé ou c'est toi

ASSIBA : c'est moi tu vas voir ta nourriture à la cuisine

Maya : ok. Euhh j'ai vu les sacs de nourritures dehors qui est venu avec ?

ASSIBA : c'est justement de ça que je voulais te parler

Maya : en quoi ça me concerne

ASSIBA : vient t'asseoir

Maya s'est assise près de sa mère

ASSIBA : ma chérie nous t'avions dit que tu allais fréquenter pour un temps et après tu iras en mariage

Maya : oui et ?

ASSIBA : monsieur Diallo est venu payer ta dot c'est ça qui est dehors

Maya : ah non maman pas ça non non non maman ne me faites pas ça

ASSIBA : ma chérie tu sais que ça devait arriver tôt ou tard

Maya : mais maman je dois finir l'école et en plus je suis encore petite pour me marier maman

ASSIBA : tu n'est pas petite tu es une femme à ton âge on se marie et tu le sais pourquoi ça t'étonne

Maya : non maman je refuse j'ai seulement 15 ans c'est petit je ne suis pas une femme

ASSIBA : ne commence pas hein. Je ne veux pas de problème avec ton père, tu sais très bien comment ça se passe ici. Ta dot a été payé et demain il viendra te chercher

Maya : quoi ? Demain ?.mais je n'ai même pas fini l'école

ASSIBA : c'est la fin de l'année tu as déjà composé et d'ailleurs même l'école la était un perd temps. Ça ne pourra rien t'apporter or le mariage ma chérie tu vas plus grandir tu auras ta case et tout ce que tu voudras. Monsieur Diallo a beaucoup de plantation il pourra t'en donner une

Maya : je sais qu'il a déjà deux femmes donc je serais là troisième

ASSIBA : oui et la plus aimée. Les dernières femmes sont toujours choyées, regarde comme moi ton père me gâte c'est pour ça que Oumou est jalouse. Je t'assure que tout va bien se passer

Maya : je n'arrive pas à croire que tu acceptes ça maman. J'ai très mal

Elle se lève et va dans sa chambre en courant, elle ferme la porte et tombe sur le lit. C'est vrai que ce mariage ne l'étonne pas elle savait que ça devait arriver un jour mais elle ne pouvait pas savoir que ça allait être si proche, elle voulait finir l'école avoir au mois son bac ou même avoir au plus 18 ans pour être donné en mariage mais c'était sans compter sur les décisions drastiques de son père qui ne faisait qu'à sa tête, et personne ne peut aller contre ses décisions. Sa porte s'ouvre sur sa grande sœur Awa

Awa : ehh ma puce pourquoi tu pleures lève toi

Elle vient l'aider à se redresser, elle s'assoit

Awa : sèche tes larmes qu'est ce qu'il ya

Maya : papa veut m'envoyer en mariage tu trouves ça normal ? Je n'ai que 15 ans

Awa : ma chérie c'est normal ça se passe toujours comme ça ici et tu le sais. Je me suis mariée quand j'avais ton âge et regarde moi aujourd'hui je vais bien et je suis bien dans mon foyer même comme mes coepouses veulent me casser la tête mais je suis la première femme et c'est moi qui commande

Maya : tu parles pour toi. Moi ça ne m'arrange pas je ne veux pas de ce mariage je veux finir l'école

Awa : on ne contredit pas papa tu le sais. Je te conseille de l'accepter tu verras au début ça serait dur mais après tu vas t'habituer

Maya : je ne peux pas c'est un vieux homme il a quoi 60 ans ou plus

Awa : non pas tant que ça il doit être dans la cinquantaine mais on s'en fout ça ne compte pas. Ce qui compte c'est ton bonheur et tu dois faire honneur à tes parents c'est comme ça. J'espère que tu ne veux pas être renié de papa parce que tu t 'es opposée

Maya : non

Awa : voilà. C'est rien ma chérie tu pourras avoir la chance que tes coépouses sont sympas

Maya : et si elles ne le sont pas

Awa : ah tu restes dans ton coin. Monsieur Diallo a une grande cour tu restes chez toi.

Maya : je ne connais même personne dans son village c'est loin d'ici et si j'ai un problème je vais alerter qui ? Il ya même pas de téléphone comme en ville toi au moins tu es mariée ici à côté moi je serais très loin

Awa : ah ma chérie l'école t'a gâté ah oui voilà pourquoi on demande aux femme de.ne pas aller à l'école. Bref tu es une grande fille tu sauras te débrouiller.

Maya se jette de nouveau sur le lit et recommence à pleurer, tant dis que Awa l'a console.

Dehors son grand frère Souley revient des champs il va dans la case de sa mère, elle dégraine le maïs.

Souley : bonsoir maman

Oumou : bonsoir. Tu rentres sans provisions

Souley : oui je n'ai rien trouvé. Je demande hein qui a ramené ces sacs dans la cours

Oumou : monsieur Diallo est venu doter Maya

Souley : quoi ?la doter

Oumou : oui. Pourquoi tu cries

Souley : waouhh. Je suis étonné je croyais que papa allait là laisser fréquenter

Oumou : stuippp. L'école la était une erreur cette fille est devenue malpolie depuis qu'elle a commencé l'école elle fait comme si elle connaissait trop stuippp. J'avais dis à votre père de ne pas l'envoyer à l'école il est allé écouter les conseils de sa précieuse femme stuippp

Souley : hummm. Comment elle a pris la nouvelle ?

Oumou : je ne sais pas ta sœur est avec elle

Souley : ok je vais la voir.

Oumou : pourquoi ?

Souley : parce que c'est ma petite sœur et elle doit être dévastée

Oumou : et ça fait quoi sa mère qui l'a mal élevé va la consoler reste plutôt ici m'aider

Souley : je t'ai déjà demandé de ne pas nous mêler à tes histoires que tu as avec maman ASSIBA ça ne nous regarde pas. Je vais regarder ma sœur ensuite je viens t'aider.

Il est sorti pour se rendre dans la case de maman ASSIBA. Il va directement dans la chambre de Maya et ouvre la porte

Souley: je peux ?

Awa : ah c'est bien que tu sois là tu vas m'accompagner chez moi j'ai un gros sac que je traîne au sol

Souley : je suis fatigué fait comme si tu ne m'as pas vu. C'est comment Maya

Maya : mal

Souley : j'imagine

Awa : je te laisse avec elle peut-être que tu trouveras les mots pour la consoler

Elle s'est levée et est sortie, son frère a pris sa place

Souley : papa ta eu hein

Maya : comment je peux faire pour ne pas accepter

Souley : ne cherche pas à défier papa tu le connais suffisamment

Maya : je ne veux pas le défier je veux juste lui demander d'attendre un peu je grandit encore

Souley : tu vas te placer ou pour parler à papa tu m'amuses hein. Tu n'as pas le choix. Regarde le bon côté des choses tu seras dans une grande maison j'ai même appris qu'il s'est acheté une moto si tu te comporte bien peut-être qu'il t'offrira une bicyclette

Maya : je ne veux rien je veux fréquenter Souley je veux aller à l'école je veux faire des grandes écoles avoir des diplômes être médecin

Souley : tu rêves beaucoup jeune sœur. Ici au village on fonctionne selon nos coutumes, tu as eu la chance d'aller à l'école ce que beaucoup de filles n'ont pas eu, quand tu parles de grandes écoles la qui va payer ça ? Tu me fais rire hein. Ici c'est le mariage qui détermine la grandeur d'une femme. Et tu vas le prouver en allant fonder ta famille

Maya : stuippp.

Souley : ne soit pas Vilaine. J'ose croire que l'école où tu es allé ne t'a pas appris à désobéir à tes aînés et particulièrement à tes parents. Je te laisse, tu as sûrement des affaires à arranger. Soit forte petite sœur je veux te voir après quelques mois déjà beaucoup

Maya : on dit grasse et non beaucoup

Souley : ah tu as compris. Soit sage d'accord

Maya : d'accord

Il est sorti. Maya est bouleversée, elle ne sait plus quoi faire. Elle sait qu'il sera impossible d'aller à l'encontre des recommandations de son père mais néanmoins elle espère lui parler à son arrivée.

Awa est sur le point de partir elle va dire au-revoir à maman ASSIBA dans sa cuisine

Awa : maman tu prépares encore ?

ASSIBA :. Non je chauffe pour ton père il.va bientôt revenir. Tu vas déjà ?

Awa : oui.

ASSIBA : bonne route alors tu salut ton mari et les enfants

Awa : d'accord maman. Il faut bien conseiller Maya elle est perturbée

ASSIBA : ça va lui passer

Awa :je l'espère

Elle est rentrée dans la case.de sa mère

Awa : maman je dois partir il se fait tard

Oumou : comment va Maya

Awa : mal elle est troublée. Elle fait des caprices mais je crois que c'est la peur

Oumou : ce ne sont pas des caprices, cette petite a été mal élevée. Si elle n'était pas allée à l'école elle n'allait pas se.comporter de la sorte

Awa : hummm. J'espère qu'elle aura une bonne vie comme moi je le lui souhaite

Oumou : aucune femme qui est allée à l'école n'aura une bonne vie de couple elle ne sera pas soumise je te dis. D'ici quelques mois tu vas comprendre les échos de ce mariage

Awa : ah maman toujours aussi négative. Je pars ohh Souley pardon mon père accompagne moi je vais te donner quelques pièces

Souley est arrivé et a porté son sac

Awa : quand on parle de pièces tu cours eh ah. Bye maman je viendrais prendre ma part de nourriture quand papa va partager la dot de Maya

Oumou : je lui dirais

Elle est partie. Quelques minutes après, papa Esso est rentré sur sa moto. Il est allé dans la case de ASSIBA et a pris place pour manger vu que son repas a déjà été servi. Maya ayant suivi son arrivée, est allée le voir. Elle est debout à la porte

Maya : bonsoir papa désolé de te déranger quand tu manges est ce que je peux te parler.

Papa Esso : tu as causé avec ta mère ?

Maya : oui papa

Papa Esso : et tes affaires sont déjà arrangées ?

Maya : euhh pas encore

Papa Esso : qu'est ce que tu attends

Maya : papa je voulais te parler de ça. Bon en faite c'est une proposition pas que je ne respecte pas ta décision bien sûr que si je suis d'accord mais papa est ce que tu peux m'accorder encore quelques années soit 2 ans pour que je finisse l'école avant d'aller en mariage ? C'est juste une proposition ne prend pas mal

Papa Esso : je demande hein l'enfant ci est née quand pour me faire des propositions ? C'est Oumou qui avait raison je n'aurai pas dû t'envoyer à l'école je ne sais pas quel diable est passé dans ma tête pour que je cède à ton envie de fréquenter jusqu'à tu veux contourner une décision que j'ai prise. Maya tu ne me respecte pas ?

Maya : si papa je te respecte beaucoup

Papa Esso : tu as intérêt si tu ne veux pas que je te renié

Maya : excuse moi papa je ne pourrai jamais te désobéir

Papa Esso : tant mieux. Va donc faire ton sac. Demain monsieur Diallo viendra te chercher de bonne heure

Maya : d'accord papa

Elle est partie avec le cœur lourd. Ses larmes ont continué à descendre seuls, il est impossible de discuter les décisions de son père. Le respect dans le village BALE est de rigueur. Pendant qu'elle faisait son sac elle a suivi des bruits à sa fenêtre, d'habitude ces bruits sont de sa copine jasmine. Elle va ouvrir la fenêtre et justement c'est elle.

Jasmine : eh tu fais quoi

Maya : hummm ma copine c'est grave

Jasmine : qu'est ce qui se passe tu m'as l'air triste

Maya : je le suis. Mon père m'a donné en mariage

Jasmine : ah mais c'est bien tu es déjà une grande.fille

Maya : je suis un enfant j'ai seulement 15 ans et mon futur mari en a plus

Jasmine : ça fait quoi. Tu seras une femme. Réjouis-toi.

Maya : et l'école ? Tu crois qu'il va me laisser continuer ?

Jasmine : ma copine laisse l'école et occupe toi de ta famille. Moi je vais en mariage dans 3 mois

Maya : mais tu es plus jeune que moi

Jasmine : Dans deux mois j'aurai déjà 15 ans. Tu vas vivre ou ?

Maya : le village voisin. C'est loin d'ici on ne se verra pas pendant longtemps

Jasmine : dommage. Tu vas me manquer

Maya : toi aussi.

Jasmine : le jour où tu arrives au village tu va demander à ma mère ou je vis elle va t'indiquer

Maya : d'accord. En espérant que je ne sois pas déjà morte

Jasmine : Pas du tout. Bye alors

Maya : bye

Elle est partie et Maya a refermé la fenêtre. Elle a pris ses cahiers et se demandait si elle va les mettre dans son sac sa mère est entrée

ASSIBA : tu n'as pas fini ?

Maya : non je vais aller avec mes cahiers et livres peut-être que je pourrais continuer l'école.

ASSIBA : comment vas-tu gérer ton foyer et l'école Maya laisse ça ici. Dépêche toi de ranger tes choses prend le nécessaire et tu vas manger tu te couches tôt pour être en forme le matin

Maya : d'accord. Maaa tu vas venir avec moi ?

ASSIBA : faire quoi

Maya : m'aider à m'installer. J'aurai besoin de toi

ASSIBA : ma chérie si on t'envoie en mariage c'est parce qu'on a jugé que tu es déjà une grande fille qui peut se débrouiller toute seule. Je te sais capable ne t'inquiètes pas tout ira bien.

Maya : et s'il ya un problème, si j'ai besoin de conseils si mes coépouses ne m'aiment pas maman je vais parler avec qui

ASSIBA : à ton mari. Il n'y a qu'à lui que tu pourras faire confiance. Je me suis renseigné sur ses coépouses elles sont gentilles et la deuxième est très jeune vous pourrez être copines.

Maya : ah que les ancêtres m'aident. Maman et quand il va vouloir me toucher je fais comment

ASSIBA : tu voulais faire quoi ?.c'est ton mari c'est normal qu'il te touche.

Maya : mais je ne connais pas

ASSIBA : avec le temps tu vas apprendre. Je te laisse finir

Elle est partie. Maya n'est pas satisfaite des réponses que lui donne sa mère, elle voulait être plus édifiée sur l'acte sexuel sur le comportement qu'elle aura avec son mari tout ce qu'elle devra apprendre,tout ce qu'elle devra rencontrer dans son foyer elle aurait voulu que sa mère lui en dise plus mais non elle ne lui dit rien. Maya va rentrer dans une nouvelle vie ou elle ne maîtrise rien, et se demande comment elle va s'en sortir. Elle a finalement mis ses cahiers et livres dans le sac même si elle ne va pas continuer l'école, elle va les lire de temps en temps et se ressasser les bons moments passés à l'école.

Continuer

Autres livres par FLORAISON

Voir plus
RUPTURE

RUPTURE

Romance

5.0

Je m'appelle Destiny, ah oui mon prénom me plaît trop ça fait genre stars quoi hihihi. je suis une fille ou alors un femme de 32 ans, célibataire sans enfant et boss comme commercial dans une assurance. Je peux dire que je gagne bien ma vie mais ça ne me suffit pas. J'ai un teint clair sans maquillage, forme généreuse comme une vraie africaine, j'ai un piercing au nez c'est sexy je trouve. Je fais 1m69 pour 78 kilos. Pour dire vrai, ce sont mes fesses qui pèsent le plus mdr. ... Je vis dans un appartement avec ma meilleure amie Julia. C'est ma Juju comme on dit chez nous, on se connait depuis plus de 15 ans, du coup elle est comme une sœur pour moi. Je n'ai pas de frère ni de sœur, ne me demandez pas pourquoi je n'en sais rien. Je pense que je vais poser cette question à ma mère la prochaine fois que je la verrais. Mes parents sont divorcés depuis des années, je pense que je n'avais pas plus de 15 ans. Ma mère ne s'est plus remariée et mon père, ah je sais pas. Bref, passons sur eux. Je peux dire que j'ai tout ce que je veux matériellement parlant mais au fond de moi je me sens seule. Je n'ai pas de petit ami, or j'aimerais bien avoir un homme comme mes collègues, la plupart de mes amis mais je n'ai personne. Tous les hommes qui viennent vers moi c'est par intérêt et quand ils constatent que je ne suis pas du genre à entretenir un homme ils s'en vont pffff ca me saoul. je suis fatiguée d'avoir des relations sans lendemain oui parce que parfois je vais en boîte de nuit et je rentre avec un gars finir la soirée en beauté mais c'est juste pour me satisfaire rien de sérieux. Je n'ai plus envie de fonctionner comme ça je veux aussi un homme à moi. Je suis dans ma voiture pour la maison j'ai bien envie d'acheter un bon vin blanc que je vais boire et me saouler devant la télé. Je pense à Julia c'est aujourd'hui qu'elle revient de son weekend passé chez son petit ami donc pas possible de me saouler. J'envie souvent ma copine par rapport à sa relation avec John depuis 1 an déjà. C'est la première fois qu'elle vit une relation d'un an, elle est très contente et espère que ça aboutisse au mariage. Je le lui souhaite dans tous les cas. L'immeuble où je suis possède un parking, je gare donc ma voiture et sort. Il y a déjà quelques voitures garées au parking, mes voisins sont déjà rentrés. La plupart de mes voisins sont des hommes mariés, et les quelques célibataires sont chelou on dirait des vampires on ne les voit jamais. Je prend mon sac et bloque les portières. Je monte jusqu'au 2e' c'est une chance que nous ne sommes pas au 4e c'est la galère pour monter chaque jour. La porte est entrouverte j'entre

L'ACCORD

L'ACCORD

Aventure

5.0

Je m'appelle FOKOU Daniel, jeune homme célibataire de 34 ans sans enfants. je travaille dans un journal, plus précisément la presse écrite vous savez le genre qu'on lit le matin au bureau ou à la télé ou même dans les kiosques. Je suis assistant de la directrice générale depuis 3 ans. J'aime beaucoup mon travail ça me pasionne mais j'aimerais évoluer pourquoi pas être éditeur ou même rédaction, je fais tout pour avoir une promotion mais rien à l'horizon. Je me sens bien dans mon lieu de service mes collègues sont sympas on s'amuse super bien . Par contre la directrice, mon Dieu c'est une personne atypique je vous assure qu'elle fait peur à tout le monde. Moi même je me demande comment j'ai fais pour la supporter durant toutes ces années' cette femme terrorise pratiquement tout le monde au service. Quand elle n'est pas la nous sommes heureux on s'amuse et s'éclate mais quad elle est là l'entreprise est comme un cimetière chacun est concentré devant sa machine. Cette femme est comme une sorcière, il est impossible de savoir quand elle est heureuse ou pas d'ailleurs même je ne me rappelle pas de la dernière fois que je l'ai vu rire. En passant elle s'appelle Robyn le prénom des hommes même, son nom est difficile à prononcer du coup ça m'énerve elle est compliquée comme son nom. Elle n'est pas du pays c'est une Sud Africaine, c'est comme si elle est tombée du ciel elle est toujours seule, je n'ai jamais vu un membre de sa famille. Sérieusement elle me fait peur. Je supporte encore à cause de l'amour que je porte pour mon travail et aussi je sais qu'elle a toujours besoin de moi, elle sait qu'elle peut compter sur moi à tout moment je suis son plus proche collaborateur. Figurez vous qu'elle m'appelle souvent à 6h pour ne pas oublier de lui prendre son café ou même me demander où se trouve un dossier. C'est chiant parfois j'ai envie de lui donner un coup de poing ou même de mettre du poison dans son café. Je ne comprends pas pourquoi une femme peut être si amère, fade, aigri et ça l'a rend Vilaine or elle est bien jolie. Me voici en route qui court pour arriver au bureau, c'est un lundi si elle arrive avant moi je suis mort. Ma voiture est en panne obligé de prendre un taxi et vous savez comment le matin les embouteillages nous manque de respect. Je suis arrivé à l'entreprise, nous sommes situés au troisième niveau dans un immeuble de la ville. J'entre vite dans l'ascenseur et monte au 3e étage. Dès que j'arrive je me dirige vers la machine à café je lui prend ce qu'elle aime et je prend aussi pour moi. En me tournant je me bouscule avec un collègue et l'un des café tombe et se verse

PRÉCIEUSE

PRÉCIEUSE

Moderne

5.0

Dans la ville de Douala, plus précisément au quartier Bonapriso, l'un des quartiers huppés de la ville, vit un couple CHRISTAL âgée de 28 ans, grande de taille avec un corps très fin, elle est qualifiée comme étant une personne très forte, travailleuse aimable, sûr d'elle, très attachée à sa carrière et rêve de devenir internationale. Certains disent d'elle qu'elle est hautaine et se prend la grosse tête à cause de la belle vie qu'elle mène elle nargue ceux qui n'ont pas '' réussi'' et qui ne sont pas fiancé avec un homme riche comme elle ; son fiancé PATERNE âgée de 38 ans, assez grand et robuste. Il est qualifiée comme étant une personne de fort caractère, colérique, bosseur et très habille dans le travail. Certains se plaignent qu'il est hautain, égoïste, impoli et irrespectueux vu qu'il côtoie certaines personnalités de ce pays. Ils ont aménagé ensemble il ya 3 ans juste après la dot de Christal. Ils sont en couple depuis 5 ans déjà. Paterne est un homme d'affaire qui travaille dans l'import et export, aussi il voyage beaucoup à cause de ses multiples affaires. Christal quant à elle est mannequin depuis l'âge de 22 ans. Avec l'aide de son fiancé, elle a su se faire des relations et monter en grade dans son activité, elle voyage aussi beaucoup et affectionne surtout la vie de luxe que son fiancé lui apporte quotidiennement. Christal vient d'une famille démuni, avec un père instituteur à la retraite, une mère femme au foyer et son petit frère Loïc âgé de 22 ans qui vit encore chez ses parents, Christal aide ses parents comme elle peut ainsi que son fiancé qui n'hésite pas souvent à leur apporter son soutien financier. Paterne par contre vient d'une famille moyen. Ses parents n'étaient pas riches mais ils se suffisaient largement. Son père, un ancien fonctionnaire est décédé il ya 2 ans, sa mère une femme au foyer s'est toujours battu à faire de la couture qu'elle a arrêté avec de l'âge. Paterne à une petite sœur Alma âgée de 30 ans qui vient d'avoir son premier emploi après des années d'enchainement de petits boulots. Grâce à son frère aujourd'hui elle a un emploi en temps plein et est très bien payée. Jusqu'ici Christal n'a pas encore pu concevoir ce qui cause des tensions dans le couple, mais pour Christal ce n'est pas un problème elle sait qu'elle le sera et requiert la patience de son fiancé. Ce matin Paterne est devant le miroir en train de nouer sa cravate, Christal est couchée en train de le regarder.

LA BELLE FAMILLE

LA BELLE FAMILLE

Aventure

5.0

La circulation est saturée, en plein midi où ça devrait être plus fluide. On peut voir des personnes qui pressent le pas pour rejoindre soit leur domicile, soit leur lieu de travail ou même encore qui vont déjeuner comme le fait Alan PRISO. Le ciel fait grise mine, on peut écouter le grondement torrentiel c'est sans doute ce qui explique cet embouteillage monstrueux des personnes et des véhicules. <Oh merde il va pleuvoir il faut que je me dépêche > dit Alan en traversant la route presque sans regarder ni à gauche ni à droite. Il accélère le pas on aurait dit un combattant qui va livrer une dernière bataille pour délivrer son peuple comme on les voit dans les films. Alan, la trentaine d'années avec des cheveux courts et une taille de girafe, traverse une supérette, et arrive à un carrefour il faut qu'il attende que le feu passe au vert pour qu'il traverse. Les quelques secondes qui ont suivi cette attente lui étaient comme une éternité car il recevait déjà quelques gouttes de pluie sur sa peau bien noire. < fait chier > cria-t-il en traversant la route. Sous ses aisselles, il garde bien enfoui sa serviette qui contient ses documents de l'école où il est enseignant. Sa serviette bien à l'abri des gouttelettes de pluies, il longe le couloir qui mène à son restaurant préféré, par chance il arrive vite avant que le ciel ne verse encore plus de ses grosses gouttes d'eau. _ oufff enfin, dit-t-il entre deux soupirs. Il entra dans le restaurant et alla s'asseoir sur une table vide, près de la fenêtre où il est assis, il peut facilement regarder l'extérieur et voir sa copine arriver. Observer les passants fuir la pluie l'amuse, il a eu la chance de l'avoir échappé de justesse. Subitement il sursaute en fouillant ses poches de partout comme s'il cherchait un objet précieux. Il finit par le trouver et son sourire s'illumine. Alan ouvre l'écrin de bijoux ou se trouve cette magnifique bague de fiançailles et se rappelle du jour où il l'avait acheté. Ça devrait faire plus d'un mois jamais il n'a trouvé le bon moment de demander à Déborah la femme avec qui il vit depuis quelques mois de l'épouser. Au départ il s'est dit que c'était trop tôt pour le faire, ensuite est venu s'ajouter à ça les conseils de son meilleur ami Stéphane qui lui a fait douter de lui et même de ses sentiments. Maintenant il est plus que décidé à faire sa demande, il veut se faire connaître de sa famille, de son entourage tout ce qu'elle aime. Depuis plus d'un an il vit un conte de fée avec cette déesse qu'il veut prendre pour moitié. Il veut l'épouser et faire d'elle la mère de ses enfants. Il aurait pu attendre faire sa demande la semaine prochaine le jour de son anniversaire mais non pour lui c'est très loin à force de repousser il finira par ne plus le faire. Ou même il pourrait la perdre.

Leader

Leader

Aventure

5.0

Je m'appelle Fidèle Noah, oui c'est moche je sais. Je ne comprends pas pourquoi mes parents m'ont donné ce prénom vraiment c'est tellement démodé et pas très adapté pour une fille comme moi. Heureusement que j'en ai deux, Carla est mon second prénom c'est celui-ci que j'utilise toujours et partout, ça me ressemble mieux et me reflète. je suis l'aîné de ma famille, J'ai 30 ans, eh oui je suis déjà une grande fille encore célibataire et sans enfants. Vous allez comprendre pourquoi je n'ai pas d'enfants, c'est volontaire. Je suis issue d'une famille modeste, des anciens riches aujourd'hui pauvres parce que je suis pratiquement la seule qui apporte de quoi manger à la maison. Je vis avec ma petite sœur, Lydie qui est encore à l'école et mon père François Noah qui se bat comme il peut pour m'aider dans les charges de la maison. Ce n'est pas toujours facile parce qu'il est tout le temps malade, il est diabétique et hypertensive du coup il est souvent de repos. Nous logeons dans un appartement, une chance que mon oncle nous l'a laissé lorsqu'il est parti en Europe avec sa famille, je ne sais pas ce qu'on aurait fait si nous avions été en location avec la vie chère de la capitale économique, c'est pas évident. Ma mère pffff je n'aime pas parler d'elle elle m'énerve. J'écoute très souvent les gens parler en bien de leur mère, dire qu'elles sont leur dieu et tout, ça me fait de la peine j'aurai tellement voulu que ma mère soit comme les mamans des autres mais dommage, elle s'est préférée à nous. Il y a quelques années mon père a perdu son emploie, un emploi qui nous mettait à l'abri du besoin, je me rappelle encore bien de cette période là nous étions si heureux une famille presque parfaite, mon père prenait bien soin de nous et de sa femme, nous ne manquions de rien. Un soir mon père rentra du travail tout abattu et affichait la mine désespérée, le pire était arrivé, il avait perdu son emploi suite à un sérieux problème que subissait son entreprise ils ont été obligé de limoger des employés et lui en même temps. Le monde s'est écroulé sous nos yeux, mon père n'avait pas un plan B rien du tout et ma mère, femme au foyer comptait aussi sur lui. Le train de vie a commencé à régresser peu à peu le temps pour lui de trouver un autre emploi. On aurait dit que la malchance était de son côté car il ne trouvait rien, rien à faire malgré ses compétences, rien, même pas un sous métier. Cette année-là a été la plus difficile, ma mère n'a pas pu supporter l'extrême galère dans laquelle nous avons plongé, un beau matin on se réveilla qu'elle avait déserté sans laisser de traces ni de mots. J'avais 22 ans, je pouvais déjà m'occuper des miens comme une femme. J'ai donc pris le relais, j'ai essuyé les larmes de mon père, je me suis occupée de lui tel un bébé il avait perdu confiance en lui, perdu l'amour de sa vie et croyait perdre en même temps notre respect. ça n'a pas été le cas. Ma petite sœur et moi lui avions donné tout l'amour que les enfants pouvaient donner à leur papa. Peu à peu, il s'est relevé et enchaîné des petits boulots grâce à ça j'ai pu obtenir ma licence et j'ai arrêté l'école. Il était temps pour moi de prendre mes responsabilités en tant que grande sœur. J'ai commencé à chercher du travail, je faisais aussi n'importe quel genre de travail pourvu que ça m'apporte quelque chose, avec ce que je gagnais et ce que mon père ramenait on pouvait se gérer et continuer à payer les études de Lydie. Jusqu'au jour où mon père chute, c'était un deuxième choc pour nous il avait arrêté de travailler et j'étais la seule à ramener de l'argent, combien ? Pour combien de personnes ? sans compter ses médicaments, ses soins et visites médicales, avec tout ceci on ne pouvait plus gérer le loyer et avions accepté la proposition de son grand frère, notre oncle de vivre chez lui. Nous y sommes jusqu'à ce jour. Vous comprenez que après tout ce que j'ai vécu jusqu'à présent je n'ai pas eu la tête posée pour penser à faire un enfant même pas par accident, j'ai toujours pris mes précautions, pour moi ma famille passe avant tout et en dépit de ce qu'on vit je ne voudrais pas, il serait irresponsable pour moi de ramener une autre charge et même ma petite sœur je le lui dis tout le temps. C'est une belle petite fille de 20 ans très intelligente elle vient d'entrer en fac et étudie les finances, je sais qu'un jour elle prendra le relais elle deviendra une grande dame. Le départ de notre mère l'a beaucoup affecté, elle pleurait des fois de son absence moi je ne pouvais rien faire je ne savais pas où elle était jusqu'au jour où sa sœur ma tante nous a fait savoir qu'elle vit chez un blanc, eh ah un blanc du n'importe quoi. Ma mère c'est une mauvaise femme je la déteste vous allez pensez que je suis dur tant pis c'est mon ressenti, je ne veux pas la voir ni aujourd'hui ni demain...

Inspirés de vos vus

LA PETITE LUNA D'ALPHA

LA PETITE LUNA D'ALPHA

Loup-garou

5.0

"Dis-moi, ma fille, pourquoi toi et ton espèce de bon à rien êtes-vous entrés sur mon territoire ?" Une voix inconnue retentit juste devant moi. Je baisse la tête et mes yeux commencent à se fermer. C'est ici, c'est ici que ma vie va se terminer. J'ai toujours pensé que ce serait de la main de mon beau-père, mais non. C'est à cause d'autres types qui m'ont aussi fait du mal de façon tortueuse. Laissez-moi vous dire que ma vie a été géniale. Je vous laisse deviner le sarcasme. Soudain, une grosse main me saisit le menton. Il me force à relever la tête contre ma volonté. Non ! Non, je ne veux pas le regarder, je ne veux pas voir son visage monstrueux. Mais une fois de plus, il est bien plus fort que moi. Alors, avec le peu de vie que j'avais en moi, je regarde férocement ses yeux d'un bleu profond. Immédiatement, l'expression de l'homme passe d'une expression livide et stoïque à une expression surprise et douce. Je l'entends murmurer : "Mon pote". ~~~ Willa est une jeune fille simple qui n'a pas eu de chance dans la vie. Elle a été abandonnée sur le pas de la porte alors qu'elle n'était qu'un nouveau-né, ses deux parents adoptifs sont morts et son beau-père a abusé d'elle presque toutes les nuits. Elle pensait que son petit ami et sa meilleure amie lui permettraient d'échapper à la vie horrible qu'elle menait à la maison. Mais en fin de compte, ils n'ont fait qu'ajouter à la vie tortueuse qu'elle menait. Elle a donc fait la seule chose à laquelle elle pouvait penser pour s'éloigner de la terrible réalité qui l'engloutissait lentement. Elle a couru. Elle était loin de se douter qu'en courant dans les bois cette nuit-là, sa vie entière allait basculer. ----

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre