TOUS LES MÊMES

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FLORAISON

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TOUS LES MÊMES La vie est faite de combat dit-on, l'homme doit ainsi se battre pour sa condition et un meilleur lendemain, Au travers de l'histoire , vous découvrirez nos protagonistes Entre celles en condition d'handicap qui se bats pour trouver l'amour et celle qui lutte contre les préjugés pour se faire une place dans la société, Sensation et frissons garantis Jugements, critiques, moqueries, escroquerie, chagrin d'amour, manque de confiance, rivalité familiale etc...

Chapitre 1 1

Ruby : ouffff j'ai fini ma journée je suis bien fatiguée.

Ruby roule sur son fauteuil roulant et va prendre son sac à main dans lequel elle range son téléphone et ses écouteurs. Sa collègue vient l'appeler.

Elle : Ruby le boss t'appelle

Ruby : il veut quoi ?

Elle : je ne sais pas il a dit que tu le vois avant de partir

Ruby : ok je partais même déjà

Elle pose son sac sur ses cuisses et fait rouler sa chaise jusque dans le bureau de son patron, elle cogne et entre.

Ruby : vous m'avez appelé monsieur

Lui : oui tu peux venir

Elle avance et le regarde, il tient une enveloppe fermée en main, son regard lui montre qu'il ne va pas lui annoncer une bonne nouvelle

Lui : bon je ne vais pas te perdre le temps il se fait déjà tard. Si je t'ai appelé c'est pour te remercier du travail que tu as abattu ici depuis que tu as été embauché, et je ne veux pas que tu penses que je n'ai pas été satisfait, non loin de là tu travailles bien mais toi même tu vois que dans ton état le travail est beaucoup ralenti, ça nous fait perdre en temps et les clients se lassent d'attendre

Ruby : vous me virez c'est ça ?

Lui : nous sommes obligés de nous séparer de vous.

Ruby baisse la tête elle a les larmes prêt à couler mais elle les retient

Lui : cette décision a été prise par tout le personnel donc je ne suis pas le seule, d'accord. Nous avons constaté que depuis 4 mois que tu es ici les recettes ont baissé.

Ruby : mais je fais bien mon travail oui ou non

Lui : oui mais ...

Ruby : mais comme je suis en fauteuil roulant je ralenti le travail c'est ça ?

Lui : oui c'est ça. Aussi tu es souvent très en retard

Ruby : mais je vous avais dit au départ que je ferais l'effort de respecter les horaires de travail, c'est pas de ma faute si les taxi ne veulent pas me porter je traîne souvent des heures en route pour attendre qu'un chauffeur gentil me porte, le soir c'est la même galère maintenant vous me virez pour que je fasse comment

Lui : je suis désolé mademoiselle.

Il se lève et vient vers elle. Il dépose l'enveloppe sur ses cuisses

Lui : c'est ton salaire du mois. Je te conseille de te reposer à la maison ce genre de travail n'est pas fait pour toi

Ruby : c'est pas à vous de me dire ce qui est bien pour moi je sais ce que j'ai à faire. Merci tout de même de m'avoir donné une chance.

Elle a tourné son fauteuil et est sortie. Elle a traversé le Long couloir qui mène à la porte de sortie sans dire au-revoir à ses collègues qu'elle qualifie aujourd'hui de traite, elle est sortie.

Nous Sommes dans la ville de Yaoundé dite capitale politique où vit Ruby, une jeune femme handicapée, âgée de 28 ans, teint chocolat, corpulence moyenne et des très longs cheveux qu'elle aime laisser au vent. Depuis sa naissance, elle n'a jamais marché malgré les multiples examens et opérations qu'elle a subi, ses jambes sont restées immobiles. Ruby vient d'une bonne famille, un père fonctionnaire et une mère institutrice, elle est la deuxième née du couple et l'unique dans cette situation. Son grand frère est aujourd'hui de l'autre côté du pays, elle vit uniquement avec sa petite sœur Mabelle et ses parents. Sa famille lui donne tout l'amour dont elle a besoin et elle sait qu'elle peut compter sur eux. Ruby a une licence en expert comptable, dans sa classe elle était toujours parmi les meilleurs et en fin de formation elle a été lauréate de son école. Depuis que Ruby est sortie de l'école, elle enchaîne des petits boulots dans les cybercafés, les petites librairies, parfois elle est une simple vendeuse. Jamais elle n'a boudé un poste à cause de son diplôme, bien que tout ce qu'elle a déjà eu à faire ne mérite pas la formation qu'elle a reçue, ça lui permet de sortir et rester confiant qu'un jour elle aura un boulot qui lui corresponde vraiment. Ruby est aujourd'hui à son 6e boulot perdu pour la simple raison qu'elle n'a pas toutes les capacités physiques pour gérer ses tâches. Jusqu'ici elle ne s'est pas découragée mais ça fait quand même une perte de trop qui lui fend le cœur. Elle n'a pas envie de penser comme les gens de son entourage qui lui font savoir indirectement qu'elle n'est bonne à rien, non elle ne veut pas leur donner raison et se bat à fond pour leur montrer que son état ne l'empêchera pas de travailler. C'est avec le cœur lourd qu'elle est arrivée en route pour attendre le taxi. C'est le moment le plus difficile de la journée, il faut espérer qu'un bon chauffeur veuille bien se garer et la porter sinon elle peut passer des heures à attendre, parfois même ce sont les personnels qui l'aident, ou bien des rares fois son père lorsqu'il rentre tôt.

Plusieurs taxis sont passés sans s'arrêter, c'est son calvaire de tous les soirs et des matins lorsque son père ne l'a dépose pas. Un taxi s'arrête brusquement.

Lui : tu vas où ?

Ruby : Melen

Lui : Ah, ce n'est pas sur ma route désolé

Ruby : pas grave merci

Lui au moins s'est arrêté, les autres passent seulement. Certains trouvent que sortir la faire entrer dans la voiture est une grosse perte de temps, elle ne les en veut pas, chacun a le droit de penser ce qu'il veut et de porter qui il veut dans sa voiture. 10 minutes après, un taxi s'est arrêté, il a d'autres passagers, elle pense qu'elle aura une chance avec lui.

Lui : tu vas où ?

Ruby : Melen à la station

Lui : c'est vrai que ce n'est pas sur ma route mais je vais te déposer tu dois avoir mis long là-bas

Ruby : ah je suis habituée

Il sort de la voiture et vient vers elle ouvrir la portière et l'aider à monter. Il plie son fauteuil et le met à l'arrière. ''Ouff quel soulagement'' se dit-elle. La course a vraiment mis long, comme il a dit il a beaucoup contourné pour déposer les autres passagers elle était la dernière, il l'a aidé à descendre et s'asseoir dans son fauteuil. Elle l'a payé et l'a remercié.

Rouler avec ce fauteuil n'est pas facile, c'est presque un sport de muscles aussi il faut se protéger les mains a cause de la saleté sur les roues, pour cela Ruby possède ses gangs que lui ont offerts sa mère. Elle est très maniaque de la propreté. Elle a roulé jusqu'à la maison qui n'est pas loin de la route une chance pour elle. A la maison, elle traverse sa mère et sa petite sœur pour aller dans sa chambre. Elle jette son sac sur le lit et baisse la tête sur les bords du lit. Sa mère entre et va vers elle.

Maman Janie : ça va ma chérie ?

Ruby : non

Elle s'assoit et lui relève la tête

Maman Janie : qu'est ce qu'il ya

Ruby : j'ai été virée

Maman Janie : encore ? Merde

Ruby : que je ralenti le travail tu écoutes ça

Maman Janie : ah ma chérie c'est toi qui veut te faire maltraiter on t'a demandé de laisser cette histoire de travail mais tu ne comprends pas

Ruby : je ne laisse pas j'ai fréquenté pour ça

Maman Janie : mais tu ne vois pas que partout où tu passes on finit par te renvoyer, tu n'as même pas encore fait 6 mois dans une entreprise ma chérie laisse tomber tu as déjà tout ce que tu veux, je peux même te donner un peu d'argent chaque mois si c'est de ça dont tu as besoin mais je t'en prie laisse ça

Ruby : merci maman mais je ne laisserais pas, demain je recommence les recherches. Je ne me décourage pas, je vais arriver maman tu verras. Je suis peut-être handicapée mais quelqu'un un jour va fermer les yeux à cet handicap et me donner ma chance tu verras

Maman Janie : c'est tout ce que j'espère ma chérie mais je n'aime pas te voir triste comme ça

Ruby : c'est rien ça va aller.

Maman Janie : ok je te sert alors ?

Ruby : je n'ai pas faim.

Elle colle son fauteuil à son lit et se redresse pour s'asseoir sur le lit.

Maman Janie : tu veux que je t'aider

Ruby : Non ça va je veux me reposer un peu

Maman Janie : ok je te laisse

Elle est sortie. Ruby a pris son téléphone à la recherche des potentiels postes à pourvoir. Elle avait des groupes de recherches d'emplois et même des pages internet pour ça. A chaque fois qu'un poste retient son attention, elle fait la capture d'écran. Pour elle sa mère ne comprends pas ce qu'elle veut, ce qu'elle recherche, sa mère ne comprends pas pourquoi elle insiste tellement à vouloir qu'on l'a regarde avec d'autres yeux et non qu'on la voit toujours comme une personne à mobilité réduite, et qu'on pense qu'elle ne peut rien faire. S'il fallait écouter les conseils de sa mère c'est qu'elle est à la maison depuis à ne rien faire. Son père par contre l'encourage, il lui fait confiance et lui apporte son soutien, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle est plus proche de celui-ci que de sa mère. Sa porte retentit

Ruby : oui

Sa copine Zena entre. Elles sont amies depuis des années. Elle est sur qu'elle était chez son petit ami qui vit juste à côté donc à chaque fois qu'elle vient chez lui elle passe toujours la saluer avant de rentrer chez elle, un quartier éloigné.

Zena : alors ma chérie c'est comment ?

Ruby : ça va. Tu sors d'où?

Zena : chez Luc

Elle vient s'asseoir près d'elle

Ruby : hummm tu es allée te réchauffer un peu

Zena : hahahaha ah oui oui j'en avais besoin. Et toi tu as passé une bonne journée?

Ruby : ou même. J'ai été viré

Zena : ekieeee tous les jours?. Tu vas porter les galons du virage hein

Ruby : hahahaha je te dis. Je suis comme ça en train de cibler d'autres demandes d'emplois

Zena : Du courage ma chérie je sais que tu ne vas pas lâcher.

Ruby : tu me connais très bien. Sinon ça va avec Luc ?

Zena : très bien, tout est rentré dans l'ordre

Ruby : j'aurai voulu que tu ne lui pardonnes pas où bien que tu le fasses bien marcher mais bon...

Zena : il m'a assuré que c'était une erreur et je l'ai cru

Ruby : il te trompes deux fois avec la même personne c'est une erreur maman ? Le gar là a vraiment tchop ton cerveau hein

Zena : c'est la fille là qui l'a piégé tu connais même les sorcières de ce quartier hummm

Ruby : hummm ok ohh. Moi je ne parle plus de ça

Zena : tu as des nouvelles de Collins ?

Ruby : pardon quand nous sommes en train de causer sérieusement évite certains sujets qui me donnent la nausée. je fous quoi avec lui.

Zena : ne t'inquiètes pas un jour tu trouveras un bon gar

Ruby : je n'en veux plus, plus d'hommes dans ma vie c'est mon travail qui sera mon mari sur ce fin du débat

Zena : hummm comme tu veux mais tu sais les sentiments, ça ne se contrôle pas, je dis ça je dis plus rien.

Ruby : hummm

Zena : je vais te laisser demain je dois me réveiller tôt pour le travail

Ruby : d'accord je ne t'accompagne pas

Zena : sans problème. Si tu es en ville demain tu me cherche je serais avec Luc autour de midi

Ruby : d'accord je t'appelle alors

Zena : ok

Elle est sortie. Ruby a continué ses recherches. Zena et elle étaient voisines avant que ses parents ne déménagent pour un autre quartier, donc elles se voient à l'occasion ou au boulot pendant la pause et aussi elle profite du fait que son petit ami vit dans le coin pour souvent se voir. Ruby s'est endormie.

Quelques heures après, Ruby est assise dans son fauteuil sur une table devant sa machine, elle fait une saisie. Sa porte s'ouvre son père entre

Papa DIFFO : coucou

Ruby : bonsoir papa tu rentres tard là

Papa DIFFO : et toi tu n'es pas couchée pourquoi

Il tire un chaise et s'assoit

Papa DIFFO : tu écris quoi ?

Ruby : je refais mon CV

Papa DIFFO : ta mère m'a dit qu'on t'a encore viré

Ruby : oui mais c'est pas grave demain je vais recommencer les recherches tu vas me déposer en ville s'il te plaît

Papa DIFFO : j'aurai préféré que tu te repose un peu

Ruby : me reposer que j'ai fait quoi papa

Papa DIFFO : depuis plus d'un an que tu bouges, tu est ici, là-bas tu cours partout où bien tu roules partout

Ruby : Hahahaha oui je préfère rouler

Papa DIFFO : chérie repose toi prend même 2 mois pour te reposer

Ruby : jusqu'à deux mois non tu blagues. Papa je ne suis pas inapte je ne suis pas malade je suis juste handicapée et j'ai la tête pleine pour travailler j'ai des connaissances je suis intelligente papa ne me demande pas de baisser les bras je ne le ferais pas

Papa DIFFO : je ne te demanderai jamais d'abandonner je veux juste que tu te reposes, j'ai peur que tout ça finisse par te faire du mal

Ruby : ne t'inquiètes pas tu sais que si c'est pour pleurer je le fais et après je me ressaisis et je continue d'avancer. Il est hors de question que je laisse tomber, ça ne me ressemble pas tu as toujours dis que je te ressemble beaucoup, les DIFFO n'abandonnent jamais

Papa DIFFO : d'accord je te fais confiance. Demain soit prête à 8h

Ruby : super.

Papa DIFFO : je te laisse travailler

Il est sorti pour se rendre dans sa chambre. Sa femme est devant le miroir elle se met une pommade sur le visage

Maman Janie : tu lui a parlé ?

Il se jette sur le lit

Papa DIFFO : oui elle va bien

Maman Janie : chéri il faut qu'on fasse quelque chose pour elle, je ne sais pas quoi mais elle doit arrêter de sortir tous les matins moi je ne suis pas tranquille quand elle est dehors

Papa DIFFO : je comprends ton inquiétude, nous n'y pouvons rien elle veut sortir laissons la faire et apportons lui notre soutien c'est tout.

Maman Janie ferme sa pommade elle vient s'asseoir sur le lit avec la mine triste' son mari se relève

Papa DIFFO : c'est quoi ?

Maman Janie : je me demande toujours ce que j'ai fais pour qu'elle naisse comme ça ? Qu'est ce que j'ai mangé qu'il ne fallait pas je me sens tellement responsable de son état ça m'attriste

Papa DIFFO : comment tu peux dire que c'est de ta faute, Dieu l'a voulu ainsi ma chérie et comme elle l'a dit elle n'est pas malade elle est très bien portante, il faut arrêter de la voir comme une personne diminuée, ça ne l'aide pas elle n'aime pas ça. Ta fille veut montrer que malgré son handicap elle peut faire ci ou ça et elle va y arriver donnons lui notre soutien, soyons patient et si ca ne marche pas tant mieux elle aura essayé et on sera fier d'elle. Elle se fait déjà marginaliser dehors donc n'en rajoutons pas.

Maman Janie : hummm

Papa DIFFO : tu peux me masser les épaules s'il te plaît

Maman Janie : non

Elle se lève et va aux toilettes

Papa : non ? Tu es sérieuse ? Vraiment la femme ci hein.

Il se change. Elle revient dans la chambre

Maman Janie : j'ai déposé ta nourriture

Papa DIFFO : tu m'accompagne alors manger

Maman Janie : chéri j'ai cours demain à 7h30 je dois être au lit maintenant

Papa DIFFO : d'accord couche toi. Bonne nuit

Maman Janie : bonne nuit. N'oublie pas de bien fermer les couverts, et si possible mettre le reste au frigo

Papa DIFFO : d'accord madame

Maman Janie s'est couchée elle repense au jour où Ruby a vu le jour, elle était tellement contente d'avoir eu une fille. C'est à l'âge d'un an et demi qu'elle s'est rendu compte qu'il y avait un problème, Ruby ne se mettait pas debout et ne voulait même pas le faire. Même ramper elle ne le faisait pas. Après les examens, les résultats lui ont fendu le cœur jusqu'à présent. Elle a gardé espoir qu'un jour Dieu opère un miracle et puisse la faire marcher, c'est son rêve le plus cher.

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Je m'appelle Destiny, ah oui mon prénom me plaît trop ça fait genre stars quoi hihihi. je suis une fille ou alors un femme de 32 ans, célibataire sans enfant et boss comme commercial dans une assurance. Je peux dire que je gagne bien ma vie mais ça ne me suffit pas. J'ai un teint clair sans maquillage, forme généreuse comme une vraie africaine, j'ai un piercing au nez c'est sexy je trouve. Je fais 1m69 pour 78 kilos. Pour dire vrai, ce sont mes fesses qui pèsent le plus mdr. ... Je vis dans un appartement avec ma meilleure amie Julia. C'est ma Juju comme on dit chez nous, on se connait depuis plus de 15 ans, du coup elle est comme une sœur pour moi. Je n'ai pas de frère ni de sœur, ne me demandez pas pourquoi je n'en sais rien. Je pense que je vais poser cette question à ma mère la prochaine fois que je la verrais. Mes parents sont divorcés depuis des années, je pense que je n'avais pas plus de 15 ans. Ma mère ne s'est plus remariée et mon père, ah je sais pas. Bref, passons sur eux. Je peux dire que j'ai tout ce que je veux matériellement parlant mais au fond de moi je me sens seule. Je n'ai pas de petit ami, or j'aimerais bien avoir un homme comme mes collègues, la plupart de mes amis mais je n'ai personne. Tous les hommes qui viennent vers moi c'est par intérêt et quand ils constatent que je ne suis pas du genre à entretenir un homme ils s'en vont pffff ca me saoul. je suis fatiguée d'avoir des relations sans lendemain oui parce que parfois je vais en boîte de nuit et je rentre avec un gars finir la soirée en beauté mais c'est juste pour me satisfaire rien de sérieux. Je n'ai plus envie de fonctionner comme ça je veux aussi un homme à moi. Je suis dans ma voiture pour la maison j'ai bien envie d'acheter un bon vin blanc que je vais boire et me saouler devant la télé. Je pense à Julia c'est aujourd'hui qu'elle revient de son weekend passé chez son petit ami donc pas possible de me saouler. J'envie souvent ma copine par rapport à sa relation avec John depuis 1 an déjà. C'est la première fois qu'elle vit une relation d'un an, elle est très contente et espère que ça aboutisse au mariage. Je le lui souhaite dans tous les cas. L'immeuble où je suis possède un parking, je gare donc ma voiture et sort. Il y a déjà quelques voitures garées au parking, mes voisins sont déjà rentrés. La plupart de mes voisins sont des hommes mariés, et les quelques célibataires sont chelou on dirait des vampires on ne les voit jamais. Je prend mon sac et bloque les portières. Je monte jusqu'au 2e' c'est une chance que nous ne sommes pas au 4e c'est la galère pour monter chaque jour. La porte est entrouverte j'entre

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Je m'appelle FOKOU Daniel, jeune homme célibataire de 34 ans sans enfants. je travaille dans un journal, plus précisément la presse écrite vous savez le genre qu'on lit le matin au bureau ou à la télé ou même dans les kiosques. Je suis assistant de la directrice générale depuis 3 ans. J'aime beaucoup mon travail ça me pasionne mais j'aimerais évoluer pourquoi pas être éditeur ou même rédaction, je fais tout pour avoir une promotion mais rien à l'horizon. Je me sens bien dans mon lieu de service mes collègues sont sympas on s'amuse super bien . Par contre la directrice, mon Dieu c'est une personne atypique je vous assure qu'elle fait peur à tout le monde. Moi même je me demande comment j'ai fais pour la supporter durant toutes ces années' cette femme terrorise pratiquement tout le monde au service. Quand elle n'est pas la nous sommes heureux on s'amuse et s'éclate mais quad elle est là l'entreprise est comme un cimetière chacun est concentré devant sa machine. Cette femme est comme une sorcière, il est impossible de savoir quand elle est heureuse ou pas d'ailleurs même je ne me rappelle pas de la dernière fois que je l'ai vu rire. En passant elle s'appelle Robyn le prénom des hommes même, son nom est difficile à prononcer du coup ça m'énerve elle est compliquée comme son nom. Elle n'est pas du pays c'est une Sud Africaine, c'est comme si elle est tombée du ciel elle est toujours seule, je n'ai jamais vu un membre de sa famille. Sérieusement elle me fait peur. Je supporte encore à cause de l'amour que je porte pour mon travail et aussi je sais qu'elle a toujours besoin de moi, elle sait qu'elle peut compter sur moi à tout moment je suis son plus proche collaborateur. Figurez vous qu'elle m'appelle souvent à 6h pour ne pas oublier de lui prendre son café ou même me demander où se trouve un dossier. C'est chiant parfois j'ai envie de lui donner un coup de poing ou même de mettre du poison dans son café. Je ne comprends pas pourquoi une femme peut être si amère, fade, aigri et ça l'a rend Vilaine or elle est bien jolie. Me voici en route qui court pour arriver au bureau, c'est un lundi si elle arrive avant moi je suis mort. Ma voiture est en panne obligé de prendre un taxi et vous savez comment le matin les embouteillages nous manque de respect. Je suis arrivé à l'entreprise, nous sommes situés au troisième niveau dans un immeuble de la ville. J'entre vite dans l'ascenseur et monte au 3e étage. Dès que j'arrive je me dirige vers la machine à café je lui prend ce qu'elle aime et je prend aussi pour moi. En me tournant je me bouscule avec un collègue et l'un des café tombe et se verse

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Dans la ville de Douala, plus précisément au quartier Bonapriso, l'un des quartiers huppés de la ville, vit un couple CHRISTAL âgée de 28 ans, grande de taille avec un corps très fin, elle est qualifiée comme étant une personne très forte, travailleuse aimable, sûr d'elle, très attachée à sa carrière et rêve de devenir internationale. Certains disent d'elle qu'elle est hautaine et se prend la grosse tête à cause de la belle vie qu'elle mène elle nargue ceux qui n'ont pas '' réussi'' et qui ne sont pas fiancé avec un homme riche comme elle ; son fiancé PATERNE âgée de 38 ans, assez grand et robuste. Il est qualifiée comme étant une personne de fort caractère, colérique, bosseur et très habille dans le travail. Certains se plaignent qu'il est hautain, égoïste, impoli et irrespectueux vu qu'il côtoie certaines personnalités de ce pays. Ils ont aménagé ensemble il ya 3 ans juste après la dot de Christal. Ils sont en couple depuis 5 ans déjà. Paterne est un homme d'affaire qui travaille dans l'import et export, aussi il voyage beaucoup à cause de ses multiples affaires. Christal quant à elle est mannequin depuis l'âge de 22 ans. Avec l'aide de son fiancé, elle a su se faire des relations et monter en grade dans son activité, elle voyage aussi beaucoup et affectionne surtout la vie de luxe que son fiancé lui apporte quotidiennement. Christal vient d'une famille démuni, avec un père instituteur à la retraite, une mère femme au foyer et son petit frère Loïc âgé de 22 ans qui vit encore chez ses parents, Christal aide ses parents comme elle peut ainsi que son fiancé qui n'hésite pas souvent à leur apporter son soutien financier. Paterne par contre vient d'une famille moyen. Ses parents n'étaient pas riches mais ils se suffisaient largement. Son père, un ancien fonctionnaire est décédé il ya 2 ans, sa mère une femme au foyer s'est toujours battu à faire de la couture qu'elle a arrêté avec de l'âge. Paterne à une petite sœur Alma âgée de 30 ans qui vient d'avoir son premier emploi après des années d'enchainement de petits boulots. Grâce à son frère aujourd'hui elle a un emploi en temps plein et est très bien payée. Jusqu'ici Christal n'a pas encore pu concevoir ce qui cause des tensions dans le couple, mais pour Christal ce n'est pas un problème elle sait qu'elle le sera et requiert la patience de son fiancé. Ce matin Paterne est devant le miroir en train de nouer sa cravate, Christal est couchée en train de le regarder.

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La circulation est saturée, en plein midi où ça devrait être plus fluide. On peut voir des personnes qui pressent le pas pour rejoindre soit leur domicile, soit leur lieu de travail ou même encore qui vont déjeuner comme le fait Alan PRISO. Le ciel fait grise mine, on peut écouter le grondement torrentiel c'est sans doute ce qui explique cet embouteillage monstrueux des personnes et des véhicules. <Oh merde il va pleuvoir il faut que je me dépêche > dit Alan en traversant la route presque sans regarder ni à gauche ni à droite. Il accélère le pas on aurait dit un combattant qui va livrer une dernière bataille pour délivrer son peuple comme on les voit dans les films. Alan, la trentaine d'années avec des cheveux courts et une taille de girafe, traverse une supérette, et arrive à un carrefour il faut qu'il attende que le feu passe au vert pour qu'il traverse. Les quelques secondes qui ont suivi cette attente lui étaient comme une éternité car il recevait déjà quelques gouttes de pluie sur sa peau bien noire. < fait chier > cria-t-il en traversant la route. Sous ses aisselles, il garde bien enfoui sa serviette qui contient ses documents de l'école où il est enseignant. Sa serviette bien à l'abri des gouttelettes de pluies, il longe le couloir qui mène à son restaurant préféré, par chance il arrive vite avant que le ciel ne verse encore plus de ses grosses gouttes d'eau. _ oufff enfin, dit-t-il entre deux soupirs. Il entra dans le restaurant et alla s'asseoir sur une table vide, près de la fenêtre où il est assis, il peut facilement regarder l'extérieur et voir sa copine arriver. Observer les passants fuir la pluie l'amuse, il a eu la chance de l'avoir échappé de justesse. Subitement il sursaute en fouillant ses poches de partout comme s'il cherchait un objet précieux. Il finit par le trouver et son sourire s'illumine. Alan ouvre l'écrin de bijoux ou se trouve cette magnifique bague de fiançailles et se rappelle du jour où il l'avait acheté. Ça devrait faire plus d'un mois jamais il n'a trouvé le bon moment de demander à Déborah la femme avec qui il vit depuis quelques mois de l'épouser. Au départ il s'est dit que c'était trop tôt pour le faire, ensuite est venu s'ajouter à ça les conseils de son meilleur ami Stéphane qui lui a fait douter de lui et même de ses sentiments. Maintenant il est plus que décidé à faire sa demande, il veut se faire connaître de sa famille, de son entourage tout ce qu'elle aime. Depuis plus d'un an il vit un conte de fée avec cette déesse qu'il veut prendre pour moitié. Il veut l'épouser et faire d'elle la mère de ses enfants. Il aurait pu attendre faire sa demande la semaine prochaine le jour de son anniversaire mais non pour lui c'est très loin à force de repousser il finira par ne plus le faire. Ou même il pourrait la perdre.

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En regardant les papiers du divorce, mes lèvres se sont courbées en un sourire moqueur. 'Quelle grande idiote suis-je ? Comment peux-je penser qu'il donnera une chance à ce mariage ? Comment puis-je oublier que je n'étais pour lui qu'un outil pour se défouler jusqu'à ce que sa bien-aimée Tina revienne. Puisqu'elle est revenue, comment pourrait-il me laisser là ?' "Après avoir signé ces papiers, vous recevrez 100 millions de dollars en guise de pension alimentaire." ajouta l'avocat. A cause de ses paroles, je suis revenue à mes esprits, ai pris le stylo qu'il me tendait et ai signé mon nom. J'étais aussi épuisée par ce mariage, tant physiquement que mentalement. Même si je voulais que mon enfant naisse dans une famille complète, je ne voulais pas qu'il ait une belle-mère et vive misérablement comme moi pour le reste de sa vie. Après avoir pris les papiers de ma main, l'avocat m'a donné la carte bancaire, a fait demi-tour et s'apprêtait à partir quand il s'est arrêté à la porte. Il s'est ensuite retourné et a ajouté : "M. Leblanc a dit qu'il espérait que vous ne le harcellerez pas, sinon vous devrez en assumer les conséquences." Les mots de l'avocat étaient comme un couteau qui me transperçait le cœur, mais j'ai quand même acquiescé. De toute façon, je ne prévois pas non plus d'avoir quoi que ce soit à voir avec lui à l'avenir. Je veux juste vivre une belle vie avec mes enfants. Après le départ de l'avocat, la chambre est retombée dans le silence. J'ai posé ma main sur mon ventre et dit à mes enfants : "Bébé, je suis désolée, maman ne peut pas t'offrir une famille complète ! Mais je te le promets, je ferai de mon mieux pour te donner l'amour d'une mère et d'un père." 'Quant à en donner un de mes enfants, je ne le ferai jamais. Ce sont mes bébés et ils ne sont qu'à moi. Je vais les mettre au monde et les élever quoi qu'il arrive...' Quatre ans plus tard... Freyja est revenue au pays avec ses trois enfants, pour hériter de l'entreprise laissée par son grand-père...

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