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La vie d'Anna

La vie d'Anna

DVN

5.0
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74
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Chapitres

L'amour n'a pas d'âge quand on aime ni de limites.

Chapitre 1 01

Episode 1 : « Le réveil »

2 mois étaient passés ... oui 2 mois. Anna ne s'était toujours pas réveillée. J'avais presque totalement perdu espoir qu'elle le fasse un jour. Et moi j'avais repris les cours. A vrai dire je ne m'y investissais pas trop vu que j'avais la tête ailleurs.

A chaque sortie de l'école, je faisais obligatoirement un tour à l'hôpital pour voir s'il y avait une amélioration de son côté, ou même l'espoir qu'elle se réveille là devant moi.

A part cela tout allait pour le mieux. Julia était passée m'apporter son soutien à la clinique le lendemain de l'entrée d'Anna en réanimation, et Eve l'avait croisé pendant qu'elle s'apprêtait à sortir de l'hôpital pour rentrer chez elle. Je vous laisse imaginer la suite ... elle s'est fait à nouveau tabasser par ma cousine mais cette fois-ci avec la plus grande haine possible, jusqu'à ce que nous nous fassions expulser par la sécurité. Et depuis je n'avais pas de ses nouvelles. A vrai dire elle fuyait le deuxième test de paternité malgré que papa essayait par tous les moyens de le lui faire faire, même s'il fallait retirer un cheveu d'elle.

Maman m'envoyait une photo d'elle chaque deux semaines afin que je puisse voir l'évolution de sa grossesse. Elle était devenu mignonne et un peu plus ronde et je pouvais voir qu'elle nageait dans le bonheur.

Noellia était gonflée comme une baleine et le bébé était pour bientôt alors on la voyait rarement car elle restait tout le temps à la maison, se plaignant d'être trop lourde pour sortir.

Les personnes présentes dans ma vie ces temps-ci étaient évidemment mon frère et meilleur ami Phil qui était capable de se lever a 4 heures du matin juste pour venir parler avec moi lorsque la situation d'Anna me faisait faire des cauchemars, Eve qui était de plus en plus protectrice et qui veillait sur moi comme un œuf, Sylvio, oui Sylvio qui m'aidait à sa façon avec ses bêtises et ses pitreries dont lui seul avait le secret, et Karelle ... elle m'avait montré plus de présence et de soutien que les autres réunis. Je recevais un appel d'elle chaque jour pour voir comment est-ce que j'allais, elle passait chez moi quand elle le pouvait et m'avait ouvert sa porte pour quand j'avais envie de parler et à dire vrai je ne me privais pas du tout. Je refusais de me l'avouer car c'était être injuste et méchant envers Anna, mais il commençait à naitre en moi quelque chose pour cette fille. Pas le sentiment que j'ai eu pour Julia, féline, fatim ou tout autre fille qui est passé dans mon lit, mais le même que celui d'Anna.

Ce Jeudi matin était le pire de tous et je n'avais vraiment pas la tête sur ce cours de Sécurité sociale que le prof nous débitait.

Assis au fond de la salle, je préfère plutôt jouer à un jeu débile sur mon ordinateur et à penser.

Le professeur : vous faites des recherches pour agrémenter le cours monsieur Koffi A ?

Je sursautais car j'étais le seul Koffi que le professeur appelait en ajoutant un A.

Moi : monsieur ??

Le professeur : depuis le début du cours, vous n'êtes pas vraiment avec nous. Vous avez déjà du boulot je suppose ?

Moi : non monsieur excusez moi, juste des petits problèmes de famille c'est tout.

Le professeur : alors tâchez de les régler ! Vous faites partie des 5 meilleurs étudiants de ce master alors laissez vos problèmes sur votre lit ou dans votre placard. Et évitez de compter sur les hôtels luxueux de votre père. Ok ?

Moi : c'est compris.

Sa grand-mère tchr ... je continue à jouer à mon jeu débile en faisant semblant toutes les 5 minutes de saisir tout ce qu'il racontait sur la CNPS et compagnie.

Je suis le premier à sortir à 11h45 et je me dirige directement vers ma voiture.

Quelque chose avait vraiment changé en moi et la preuve était qu'il y avait beaucoup de nouvelles filles dans ma classes toutes aussi jolies les unes que les autres, mais je les regardais, sans plus. J'avais autre chose à fouetter pour le moment. Je déverrouille la voiture dès que je franchi le portail et appelle Sylvio pour lui dire de me garder quelque chose à manger quand au moment d'ouvrir ma portière je remarque qu'il y avait quelqu'un adossé à mon coffre.

Moi : bonjour je peux t'aider ?

La fille : salut Yanel. T'es en Master II droit des affaires c'est ça ?

Moi : euh ouais ...

La fille : je suis dans ta classe en fait.

Moi : ah ok, cool alors. C'est bien.

La fille : Marie-Olive.

Moi : joli prénom. Enchanté, tu connais mon prénom alors je n'aurais pas à le répéter.

Marie-Olive : t'es assez calme en classe, tu n'aime pas le cours ?

Moi : euh ce n'est pas vraiment ça. Je suis ailleurs c'est tout.

Marie-Olive : je vois, j'ai l'avantage d'avoir fait le cours l'année passée avec mon frère alors... voilà mon numéro, tu m'appelles quand tu bloques.

J'avais envie de lui dire : ma chérie y'a Google qui est la quand on bloque mais j'avais décidé de rester polie. Je n'allais pas mettre ma bizarrerie du moment sur une fille.

Moi : merci, c'est aimable de ta part. Allez passe une bonne journée.

Je monte rapidement dans la voiture et démarre avant qu'elle ne me fasse d'autres avances. Je n'en avais pas tellement envie toute façon, ces temps-ci.

Elle étai jolie la Marie-Olive, le genre petit modèle c'est-à-dire : 1m60, 52 kg, pas de fesses, pas de seins. Le genre que Phil a l'habitude d'appeler : « les biscottes » : plates mais craquantes et croustillantes lol ! Mais bon ...

Je passe une heure comme d'habitude auprès d'Anna et je cherche à rentrer chez moi lorsque je croise son père.

Père d'Anna : bonjour fiston. On m'a dit que tu venais tous les jours ici ?

Moi : oui je le dois de le faire. Je me dis qu'en lui parlant tous les jours elle aura envie de revenir vers nous ...

Père d'Anna : t'es sympa et bien comme garçon, mais il faudra que tu passes à autre chose un jour, il n'y a presque plus d'espoir pour elle et moi-même je commence à le perdre cet espoir, mais toi je ne veux pas que cela t'affecte ok ? Évite de te faire encore plus de mal comme ça. Allez rentres chez toi maintenant.

Moi : merci beaucoup monsieur. Bonne journée.

Les paroles du papa d'Anna m'avaient carrément cassé et je me dépêche de rentrer chez moi pour retrouver la bonne humeur de Sylvio.

Sylvio : j'ai gardé un plat rempli de fromage pour toi, comme tu les aime.

Moi : merci ... mais ca veut pas dire de soulever 200 grammes d'emmental pour le verser dans mon plat ! La c'est gratin de fromage et non du hachis Parmentier que je mange.

Sylvio : mon frère ca ne va pas te transformer en souris tchr ! Tu es allé voir Anna, ca va ?

Moi : aussi mort-vivante qu'hier ... son père m'a dit de passer à autre chose.

Sylvio : c'st ce que je n'arrête pas de dire depuis le début du mois Yan', elle risque de plus se réveiller j'en ai bien peur... bon mange j'arrête de te rendre encore plus bizarre que tu ne l'est. En parlant de ça même faut redevenir toi hein tu deviens vilain, les gos vont plus courir derrière toi.

Je sors en souriant lle bout de papier contenant le numéro que j'avais eu à la sortie des cours.

Sylvio : marie-Olive ? Tchè c'est quel nom d'huile ça la ? Ko MARIE OLIVE. Ses parents sont Italiens ?

Moi : VDRRR donne moi ma feuille t'es trop bête même mdr !

Sylvio : hiii je t'ai fait rire youpiii ! Y'a longtemps j'avais vu tes jolies dents blanches la.

Moi : arrêtes de me draguer...

Sylvio : désolé t'es pas mon style de mec.

Moi : tchr !

Sylvio : bon maintenant que t'a montré tes dents je peux te parler.

Moi : de quoi ? Charles t'a jeté ?

Sylvio : Hé pardon ! Pardon même ! Ce n'est pas ça. En fait il se pourrait que j'aille en France dans les semaines à venir...

Moi : de quoi tu me parles même ? Et qui est-ce qui va me dire des insanités et me fait du fromage en guise de plat de résistance ?

Sylvio : ton papa m'a obtenu une bourse pour aller étudier la cuisine à Londres, mais avant je dois suivre des cours préparatoires en France.

Moi : wow ! Ben dis-donc, donc je te verrai dans cuisine Tv ? Mdr !

Sylvio : dégage ... donc ton papa m'a dit qu'il allait trouver quelqu'un d'ici la fin du mois.

Moi : je ne veux pas le dire, mais bon j'avoue que tu vas me manquer quand même.

Sylvio : WOUH ! Tu as sentiment aussi Yanel ? Mdr je suis touché ... c'est mignoon !

Moi : bon ca va hein toi on ne te dit rien la ... j'espère que ce ne sera pas un cuisinier hautain des hôtels de papa qui va rappliquer ici en tout cas.

Sylvio : m'ouais ... bon je te laisse j'ai des trucs à faire pour mon départ.

Moi : il est ou Papa ?

Sylvio : aucune idée, il est sorti très tôt ce matin avec sa femme c'est tout ce que je sais.

Je fini rapidement de manger puis vais m'enfermer dans ma chambre, chose que je fais depuis bientôt deux mois maintenant. Là-bas au moins je pouvais vagabonder librement dans mes pensées sans être dérangé.

Je parle vite parce que mon téléphone sonne dès que pose ma tête sur mon oreiller.

Avant de décrocher, je remarque que j'avais toujours le même fond d'écran, une photo d'Anna et moi dans son lit. J'ai un petit pincement au cœur et je décide de le changer une fois l'appel terminé ; peut-être qu'au fond son père avait raison, fallait que je me fasse à l'idée qu'il n'y avait vraiment plus d'espoir et que je passe à autre chose...

Moi : Karelle ...

Karelle : Yanel ... comment tu vas aujourd'hui ?

Moi : je vais bien, pas mal on va dire. Comme d'habitude enfin. Et toi ?

Karelle : oh comme d'habitude moi aussi, juste que je m'ennuie alors je traine un peu au super marché. Tes cours ca été ?

Moi : ouais, je me suis fait attraper par le professeur en plein moment d'ennui, il m'a balancé des paroles impolies la et puis voila.

Karelle : hey faut que tu recommences à te concentrer sur tes cours hein, sinon ca va être hard pour toi à la fin de l'année.

Moi : j'ai besoin d'un motivateur en fait.

Karelle : lol t'es drôle toi. Et comment tu faisais avant ?

Moi : j'attendais le programme des examens ! Lol !

Karelle : ah je vois ça. Bah alors attends lol ! Ton moral il va mieux de jour en jour j'espère ?

Moi : moyen ... je suis allé la voir après les cours, aucune évolution, aucun espoir, même pas un tout petit.

Karelle : suis désolée ... moi je crois en Dieu et je te dis que ca ira si tu pries fort. Dans le cas ou elle y reste, dis toi juste que c'est sa volonté et passe à autre Yanel car je parie qu'elle n'aimerait pas te voir dans cet état, c'est-à-dire te morfondre et devenir tout bizarre. Je préfère le Yanel pseudo « coureur de Jupons », le fou, l'impoli lol.

Je parie que tu as toujours cette culpabilité en toi pas vrai ?

Moi : ouais c'est un peu de ma faute, si je l'avais collé elle ne serait pas à l'hôpital en ce moment.

Karelle : c'est pas du tout de ta faute je n'arrête pas de te le dire. On se sent toujours comme ça quand il arrive quelque chose à un de nos proches et qu'on pense qu'on aurait pu faire quelque chose. Mais tu ne pouvais rien faire puisque tu pensais qu'elle était sur Abidjan. ca va te passer t'en fais pas. Ecoute, euh demain si je fais rien d'important tu passeras si tu veux à la maison on va s'organiser un petit programme ok ?

Moi : passe plutôt à la maison. Je ne suis pas sur que j'aurais envie de sortir de mon lit demain.

Karelle : ok ca marche je te dirai en tout cas. Bisous mon coco.

Moi : bisous ma cocotte psychologue. Bonne journée.

Cette conversation m'avait fait le plus grand bien et j'étais vraiment content d'avoir pu rencontrer cette fille.

Je sors de ma tanière qu'a 20 heures trouvant papa avec Alice que j'embrasse.

Papa : ben dis-donc ! Sylvio m'a dit que tu es couché depuis 14 heures ?

Moi : je regardais des films.

Papa : Je n'y crois pas trop. Ecoutes Yanel, faut que tu te fasses à l'idée qu'il n'y a plus ...

Moi : d'espoir je sais oui ! Vous dites ca tous depuis ce matin ! Apparemment vous ne vous rendez pas compte que ca me détruit encore plus ! Putain arrêtez d'être pessimiste c'est quoi votre problème à tous ? Pff ! Mangez sans moi je sors.

Je sors, énervé, je ne savais pas pourquoi d'ailleurs, de la maison et prends la voiture pour me rendre chez Aurel chez qui je décide de rester jusqu'au lendemain. Toute façon il ne pouvait pas me chasser et en plus y'avait deux chambres inutilisables chez lui, je dormirai dans l'une d'elles.

Aurel : tu t'énerves vite deux jours la hein petit qu'est-ce qu'il y a ? T'es enceinte toi aussi ou bien ? Mdr

Moi : ... je n'aime juste pas qu'on me prenne la tête avec les « y'a plus d'espoir ». Je sais tout ca déjà donc pas besoin de me le rappeler.

Aurel continue de se moquer de moi pendant que je parle puis sa mine change tout d'un coup alors qu'il a les yeux braqués sur son téléphone.

Moi : y'a un problème ?

Aurel : euh non non, petit. T'inquiète. Laisse. Tu tombes bien avec Noellia on était en train de parler des prénoms qu'on pouvait donner au bébé. Mai selle n'arrête pas de trouver de vieux noms seulement.

Noellia : l'écoute pas Yanel. Je ne sais pas ce qu'il a avec mes prénoms même. Ecoute : si c'est un garçon moi je dis Charles ou Chris-Emmanuel. Et si c'est une fille Marie-Olga ou Anaïs. Alors ? Ce n'est pas joli ca ?

Aurel et moi on se regarde puis on se met a sourire tous les deux.

Moi : d'abord commence à barrer le Chris-Emmanuel, j'ai pas envie d'être traumatisé a vie par mon neveu. L'une des nombreuses pondeuses de papa à un gosse qui a le même nom.

Et ensuite Charles ?!! Si tu fais ca c'est pas bon même Noé.

Noellia : pourquoi ? C'est noble comme nom.

Moi : ma grosse c'est le nom du copain de Sylvio alors oublie. Je veux un neveu qui tue les PETITES comme son oncle, et non les PETITS tchr. Ensuite tes prénoms de fille la j'aime Anaïs c'est joli, c'est doux. Mais pardon Marie-Olga la faut barrer aussi mdr non mais t'es sérieuse ? Je veux une nièce avec une vraie forme comme sa maman et un vrai nom qui fatiguent, pas une MARIE-OLGA, toute grosse et toute paresseuse.

Aurel : gagaga ! Je te retrouve petit ! Pourquoi tu es bête cohan même ? Mdr tu as vu ca ou que les Marie-Olga sont paresseuses ?

Moi : Djo j'avais une petite copine en 3e elle s'appelait Marie-Olga, grosse et puis paresseuse comme pas possible, même pour les câlins. Je restais avec elle parce qu'elle était un peu jolie et puis elle me nourrissait bien quand j'allais chez elle hein c'est tout !

Aurel et Noellia sont morts de rire en face de moi.

Noellia : t'es con Yan' ! Mdr !! Bon puisque tu ne veux pas de mes prénoms toi tu proposes quoi ?

Moi : euh j'sais pas moi, laisse-moi réfléchir ... Kenneth, Yann-Aurel krkr, Marc-Emmanuel, Yoann

Noellia : hum hum ...

Moi : Kelly, Marie-Anaïs, Olivia, Karelle, Maeva, prune, Roxanne ... Ann ...

Aurel : tchr tu penses qu'on est a paris ici, ko prune ... arrête de prendre nom de tes ex la pour donner a mon enfant.

Noellia : bon ca va arrête de citer ton répertoire ! Merci on a compris.

Moi : mdr quoi ?! c'est pas ma faute si j'ai beaucoup de connaissances féminines hein.

Aurel : dis plutôt beaucoup d'aventure sexuelles oui tchr. Mais j'aime bien Yann-Aurel et Yoann pour si c'est un petit mec et Olivia, Maeva et Marie-Anaïs pour une fille.

Noellia : pareil pour moi sauf votre Yann-Aurel. Je ne veux pas d'un enfant mutant avec vos prénoms sur sa tête.

Moi : mdrrr ! Tu m'as tué Noellia ! ahahah t'es folle !

Noellia : je suis heureuse de pouvoir te faire rire mon Yanou.

Moi : ouais moi aussi, c'est de sa dont j'ai besoin on va dire ...

On papote la majeure partie de la nuit jusqu'à ce que Noellia nous abandonne en cours de route. Aurel et moi bavardons de choses sérieuses jusqu'à 3 heures du matin. J'avais bien envie de lui demander pourquoi il était louche ces temps-ci et pourquoi il voyait des types bizarres mais bon, je ne voulais plomber l'ambiance.

Le lendemain, je me lève a 10 heures et après m'être fait nourrir comme un bébé, je décide de rentrer à la maison car Karelle devait venir et puis fallait que je trouve un moyen de m'excuser auprès des gens de la maison pour ma réaction. Je quitte donc l'appart de mon frère 30 minutes après le petit-déjeuner et je rentre chez moi.

Il n'y avait personne à la maison même pas Sylvio. Je monte donc prendre une douche froide pour me réveiller et espérer que Karelle vienne me tenir compagnie. Mes prières sont entendues car elle m'appelle dès que je sors de la douche pour me dire qu'elle passerait. Habituellement je me serais habillé, culotte et t-shirt blanc, mais la je devais être présentable. Alors je soulève un jean propre et un t-shirt moins fade.

Elle s'emmène vers 11h30 avec une boite de gâteaux.

Karelle : je me suis dit que t'aurais peut-être envie de manger des éclairs ...

Moi : au chocolat, si c'est ca je t'épouse direct.

Karelle : mdr oui c'est ça, je n'ai pas oublié. Y'a aussi une charlotte aux fraises, un fondant au choc' et un mille feuille. Tu sens bon ...

Moi : t'es géniale ... merci, entre ! je suis seul ce matin je sais pas ou ils sont passés. Alors tu vas mourir de faim parce que lorsque je fais la cuisine, les gens meurent par intoxication.

Karelle : lol, au moins j'aurais le privilège de gouter à ton plat avant de rendre l'âme.

Moi : flatte moi vas-y mdr !

Karelle : tu viens de te réveiller, ou ils sont absent depuis hier ?

Moi : oh c'est plutôt moi, j'ai eu une petite crise de nerfs hier alors j'ai dormi chez mon frère.

Karel : Yaneel ...

Moi : mais ca va c'est passé ! Ne t'en fais pas pour moi ! J'en avais besoin en fait. Là ca va beaucoup mieux. Tu bois quoi ?

Karelle : ouais je remarque également. Si t'as du jus de fruit ca me va.

Moi : orange, fraises, tomate ?

Karelle : orange merci.

Nous papotons devant son verre et elle me remonte le moral du mieux qu'elle peu, encore une fois. Pour savoir écouter elle savait écouter cette fille. Et j'aimais souvent être le centre de l'attention et être chouchouté. En plus maman n'était pas la doc l'envie était plus grande. Heureusement qu'il y avait des filles comme elle.

Après m'avoir remis d'aplomb avec ses mots réconfortants elle me bourre d'aventures qu'elle a vécues et nous rions ensemble à chacune de ses histoires. Ma journée s'annonçait belle, tellement belle, que j'avais oublié mon rituel c'est-à-dire rendre visite à Anna à l'hôpital.

Lorsque 13 heures arrive, on décide de faire ensemble quelque chose à manger, l'effet des gâteaux étant passé.

Je sors du frigidaire tout ce que je peux trouver qui a l'air bon. Chacun exécute son travail tout en rigolant avec l'autre. On réussi a faire a faire des frites et du steak haché et même une pate à crêpes.

Karel : t'es métisse et puis t'es même pas bien blanc la Yanel ...

Moi : c'est normal ma mère est métisse pas blanche alors c'est n...

J'ai pas fini de parler que je reçois un nuage de farine sur le visage. Je regarde Karelle qui est morte de rire, surpris par ce qu'elle venait de faire.

Karelle : voila la maintenant t'es vraiment blanc mdr !!

J'éclate de rire puis je lui arrache le paquet de farine et nous nous poursuivons dans la maison jusqu'à se retrouver dans le garage ou elle me supplie d'arrêter. Nous continuons a rire tous les deux avec de la farine sr nous et j'ignore pourquoi, à force de se regarder, nos rires disparaissent et nous devenons sérieux, mais tout en continuant avoir les yeux plongés dans le regard de l'autre. Puis, une chose que je ne comptais pas dire auparavant me sort de la bouche.

Moi : j'ai envie de t'embrasser la maintenant, je peux ... ?

AIMEZ, PARTAGEZ SVP

La suite bientot :)

Continuer

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*INTRO* Mon nom est Yanel, Yanel Almeda-koffi , j'ai 20 ans et je peux dire que ma vie est assez spéciale quand même. né d'un père ivoirien et d'une mère cap-verdienne, je suis si on peut le dire ainsi : "un gosse de riche". je suis un vrai black quoi. c'est-à-dire beau, grand, super sexy et thuné. bref un mec qui pourrait faire rêver toutes les filles de la planète lol (j'exagère) mon père est directeur de NIRVANA, une grande chaine d'hotel de la sous région. je vis avec mon père, car divorcé depuis 3 ans . ma mère à découvert que ce dernier avait deux foyers dehors et j'ai donc un frère et une soeur issus de ces deux familles. tout ce que mon père a trouvé a dire pour sa défense ce jour la, ce que ma mère n'avait pas le temps pour lui et donc il fallait qu'il se distraie un peu, par ennui. en plus c'était pas sa faute c'était un homme. une excuse hors du commun même. n'ayant pas supporté cela, ma mère à préféré claquer la porte. Depuis je vis donc avec papa qui ne s'est plus casé et à préféré géré ses deux enfants à distance et aurel mon frère ainé de 22 ans.mais ce dernier est tout le temps parti. selon lui, il gère "ses affaires"... je vis à la riviera 4 ( heuss) dans une villa... duplex... non triplex d'environ 20 pièces avec piscine et un jacuzzi. je sais ca fait rêver mais on fini vite par s'ennuyer. les études ? bof on peut dire que c'est papa qui m'y à poussé parce qu'au c'était pas mon désir de faire du droit je voulais plutôt faire médecine mais ce monsieur à été intraitable la dessus. alors je fais du droit et des cours de marketing, pour plus tard prendre la relève avec mon frère. quant aux filles? bof oui j'ai eu quelques copines plus ou moins mais c'est pas trop ma tasse de thé, je gère comme ca donc. je compte pas me caser moi, je suis bien comme ça, et libre surtout. Ma vie quoique très belle a connu plusieurs bouleversements mais j'ai aussi fait de magnifiques rencontres et je me suis tapé plein de délires. je vous raconte ?? cliquez sur j'aime donc!

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PROLOGUE Bonjour, Je me nomme Aichatou Mboup, 20 ans (au début de l’histoire). J suis étudiante en 2ème année de comptabilité Gestion. Je ne vais pas me jeter des fleurs mais je suis attirante et je le sais. Ce qui fait que je suis sure de moi. De teint noir un peu élancée, j’ai un joli popotin assorti de quelques courbes qui apportent une petite touche à ma féminité. Quand je vise un mec c’est avec difficulté qu’il m’échappe, J’ai une démarche gracieuse assez lente et j’aime bien me mettre en valeur. J’aime m’habiller classique parfois relax. Parfois aussi def Ndanane traditionnel. Mes copines m’appellent Aicha Maana. Daf may nekh nak. Je suis issue d’une grande famille de Guewel « griot » en plus clair je suis castée et très fière de mes origines. Je suis l’ainée de mon père mais pas de ma mère car elle a eu une fille issue de son mariage précédent, Salma qui est ma grande sœur. Elle a un caractère spécial mais on s’entend bien. Elle est mariée depuis six ans mais n’a pas encore connu la joie d’être mère. Ma petite sœur Lissa elle c’est ma copine bien que parfois on se crêpe le chignon. Elle est charmante avec son derrière et ses hanches de ouf ! Il y’a tellement de mecs qui lui courent après. Dafa sope nak c’est pourquoi papa la surveille plus que moi, mais n’empêche elle connait sa valeur. J’ai aussi deux petits frères Cheikh qui vient après moi réservé un peu hautain. On n’était proche avant mais on s’est un peu embrouillés et depuis chacun maintient ses limites. Le plus jeune Omar est gentil insouciant pas de problèmes. Nous vivons dans une famille d’intellectuels. Mon père est transitaire et travaille dans une grande structure de la place. C’est un polygame ma mère est la première et la seconde loge aux maristes avec ses deux enfants. On s’entend bien avec elle mais entre elle et maman c’est la guerre. Je ne comprends toujours pas ce qu’elles ont ces deux là ! goor diarneu yenne yi ? Bon c’était juste pour faire ma présentation le reste c’est à suivre…

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