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La loi et le chaos — Tome 1: Les gardiens du temple et de Saladin

La loi et le chaos - Tome 1: Les gardiens du temple et de Saladin

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« Silas Kern est dĂ©barrassĂ© de la drogue, et il se rendra compte qu'ĂȘtre passionnĂ© par la lecture et savoir Ă©crire sont deux choses trĂšs diffĂ©rentes. Une vague idĂ©e se formera dans son esprit. Comment se rendre utile s'il se sent inutile ? L'Ă©criture viendra en mĂȘme temps que germera son inspiration, un rĂȘve, une envie. L'Église lui aura autorisĂ© Ă  s'accorder le pardon, et il pardonnera Ă  ceux qu'il affectionne, et qui l'ont aimĂ©. AprĂšs avoir Ă©crit "La vraie vie du Graal", sa vision de la vie revisitĂ©e du Christ, sa cousine lui posera cette question : "Tu te prends pour JĂ©sus, Silas ?" "Évidemment non ! Mais je souhaiterais ĂȘtre le prophĂšte de ma propre expĂ©rience. Ce que j'ai vĂ©cu l'annĂ©e derniĂšre m'a ouvert les yeux sur un point : je dois ĂȘtre utile." » À PROPOS DE L'AUTEUR S'inspirant de l'esprit des templiers, Sylvain Prat Ă©crit La loi et le chaos - Tome I - Les gardiens du temple et de Saladin. Il invite ainsi le lecteur Ă  rĂ©flĂ©chir sur la spiritualitĂ© et la place qu'elle pourrait avoir dans l'organisation de notre sociĂ©tĂ©.

Chapitre 1 No.1

Introduction

Shonette lui avait dit un jour que son surnom dans le quartier était « The Devil » ou « Mad Man », car ses voisins avaient vu dans l'impasse ce qu'il était capable de faire.

Quand Silas lui demanda ce qu'il avait fait, car lui ne s'en souvenait plus, elle lui avait dit que les gens ne voulaient plus en parler.

Ils avaient seulement peur de lui, et c'est pour cela que les gens de son voisinage ne lui parlaient pas.

I

O Diablo

1

Pour une histoire d'ATD

Le crack Ă©tait moins pire que la cocaĂŻne sur le comportement de Silas au niveau physique et psychiatrique, mais sur Andreana, les effets Ă©taient redoutables.

Elle faisait des crises de schizophrénie de plus en plus intenses depuis 2014.

Cette année 2017 et l'année d'avant, Silas avait dû la transporter à l'hÎpital en urgence parce qu'elle avait voulu se suicider en ingurgitant des médicaments anti-inflammatoires et des somnifÚres, auxquels elle était totalement allergique, en faisant passer le tout avec de la javel.

C'était la seconde tentative de « suicide spontané » qu'elle faisait depuis que Silas la connaissait.

Depuis qu'ils avaient commencé à fumer du crack, elle voyait des choses, sentait des odeurs, et entendait des voix qui n'existaient pas.

Comme c'était l'année des congés bonifiés des fonctionnaires pour la famille, Silas attendait la paie de fin juillet pour payer le seul billet d'avion d'Andreana pour passer 35 jours à Lorient dans la famille de Silas, mais un Avis à Tiers Détenteur des ImpÎts de 2700 euros mit tout à plat.

Durant les congés bonifiés, c'est-à-dire deux mois de vacances tous les trois ans, payés comme en Guyane, avec paie majorée sans certaines primes, les billets de toute la famille étaient payés par l'administration. Il fallait motiver les fonctionnaires continentaux à venir travailler dans ce département considéré comme plein d'insectes et violent.

Andreana ne pouvait venir avec eux. Ils n'étaient pas mariés à cause du divorce de Silas qui n'était pas encore inscrit sur son état civil, et donc son billet à elle n'était pas pris en charge.

Les deux enfants, André, Laura et lui, allaient aller seuls à Lorient chez les parents de Silas durant le mois d'août.

Silas fit les courses pour un mois, et laissa Ă  Andreana 200 euros pour ses faux frais.

Il ne pouvait faire plus sans ĂȘtre Ă  la charge de ses parents qui vivaient, eux, avec leur quasi minimum vieillesse.

Ils allaient passer des vacances en famille et prendre le bus pour aller Ă  la plage de Larmor-Plage. Il n'y aurait pas de voiture de location.

Le train lui coûtait déjà 350 euros à la descente de Paris vers Lorient.

L'ATD avait Ă©tĂ© fait exprĂšs pour empĂȘcher la famille de partir en vacances et de dĂ©penser l'argent des impĂŽts.

En effet, il est vrai que Silas et Andreana fumaient les impĂŽts qu'ils devaient payer.

À partir du 15 aoĂ»t, le contrat mobile se stoppa faute de liquiditĂ©s sur le compte CCP de Silas qui avait tout retirĂ© en espĂšces, de peur d'une autre saisie d'une origine inconnue.

Il croulait sous les créanciers car il avait accumulé des dettes.

Il avait fait le choix de la drogue au privilĂšge de ses factures courantes.

Andreana devint injoignable.

La derniĂšre fois que Silas l'avait eu au tĂ©lĂ©phone c'Ă©tait pour la coupe du monde de football France-BrĂ©sil, oĂč elle avait perdu 100 euros par terre, lui avait-elle dit.

AprÚs, il appelait, mais aucune réponse et aucun appel de sa part.

Lucien, son fils Ă  elle, ne savait rien...

Le 02 septembre, la famille rentrait Ă  Cayenne au domicile familial.

Un second ATD de 1300 euros avait été fait sur le salaire comme en août.

Elle appela le 09 septembre pour que Silas vienne la chercher Ă  Degrad Saramaka prĂšs de Kourou.

Elle lui demandait d'apporter 200 euros, car elle devait rembourser des gens qui l'avaient conduit en pirogue entre Saint-Élie sur le lac artificiel de petit saut et le lieu de rendez-vous.

Il Ă©tait tellement heureux de la revoir et de savoir qu'elle n'avait pas eu d'accident qu'il ne posa aucune question.

L'argent Ă©tait un moyen, pas un but.

Il n'avait pas fumé depuis son retour et en était heureux.

Il Ă©tait aux anges.

Une semaine aprĂšs, aprĂšs avoir eu ses indispositions, Andreana repartait vers Saint-Élie rĂ©cupĂ©rer des vĂȘtements qu'elle revendait maintenant.

Elle disait avoir trouvĂ© un travail durant l'Ă©tĂ© : revendeuse de vĂȘtements sur les sites autour de Saint-Élie, un village en pleine forĂȘt, haut lieu de l'orpaillage clandestin.

Elle partait pour une ou deux semaines maximum, lui avait-elle dit.

Deux semaines plus tard, elle appela Silas via un téléphone satellitaire, et lui annonça qu'elle faisait la cuisine dans un site d'orpaillage illégal de 20 personnes.

Elle rentrerait dans deux semaines.

Un mois et demi aprĂšs, elle rentrait Ă  la maison.

Cela faisait deux semaines qu'elle n'avait pas donné de nouvelles, alors qu'avant elle s'arrangeait pour avoir Silas soit sur son portable, soit sur le téléphone de son travail, au moins deux fois par semaine, pour prendre des nouvelles des enfants.

Au travail, Silas s'épanchait auprÚs de son nouveau chef Gaël, qu'il considérait également comme un ami, sur les absences incontrÎlées de sa femme.

Il Ă©tait triste, mais restait concentrĂ© et demeurait performant dans son travail, mĂȘme plus que d'habitude.

Il se vengeait dans le travail et assumait la responsabilité des enfants et de la maison tout seul.

Elle arriva par surprise Ă  18 h 00 un mercredi.

Silas eut le cƓur si heureux de la voir qu'il en pleura en la prenant dans ses bras.

Les enfants lui sautĂšrent au cou.

Le soir mĂȘme, Silas se dĂ©nuda et se coucha prĂšs d'elle.

Il entreprit de lui faire l'amour.

Elle lui dit qu'elle avait ses rĂšgles, et qu'elle n'Ă©tait quand mĂȘme pas obligĂ©e de faire l'amour avec lui si elle Ă©tait en plus fatiguĂ©e.

Il lui dit que cela faisait 1 mois et demi qu'il ne l'avait pas vue, et qu'elle allait certainement avoir envie elle aussi.

« Ce n'est pas grave Andreana. Si tu es fatiguée, demain est un autre jour », lui dit-il.

Ils firent l'amour quand mĂȘme.

Trois jours plus tard, dans la soirée, Andreana décide de prendre de la coke

Elle Ă©tait sur les dents, et le matin Silas visionna son Facebook oĂč ses derniĂšres photos ne montraient pas qu'elle avait l'air de faire la cuisine.

Elle faisait la fĂȘte avec des gens et Ă©tait habillĂ©e trĂšs sexy.

Silas péta un cùble, et sortit taper ses tibias dans un arbre présent sur le parking de l'école des enfants située devant sa cité pour se défouler, et faire partir les sentiments de violence qui ne s'étaient pas apaisés par cette nuit sous cocaïne.

Elle repartait le lendemain pour revenir dans un mois, lui dit-elle.

Nous sommes alors le 12 octobre 2017.

Elle devait partir un mois pour pouvoir revenir avant Noël.

Elle allait en fait revenir le 05 janvier 2018.

Elle appela Silas une fois la premiĂšre semaine.

Elle tenta de le contacter et sur son portable et au travail, mais en vain.

Puis, plus rien.

Seul André, 12 ans, que Silas avait reconnu comme le sien savait.

En fait, il savait que maman ne reviendrait pas pour Noël.

Silas entra dÚs la seconde semaine en dépression.

Laura, 8 ans, le consolait le soir de l'absence de leur mĂšre.

Pour ses collĂšgues et ses chefs, mĂȘme si au travail il demeurait efficace, sa vie familiale Ă©tait un problĂšme.

Son directeur adjoint aux douanes de Cayenne le lui dit un jour :

« Tu sais Silas ? Tu dois te faire à l'idée qu'Andreana t'a quitté. Tu vas péter un cùble, et ce sont les enfants qui vont prendre au final. Que feras-tu d'eux si tu es hospitalisé à nouveau ? Prends-tu tes médicaments ? »

« Oui, monsieur le directeur, je le sais. Ne vous inquiétez pas pour moi, mais Andreana a un problÚme que je vais solutionner. »

« Si tu fais des conneries, Silas, on ne pourra pas te protéger cette fois-ci. Le Directeur Régional ne te couvrira pas. »

« Je sais, mais ne vous inquiétez pas. Je suis un grand garçon. »

Le 15 décembre 2017, Silas fit passer par les contacts d'Andreana le message suivant :

« Si le 24 au soir, elle n'est pas à la maison, je vais m'occuper personnellement du cas des gens liés à elle dans l'orpaillage illégal. »

Par l'intermédiaire de Rich, son ami d'enfance informaticien, il avait cracké son portable qu'elle avait laissé à André et sa liste de contacts.

Il avait eu accĂšs Ă  ses messages, son Facebook, son WhatsApp Ă©galement. Il la voyait s'Ă©chapper et le quitter.

« Non ! Elle avait un problÚme de sécurité, et elle ne voulait pas le dire à Silas », se disait-il.

Malgré les messages des échanges avec des hommes qui laissaient ouvertement supposer qu'elle l'avait trompé durant l'été, Silas ne pouvait y croire.

Pour lui, elle se faisait draguer c'est tout.

« La Guyane est le pays du diable », lui avait dit Serge Grisnez, un ami martiniquais, patron d'une grosse boßte d'ingénierie.

Il Ă©tait normal ici de vouloir coucher avec la femme d'un autre, et surtout que les BrĂ©siliennes avaient la rĂ©putation de ne pas ĂȘtre trĂšs fidĂšles.

Son amour pour Andreana rendait Silas hermétique à toute logique, à l'imagination de toute trahison de la part d'Andreana.

En fait, il restait fidÚle à l'adage qui dit que : « L'amour rend aveugle ».

Le 24 décembre 2017, la mÚre Noël ne vint pas au réveillon.

Silas n'avait pas fait de sapin, et n'avait pas acheté de cadeaux aux enfants.

L'heure pour lui n'Ă©tait pas Ă  la fĂȘte.

Sans leur mĂšre, NoĂ«l ne pouvait ĂȘtre une fĂȘte des enfants.

Silas voulait que les enfants se rappellent cette soirée toute leur vie, tout comme lui se rappelait les noëls gùchés par son propre pÚre.

Andreana avait eu Ă©galement des NoĂ«ls gĂąchĂ©s, mais c'est pour cela qu'elle n'attachait aucune valeur Ă  cette fĂȘte.

Pour Silas, Noël, était la réunion de famille et était le moment le plus important de l'année.

À minuit, Andreana ne vint pas.

Il l'avait attendu toute la soirĂ©e, espĂ©rant qu'elle allait faire tout son possible pour ĂȘtre lĂ  pour le rĂ©veillon et lui faire la surprise de son retour.

Silas prit les enfants dans ses bras et pleura avec eux.

Le 25 décembre, il avait loué pour le week-end une Dacia, et alla direction Degrad Saramaka à Kourou, vers 16 h 00.

La maison de la femme était au milieu de cette sorte de favela brésilienne reconstituée en France.

En Guyane, les quartiers populaires étaient des habitats spontanés construits illégalement, et étaient constitués de tÎles, de briques, avec des systÚmes bricolés pour se faire approvisionner en eau et en électricité illégalement.

La gauche avait permis à ces gens de légaliser leur habitation quand elle était faite en dur par des compteurs d'eau et d'électricité.

Mais depuis les constructions illégales avaient proliféré, et les propriétaires vendaient leur eau et leur électricité à prix d'or à leurs voisins clandestins.

C'est dans cette juxtaposition de constructions faites de bric et de broc, que des familles de sans-papiers et de Guyanais vivaient à cause d'une pénurie de logements sociaux.

De toute maniÚre, nombreuses étaient les familles qui ne pouvaient y prétendre du fait d'un blocage des titres de séjours depuis Sarkozy.

Il arriva dans la maison oĂč il avait Ă©tĂ© chercher Andreana la premiĂšre fois en septembre 2017.

C'est aussi lĂ  qu'il l'avait laissĂ©e lors de son second dĂ©part pour Saint-Élie.

Le mari de la femme savait oĂč Ă©tait Andreana et cela Silas en Ă©tait persuadĂ©

La femme l'avait appelé vers le 20 décembre pour lui dire qu'Andreana était une grande fille.

Silas lui avait demandé si elle pouvait lui transmettre un message : « Que Andreana le rappelle le plus vite possible ».

Il n'avait eu aucun appel, et aprÚs, cette femme avait bloqué son téléphone

Au cas oĂč, il vint armĂ© d'un couteau trĂšs aiguisĂ© qu'il avait cachĂ© dans sa ceinture, derriĂšre le pantalon.

Il vint vers l'entrée de la bùtisse, et vit la femme sur le seuil.

À la vue de Silas, la BrĂ©silienne appela Ă  l'aide ses deux fils.

Silas mit un genou Ă  terre en signe de paix.

Il ne voulait savoir qu'une seule chose : sa femme Ă©tait-elle vivante ? « Savez-vous si elle est vivante et oĂč ? »

Les deux fils de 19-20 ans lui firent signe de partir d'une maniĂšre agressive.

Il dit à la femme que mentir dans son milieu était honorable, mais là le « Capitaine des Douanes », « O Capitao da Aduanera », avait besoin de savoir si sa femme était vivante.

Un des deux hommes menaça Silas de le frapper s'il ne quittait pas les lieux.

Il sortit un bĂąton.

Silas sortit son couteau et recula vers le chemin.

Le second jeune suivit Silas de prÚs, et Silas ne posa le couteau que rentré dans sa voiture.

Il Ă©tait empli de violence et n'avait peur de rien ni de personne.

Rentré dans son véhicule qu'il avait garé un plus loin que le chemin d'accÚs à la maison de la femme, Silas vit un des jeunes venir à lui avec le bùton, certainement pour casser la voiture avec.

Silas qui avait appris Ă  conduire dans un service d'intervention des douanes, la DNRED, prit de la distance trĂšs vite sur le Degrad, puis il revint en roulant sur la droite du chemin, doucement, flairant le guet-apens.

L'homme surgit du chemin, caché par un muret.

Silas fonça sur lui par la gauche, obligeant l'homme à reculer, et Silas accéléra trÚs vite malgré le dos d'ùne imposant pour filer ensuite vers la sortie.

Arrivé 100 mÚtres plus loin, un carrefour amenait à une place intérieure, et les gendarmes étaient là en nombre, en pleine opération.

Silas sortit sa carte professionnelle et se présenta à eux.

Il leur expliqua ce que reprĂ©sentait ce haut lieu de l'orpaillage illĂ©gal vers Saint-Élie.

Il leur expliqua qui Ă©tait qui dans le secteur, et comment dans peu de temps, il allait prendre contact avec le colonel du GIR de la Guyane pour donner toutes les informations qu'il connaissait.

Silas savait à peu prÚs qui faisait quoi, et quelles étaient les pistes de contrÎle qui n'étaient pas encore utilisées par les gendarmes.

Il fallait par exemple survoler en hĂ©licoptĂšre la forĂȘt le long des cours d'eau, et chercher les sites de prĂ©sence humaine avec une camĂ©ra thermique la nuit.

Si lorsque l'hélicoptÚre survolait des groupes de formes de chaleur qui se séparaient, c'est que l'on avait affaire à des animaux.

Si les formes de chaleur se regroupaient, c'est que l'on avait affaire Ă  des humains.

En ce moment, la montagne million Ă©tait le lieu oĂč Ă©taient le plus implantĂ©s les sites illĂ©gaux.

Rentré chez lui, Silas compris qu'il avait fait une erreur en allant là-bas, car il aurait pu prendre une balle.

Ce n'Ă©tait pas grave, il savait qu'Andreana allait ĂȘtre destinataire du message.

En effet, Le 05 janvier, elle arriva dans l'aprĂšs-midi.

Elle est lĂ , le soir en train de faire Ă  manger quand Silas rentre Ă  la maison aprĂšs son travail.

Il lui saute au cou.

Il l'embrasse et pleure Ă  ses genoux.

Elle lui explique que durant la fin d'année, les sites ont été verrouillés par les gendarmes.

Personne ne pouvait sortir de la forĂȘt.

Elle a mĂȘme dĂ» laisser son or lĂ -bas, et doit repartir prochainement, dans une semaine, le chercher, et lui dit que ce sera son dernier voyage.

Elle a avec elle l'Ă©quivalent de 1200 euros en or.

Elle doit se rendre à Oiapoque, la ville brésilienne frontiÚre, pour le changer.

Le jour de son dernier départ, Andreana est mécontente.

Elle reproche à Silas d'avoir été menacer ses amis à Kourou.

Elle lui dit qu'elle part pour une semaine, peut-ĂȘtre deux.

Silas pleure à son départ.

Il lui dit que si elle n'est pas rentrée au bout d'un mois, c'est fini entre eux.

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