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Ma seconde chance

Ma seconde chance

SYLMAN

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Chapitres

**PROLOGUE :** C'est samedi aujourd'hui et je ne travaille pas, je vais donc passer ma journée avec mes trésors. Je me lÚve trÚs tÎt et fais le ménage en profondeur et la lessive avant de préparer pour midi. Pendant que les marmites sont au feu, je vais réveiller mes enfants pour les laver. Aimé : (Refusant de se réveiller) Maman, j'ai encore sommeil, c'est toujours la nuit non ? Moi : (Amusée) LÚve toi paresseux, c'est toujours la nuit non. Attends-moi là je viens te verser de l'eau glacée. DÚs qu'il a entendu ça, il a bondi du lit sous les rires de son frÚre et moi. Aimé : Non maman regarde, je suis réveillé déjà. Moi : (Les tirant à moi pour un cùlin) Vous avez bien dormi ? Eux : Oui et toi ? Moi : Non, vous avez mis les pieds sur moi. Aimé : C'est Amour qui met toujours les pieds sur les autres, il dort trop mal. Amour : Menteur, c'est toi qui dort mal. Moi : (Souriante) Vous dormez mal tous les deux. Allez, on s'en va à la douche.

Chapitre 1 Prologue

**PROLOGUE :**

C'est samedi aujourd'hui et je ne travaille pas, je vais donc passer ma journée avec mes trésors. Je me lÚve trÚs tÎt et fais le ménage en profondeur et la lessive avant de préparer pour midi. Pendant que les marmites sont au feu, je vais réveiller mes enfants pour les laver.

Aimé : (Refusant de se réveiller) Maman, j'ai encore sommeil, c'est toujours la nuit non ?

Moi : (Amusée) LÚve toi paresseux, c'est toujours la nuit non. Attends-moi là je viens te verser de l'eau glacée.

DÚs qu'il a entendu ça, il a bondi du lit sous les rires de son frÚre et moi.

Aimé : Non maman regarde, je suis réveillé déjà.

Moi : (Les tirant Ă  moi pour un cĂąlin) Vous avez bien dormi ?

Eux : Oui et toi ?

Moi : Non, vous avez mis les pieds sur moi.

Aimé : C'est Amour qui met toujours les pieds sur les autres, il dort trop mal.

Amour : Menteur, c'est toi qui dort mal.

Moi : (Souriante) Vous dormez mal tous les deux. Allez, on s'en va Ă  la douche.

Nous sommes allĂ©s Ă  la douche et je les ai lavĂ©s et brossĂ©s avant de venir leur faire le cafĂ© qu'ils ont bu avant de suivre la tĂ©lĂ©vision en me racontant leur vie. Dans l'aprĂšs-midi, j'ai dĂ©cidĂ© d'aller me balader avec eux Ă  la plage. Nous nous sommes changĂ©s, j'ai mis un jean slim en denim, un t-shirt noir et une basket de la mĂȘme couleur, j'ai habillĂ© les enfants comme moi sauf qu'Ă  la place du pantalon, ils ont des culottes. J'ai pris un sac banane que j'ai mis autour des reins et mes lunettes aux yeux, un peu de parfum et nous sommes partis. Quand je regarde comment mes enfants et moi sommes vĂȘtus, cela augmente ma conception, ce quartier ne nous mĂ©rite pas je jure devant Dieu, je dois quitter d'ici car ça me rabaisse. Nous marchons jusqu'Ă  la route avec les salutations et les sifflements des gars du quartier que bien-sĂ»r j'ignore royalement en passant mon chemin. Une fois Ă  la route, j'arrĂȘte mon taxi, 1500 Tropicana, aprĂšs deux tentatives, on me prend, je monte et je pars. Sur place, j'achĂšte des amuses bouches et boissons aux enfants avant d'aller nous installer dans un coin, nous mangeons et buvons en parlant de tout et de rien jusqu'Ă  ce qu'on se dĂ©cide d'aller marcher sur le sable en se faisant filmer. Je rĂ©cupĂšre les photos et paie puis je dĂ©cide de jouer avec mes fils en les poursuivant, les faisant tournoyer dans les airs et construisant des chĂąteaux de sable. Nous restons lĂ  jusqu'Ă  prĂšs de 18h avant de nous dĂ©cider Ă  partir. Pendant que nous sommes en train de chercher Ă  prendre un taxi, j'entends quelqu'un qui m'appelle dans mon dos.

Voix d'homme : (Peu sûr de lui) Leslie ?

Je me retourne et je tombe nez à nez avec un homme de teint foncé qui ressemble comme deux gouttes d'eau à mes fils.

Lui : Ah, je me disais bien c'Ă©tait toi et que

Les enfants : (Se retournant pour le regarder) Maman, c'est qui?

Il a froncé les sourcils en les regardant, il a bien dû se rendre compte que les deux enfants à mes cÎtés lui ressemblent à s'y méprendre si ce n'est la différence des teintes.

Moi: (Le fixant toujours dans les yeux le visage amarré) C'est votre imbécile de pÚre.

Eux : Hein ?

Lui : (Arquant un sourcil) Pardon ?

Moi : EspĂšce de chien, quand tu grimpais sur moi en dĂ©sordre sans prĂ©servatif, tu ne savais pas que tes tĂȘtards lĂ  Ă©taient fĂ©conds ?

Un homme : (DerriĂšre lui) ArsĂšne est-ce que c'est el

Il s'est arrĂȘtĂ© en voyant mon visage car il a dĂ» me reconnaĂźtre, c'est un des gars qui Ă©tait avec lui cette fois-lĂ , il a lui aussi froncĂ© la mine en regardant les enfants.

L'homme : (À Arsùne) Qu'est-ce qui se passe ici ?

Moi : Il se passe que ton couillon d'ami avait trouvĂ© la brillantissime idĂ©e de me laisser ses saletĂ©s dans le ventre pour m'engrosser avant de disparaitre dans la nature. (Le regardant Ă  nouveau) C'est trĂšs bien comme je t'ai trouvĂ© aujourd'hui connard, d'abord tu vas me rembourser tout ce que j'ai dĂ©pensĂ© pour m'occuper de tes enfants jusqu'au moindre centime avant de me dire oĂč je dois me rendre chaque fin du mois pour prendre l'argent de leurs soins.

Ils Ă©taient en train de me regarder avec les grands yeux Ă©bahis, c'est trĂšs bien, vous allez comprendre c'est quoi ĂȘtre Ă©bahis aujourd'hui idiots.......

**QUELQUES HEURES PLUS TÔT.**

Je regarde mon tĂ©lĂ©phone qui n'arrĂȘte pas de sonner sur la tablette d'un des salons et je dĂ©cide de le prendre. Je regarde le contact avant de dĂ©crocher.

« Moi : Yo mec, ça dit what ? »

« Alvine : Tu es partant pour cet aprÚm au Tropicana ? Tu n'as pas donné ta position ce matin dans le groupe. »

« Moi : Je pensais l'avoir fait. »

« Alvine : Eh bien ce n'est pas le cas. Il n'y a qu'Ebouma qui a signalé son absence en disant qu'il avait déjà un programme ce weekend avec la personnalité et ses gens. »

Je souris en entendant ses propos, la « personnalitĂ© », Benjamin NGUEMA, nom que nous lui avons attribuĂ© Ă  cause de l'impression qu'il fait aux gens quand il se prĂ©sente. Ce mĂȘme effet que sa femme aussi fait sur les gens depuis des annĂ©es avec une pointe au dessus de ce qu'elle dĂ©gage. Cette fille, je l'ai vĂ©ritablement aimĂ© et je pensais faire d'elle ma femme, mais bon. Je parlerai peut-ĂȘtre d'elle plus tard , de quand et comment je l'avais rencontrĂ©.

« Alvine : (Me sortant de mes pensées) MFOULA je suis en train d'attendre ta réponse, ce n'est pas toi qui met les unités dans mon téléphone. »

« Moi : (Riant) Je ne suis pas incapable et d'ailleurs, je ne t'ai pas demandé de m'appeler. Quand on sait qu'on n'a pas d'unités, on n'appelle pas les gens. »

« Alvine : Regardez-moi le malheureux ! Tu as raison MFOULA, je te dis, tu as trop raison. »

« Moi : (Riant) Mais c'est le cas, j'ai toujours raison. »

« Alvine : C'est ça. Pardon accouche, on va quitter ici. Je n'ai pas toute ma matinée, j'ai une petite là qui va passer tout à l'heure. »

« Moi : (Riant) Continue bien ton jeu, je te dis que toutes ces filles finiront par se croiser chez toi un jour et là je verrai comment tu vas faire. »

« Alvine : (Riant) Feu sur cette parole, ça n'arrivera jamais. »

« Moi : Si tu le dis. »

« Alvine : Et regardez-moi celui qui parle, on va l'Ă©couter et on dira qu'il est saint, alors que nous sommes du mĂȘme acabit. »

« Moi : Moi au moins j'ai la décence de ne pas toutes les emmener chez moi, donc il n'y a aucun risque. »

« Alvine : Continue de te voiler la face, en tout cas. Ce n'est pas pour ça que je t'ai appelé. Donne moi ta réponse et je vais raccrocher. »

« Moi : Je suis partant. »

« Alvine : Ok. »

« Moi : C'est bien 15h n'est-ce pas ? »

« Alvine : Oui. Ça me laisse le temps de faire rapidement deux coups Ă  la petite lĂ  avant de vous trouver. »

« Moi : (Souriant) Tu es un vrai con. »

« Alvine : (Riant) Dit mon jumeau. Yaye, on est con ensemble. »

Nous nous sommes mis Ă  rire avant de raccrocher. J'ai posĂ© mon tĂ©lĂ©phone oĂč il Ă©tait avant de retourner devant mon ordi et finir avec le rapport que j'Ă©tais en train de taper. Deux heures plus tard, j'Ă©teins mon ordinateur car j'ai fini ce que j'Ă©tais en train de faire . Je me dirige vers ma cuisine et j'ouvre mon frigo pour me prendre une bouteille d'eau que je bois avant de me poser la question sur le manger de ce midi. Toute ma prĂ©paration se rĂ©sume Ă  faire frire un Ɠuf et faire chauffer de l'eau pour le cafĂ© donc je ne peux pas dire que je vais me prĂ©parer Ă  manger. Je retourne au salon et rĂ©cupĂšre mon tĂ©lĂ©phone, je constate la bulle de notification m'informant de la rĂ©ception d'un message WhatsApp, je zappe dessus et vais dans les contacts pour voir le numĂ©ro du restaurant « la sauce crĂ©ole » , oui quand on ne sait pas prĂ©parer comme moi, on a tous les numĂ©ros des bons deals de la ville. Je trouve ça et j'appelle pour lancer ma commande, la plus part des restaurants et fast-food aujourd'hui ont compris le jeu et ce sont mis Ă  faire des livraisons Ă  domicile comme en occident et certains pays assez poussĂ©s dans le dĂ©veloppement en Afrique, c'est une trĂšs bonne chose car non seulement, on s'adapte Ă  l'Ă©volution du monde des affaires mais ça permet aussi de faciliter la tĂąche aux gens comme nous autres lĂ  qui voulons manger quelque chose sans pour autant partir au restau, c'est le restau qui vient Ă  nous. En plus ça crĂ©e du travail pour les jeunes gens qui assurent la livraison. Tout le monde est content parce que tout le monde gagne.

Je passe donc ma commande avant de raccrocher. Je rentre dans mon WhatsApp et je constate que j'ai quatre messages de quatre personnes distinctes. Je fais un rictus avant de prendre connaissance de leurs contenus.

-Cynthia : Je ne viendrai pas ce weekend car je dois aller à un mariage comme je te l'ai dit en début de semaine. Bonjour.

-Carmela : Bébé, mes unités edan (courant) sont terminées, tu peux m'envoyer quelque chose pour que je recharge stp ? Bonjour.

-Celia : ArsÚne, c'est quoi ce silence depuis maintenant une semaine ? Je t'écris et t'appelle, tu ne me réponds pas. J'ai fait quelque chose de mal ?

-Livia : Monsieur mon chauffeur, c'est bon pour ce week-end ?

Je ne rĂ©ponds pas aux deux derniers messages car ces filles sont sauvages. Tu Ă©cris Ă  quelqu'un, mĂȘme pas « bonjour » , comme on a Ă©levĂ© les cochons ensemble.

-Moi : (à Cynthia) Ok. J'espÚre que tu vas t'amuser . Passe une bonne journée.

-Moi : (À Carmela) Bonjour bĂ©bĂ©, ok. Je te fais un dĂ©pĂŽt mobicash.

Je sors et je fais la transaction de 30 milles sur son numéro de téléphone avant de l'appeler. Elle décroche à la deuxiÚme tonalité.

« Carmela : AllÎ ? »

« Moi : Tu as reçu ? »

« Carmela : Oui mon cƓur, merci. »

« Moi : De rien. »

« Carmela : On se voit toujours ce soir ? »

« Moi : Oui. Je vais t'appeler autour de 20-21h. »

« Carmela : D'accord. »

« Moi : Bon, je te laisse car je suis un peu occupĂ©. À ce soir. »

« Carmela : Ok, à ce soir. Je t'aime. »

« Moi : Moi aussi. »

Clic.

J'ai posĂ© mon tĂ©lĂ©phone. Qui sont toutes ces femmes ? Et bien, j'en parlerai peut-ĂȘtre plus tard. Aujourd'hui , je n'ai pas le temps de le faire. Je me retourne et me dirige vers ma chambre oĂč j'entreprends de me laver car je ne l'avais pas encore fait depuis mon rĂ©veil. AprĂšs mon sport, je suis directement venu me poser devant mon ordi. Je me lave donc et m'habille en jean noir et polo blanc, je mets Ă©galement une basket blanche avant de me parfumer. Lorsque je termine et ressors, je reçois l'appel de mon gardien qui m'indique qu'il y a un livreur Ă  mon portail. Je sors donc avec l'argent et je paie avant de rĂ©cupĂ©rer mon plat. Je retourne dans la maison oĂč je m'attable pour manger avant de me poser devant la tĂ©lĂ©vision aprĂšs le repas. Une heure plus tard, je sors de la maison pour chez mes parents oĂč je trouve ma petite sƓur en train de me critiquer avec ma mĂšre sur mon mode de vie. Je ne les gĂšre pas et leur fait des bises. Comme d'habitude , ma mĂšre me fait un long discours sur mon Ăąge et le fait que depuis, je ne cherche pas Ă  m'assagir et plein d'autres choses. Je l'Ă©coute d'une oreille et l'autre je suis plongĂ© dans mon phone oĂč je discute sur WhatsApp avec mes potes. À prĂšs de 15h, je prends congĂ© d'elles pour me rendre au Tropicana. J'arrive en mĂȘme temps que Terrence et SosthĂšne, deux gars du grand groupe. On se salue et trouvons un coin pour nous asseoir dans l'un des bars du coin. Alvine nous rejoint 5 minutes plus tard.

Alvine : (S'asseyant aprĂšs nous avoir checkĂ©) Ça dit quoi les gars ?

Terrence : On est là yaye, la semaine a été fatigante et on veut décompresser.

Alvine : Donc on se fait une boĂźte ce soir ?

Terrence : Tu poses une question ou une réponse frÚre ?

Alvine : (Riant) Ah. On ne sait jamais, peut-ĂȘtre que vous avez d'autres plans en case avec vos chĂ©ries.

Moi : Tu es un vrai con Al, c'est moi qui te le dis.

Ils ont tous Ă©clatĂ© de rire, nous avons fini par passer commande et nous nous sommes mis Ă  boire en parlant de tout et de rien. À un moment, je me suis dĂ©placĂ© pour aller me soulager et pendant que je le faisais, j'ai cru voir une fille avec qui j'avais eu un coup un soir aprĂšs un show en boĂźte. Quand je suis revenu sur mes pas pour bien la voir, elle avait disparu.

Moi : J'ai dĂ» confondre.

J'ai continué mon chemin et je suis allé me soulager avant de revenir retrouver les gars. Pendant que nous étions en train de parler, SosthÚne a attiré notre attention sur une fille qui était au comptoir et prenait des boissons.

Sosthùne : Ça c'est un jolie petit morceau hein.

Alvine : OĂč ?

SosthĂšne : Au comptoir.

Nous avons tournĂ© la tĂȘte pour regarder et elle Ă©tait de dos. Une fille de teint clair portant un jean slim, un t-shirt et une basket noire, elle avait une longue perruque qui lui tombait au bas du dos qu'elle avait attrapĂ© en une queue de cheval et un sac banane autour des hanches. La fille Ă©tait mince avec quelques rondeurs au niveau des hanches mĂȘme si elle n'avait pas de grosses fesses. En tout cas vu de dos, elle avait l'air pas mal, mais on ne voyait pas son visage. Ça m'a fait un peu tiquĂ© car la fille que j'ai vu un peu plus tĂŽt, Ă©tait Ă©galement vĂȘtu de cette façon, bon je ne l'ai pas suffisamment vu, mais je crois que c'est ça.

Alvine : De dos, elle a l'air pas mal, en plus c'est une jauna-jauna. (Teint clair)

Terrence: Elle n'a qu'Ă  se retourner pour qu'on voit son visage.

SosthĂšne : J'ai vu son visage, le bureau est pĂŽpĂŽ (bien ou beau).

Alvine : Attends on va voir.

Nous avons attendu mais elle ne s'est pas suffisamment retourner pour qu'on voie son visage, elle ne l'a fait que de profil avant de sortir mais c'Ă©tait suffisant pour moi et me faire tiquer une troisiĂšme fois.

Alvine : C'est dommage, on n'a pas pu la voir et savoir si elle valait le déplacement ou non.

Terrence : Qu'est-ce qu'il y a ArsĂšne ?

Les autres m'ont regardé.

Moi : Je ne sais pas, j'ai l'impression de connaĂźtre cette fille.

Alvine : Ah bon ?

Moi : Oui. Elle me fait penser Ă  la go avec qui j'avais eu un coup un soir mais ça remonte maintenant. Vous Ă©tiez mĂȘme lĂ . Enfin, Al et Ter.

Eux : (Froissant le visage) Ça c'Ă©tait quelle go ?

Moi : La go qu'on avait croisé au Paris (Nightclub) en Nzeng et que j'avais entraßné avec moi en vous laissant là-bas.

Alvine : (Se souvenant) Ta panthĂšre lĂ .

Nous éclatons tous de rire devant son intervention. « la panthÚre » est le nom que nous l'avions donné car cette fille le méritait bien et ce pour plusieurs raisons.

Terrence : (Riant) Elle s'appelait comment mĂȘme dĂ©jĂ  ?

Moi : (Du tac au tac) Leslie.

Terrence : (Riant) Il n'a pas oublié hein ?

Alvine : (Riant) Il va oublier ça comment aprÚs ce qu'elle lui avait fait ?

SosthÚne : Je suis largué là, expliquez-moi.

Les gars lui ont expliquĂ© l'avant, pendant et l'aprĂšs ma rencontre avec cette fille en riant. Quand moi-mĂȘme j'y pense, je ne peux m'empĂȘcher de rire. J'aurais certainement aussi l'occasion de raconter ce qui s'Ă©tait passĂ© avec cette fille il y a maintenant 6 ans. Nous avons passĂ© une nuit ensemble et cette fille, je ne sais pas si j'arriverai Ă  l'oublier jusqu'Ă  la fin de ma vie, je ne pense pas pouvoir le faire.

SosthĂšne : (Riant) Et tu crois que c'est elle ?

Moi : Je n'en sais rien vu que je n'ai pas vu son visage, mais son profil me dit quelque chose.

Terrence : C'est dommage qu'elle soit dĂ©jĂ  partie, elle doit ĂȘtre dans les environs.

Moi : Tu me vois en train d'aller la chercher comme un fou dehors ? Yaye laisse tomber.

Nous avons continuĂ© Ă  parler d'elle avant de zapper et de parler du programme de ce soir. Le choix de la boĂźte, l'heure du dĂ©part et plein d'autres choses jusqu'Ă  18h. Au bout d'un moment, j'ai reçu un appel de Paul, mon meilleur ami et je suis sorti rĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone. Comme je durais, Alvine m'a suivi pour venir s'enquĂ©rir de la situation. J'Ă©tais toujours en train de parler quand Alvine m'a fait remarquer que la fille de tout Ă  l'heure venait de passer, je me suis retournĂ© et je l'ai vu au loin s'Ă©loigner avec deux petits garçons qui Ă©tait vĂȘtus comme elle Ă  l'exception qu'ils avaient des culottes.

Alvine : C'est l'occasion de vĂ©rifier si c'est elle ou non. Coupe moi l'appel la. (Parlant Ă  cĂŽtĂ© du tĂ©lĂ©phone pour se faire entendre) Ebouma pardon, coupe nous l'appel lĂ , on est Ă  une fĂȘte et toi aussi donc laisse nous tranquille.

« Paul : (Riant) Tu es trop con ABESSOLO c'est moi qui te le dis. »

« Moi : (Riant) Je n'arrĂȘte pas de le lui dire. Je crois qu'Ă  deux, on finira par le lui faire comprendre. »

« Paul : C'est sûr. »

Alvine : Vous pouvez toujours courir. La panthĂšre est en train de partir, bouge-toi.

« Moi : (à Paul) On se rappelle demain matin pour bien en parler. Je te laisse. »

« Paul : Ok. Mais n'écoute surtout pas les conseils d'Al MFOULA, c'est moi qui te le dis. »

J'ai souris avant de raccrocher. J'ai rangé mon téléphone et j'ai pressé mes pas pour sortir à la grande route et je l'ai aperçu qui essayait d'avoir un taxi.

Moi : (Peu sûr de moi) Leslie ?

Elle s'est retournée et effectivement, il s'agissait bien d'elle . Seulement elle a froncé ses sourcils en me voyant avant d'amarrer son visage.

Moi: Ah je me disais bien que c'Ă©tait toi et que

Les enfants : (Se retournant pour me regarder) Maman, c'est qui?

J'ai froncé les sourcils en les voyant car je constate que les enfants à ses cÎtés me ressemblent comme si on était parenté, sauf qu'ils sont trÚs clair de peau comme leur mÚre.

Leslie : (Me fixant toujours dans les yeux le visage amarré) C'est votre imbécile de pÚre.

Eux : Hein?

Moi: (Arquant un sourcil) Pardon ?

Leslie : EspĂšce de chien, quand tu grimpais sur moi en dĂ©sordre sans prĂ©servatif, tu ne savais pas que tes tĂȘtards lĂ  Ă©taient fĂ©conds ?

Alvine : (DerriĂšre moi) ArsĂšne est-ce que c'est el (s'interrompant avant de reprendre, Ă  moi) Qu'est-ce qui se passe ici ?

Leslie : Il se passe que ton couillon d'ami avait trouvĂ© la brillantissime idĂ©e de me laisser ses saletĂ©s dans le ventre pour m'engrosser avant de disparaitre dans la nature (Me regardant Ă  nouveau) C'est trĂšs bien comme je t'ai trouvĂ© aujourd'hui connard, d'abord tu vas me rembourser tout ce que j'ai dĂ©pensĂ© pour m'occuper de tes enfants jusqu'au moindre centime avant de me dire oĂč je dois me rendre chaque fin du mois pour prendre l'argent de leurs soins.

J'ai écarquillé les yeux tellement j'étais choqué. Attends, je suis tombé sur quoi là ?...

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