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Le jour où ma vie bascula

Le jour où ma vie bascula

SYLMAN

5.0
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Chapitres

***Prologue*** J'ouvre les yeux et je tourne la tête vers le réveil qui est posé sur la petite planche qui trône au-dessus de quatre briques de ciment et qui me sert de table de chevet de mon lit et je remarque qu'il est 3 h 58, je me suis réveillée 2 minutes avant le réveil. Je reste ainsi pendant les 2 minutes les yeux ouverts pour qu'ils s'habituent à la pénombre des ténèbres qui règnent dans la pièce faute de lumière. Lorsque je constate que c'est bon, je me redresse et m'assois sur le lit avant de tourner ma tête sur le côté pour regarder mes trois petits anges qui sont encore endormis, les pieds les uns sur les autres. Je souris toute seule en les regardant. Ces trois enfants sont toute ma vie, la seule raison pour laquelle j'accepte de me réveiller chaque matin et d'aller affronter ce monde cruel.

Chapitre 1 01

***Prologue***

J'ouvre les yeux et je tourne la tête vers le réveil qui est posé sur la petite planche qui trône au-dessus de quatre briques de ciment et qui me sert de table de chevet de mon lit et je remarque qu'il est 3 h 58, je me suis réveillée 2 minutes avant le réveil. Je reste ainsi pendant les 2 minutes les yeux ouverts pour qu'ils s'habituent à la pénombre des ténèbres qui règnent dans la pièce faute de lumière. Lorsque je constate que c'est bon, je me redresse et m'assois sur le lit avant de tourner ma tête sur le côté pour regarder mes trois petits anges qui sont encore endormis, les pieds les uns sur les autres. Je souris toute seule en les regardant. Ces trois enfants sont toute ma vie, la seule raison pour laquelle j'accepte de me réveiller chaque matin et d'aller affronter ce monde cruel.

Le réveil se met à sonner, 4 h 00. Je me retourne, tends ma main et l'éteint. Je me décide alors à descendre et me mettre à genoux au pied du lit. J'ouvre la bouche et comme s'il y avait un bouton dans ma bouche que quelqu'un actionnait pour laisser sortir toute le musique qui est en moi et que je n'accepte de faire sortir que chaque matin à mon réveil et chaque soir à mon coucher, ma voix s'élève automatiquement en chanson et sans que je ne puisse me contrôler, j'enchaîne des adorations "Gloire à notre Dieu", "Saint, Saint, Saint est l'Eternel des armées", "Tu es le plus beau de tous les fils de hommes" etc. J'alterne entre musique et prière, tantôt en français, tantôt en langue dite "des anges". C'est ainsi que cela se fait, je prie et je chante en langue sans que je n'arrive à me contrôler et je peux sentir que l'atmosphère dans la salle est saturée d'une présence qui dépasse l'entendement humain, toutefois je ne m'en formalise pas car je suis un peu déconnectée de la réalité.

Quand je décide de fermer ma bouche pour ne plus chanter, je reviens petit à petit dans le temps présent et je distingue quatre voix autour de moi que je reconnais comme celles de Kilian, Lilian et Ethan mes trois enfants et aussi celle de maman Jeanne, la femme que je considère comme ma mère et qui m'a sauvé de la mort à plusieurs reprises maintenant. Je ne sais pas à quel moment ils sont venus me rejoindre en prière mais quand j'ouvre les yeux, je les vois tous à genoux à mes côtés en train de prier. Je tourne la tête vers le réveil et constate qu'il est presque 6 h 30.

Moi: (Dans ma tête) Encore ? J'avais dit que j'allais seulement prier pendant une heure. C'est à cause des choses comme ça que j'évite de chanter, maintenant je serai en retard pour le marché. Je n'aime

Maman Jeanne : (m'interrompant dans mes réflexions) NZAOU au lieu de nous gaspiller la belle communion que nous avons faite ce matin avec le Seigneur, il faut prier pour la fin on va quitter ici.

Moi : (tournant ma tête dans sa direction) Oh.

Maman Jeanne : (les yeux toujours fermés) Oh de quoi? Tu crois que je n'ai pas entendu ce que tu as pensé dans ta tête tout de suite ? J'ai dit de prier pour boucler les moments, on va partir.

Je me suis tue et j'ai continué à la regarder en silence. Cette femme, il y a des jours où je la regarde et je me demande si elle n'est pas la secrétaire de Dieu ou la chargée des rapports ? Elle entend souvent ce que les gens pensent dans leur tête et est capable de le répéter mot pour mot à la virgule prêt. Elle dit que c'est le "don de connaissances" qui fait ça. C'est l'un des dons de l'Esprit qu'elle a reçu. Elle en a plein d'autres, mais celui-ci est celui qui se manifeste le plus.

Kilian : (m'interpellant) Maman?

Moi : (revenant à moi et le regardant) Hun?

Kilian : Mais prie non, tu attends quoi ?

Moi : Hum. (je referme mes yeux et me décide à prier pour boucler les moments) Excellent Père de grâce, nous te bénissons une fois de plus, pour tes bontés qui se sont renouvelées dans nos vies ce matin parmi lesquelles Ton souffle. Oui, il n'a pas été donné à tout le monde de l'avoir et nous n'avons rien fait de bon ou de plus que les autres pour le mériter alors nous te disons simplement merci. Merci pour la santé, pour la force, pour la protection dont nous avons fait l'objet et que nous continuerons à en bénéficier tout au long de cette journée. Merci pour ta bonne main qui repose sur nos différentes activités et pour tes anges qui sont sans cesse en mouvement autour de nous et œuvrent afin qu'aucun de nos membres n'heurtent contre une pierre . Précède nous sur les chemins que nous allons emprunter tout au long de cette journée et que le sang précieux de ton fils Jésus le Christ nous serve de couverture. Préserve nos membres du mal et nos cœurs de toutes iniquités afin que seul Ton nom soit élevé dans chacune de nos œuvres. Merci pour ces temps que Tu as disposé ce matin et nous te recommandons cette journée afin que Tu sois au contrôle. Que toute la gloire Te revienne, Toi qui était, qui est et qui vient. Cette prière est au nom de Jésus. Amen.

Eux: (en chœur) Amen.

Nous nous sommes tous levés et les enfants sont allés faire un câlin à leur grand-mère avant de venir m'en faire un. Leur grand-mère était déjà sortie de la pièce sans doute pour aller faire sortir les petites assiettes que nous avons sali dans la nuit pour les laver quand j'ai repris la parole.

Moi: Vous avez bien dormi?

Eux: (en chœur) Oui maman.

Ethan : Moi j'ai fait un rêve étrange.

Moi : Ah bon?

Ethan : Oui.

Moi : Tu as rêvé de quoi ?

Ethan : D'un homme.

Moi : Mais encore ?

Ethan : C'était un homme qui était grand de taille, il parlait devant les gens avec un micro dans une église. Après un autre homme est venu me dire que " Tu vois cet homme qui est en train de prêcher là-bas ? J'ai dit oui. Et il a dit" c'est votre père et il est venu ".

J'ai froncé les sourcils et mon cœur s'est noirci dans ma poitrine. Même mon langage corporel a changé et les enfants l'ont remarqué. Ils savent très bien qu'ils n'ont pas le droit de me parler ou de me demander quelque chose en rapport de près ou de loin avec leur père. Toutes les fois où ils l'ont fait et ce même depuis qu'ils sont tout petits et qu'ils ont essayé de savoir et comprendre pourquoi ils n'avaient pas de père comme les autres, je les grondais et une fois, je leur avais même porté main tellement fort quand ils avaient 7 ans que c'était la dernière fois qu'ils m'avaient questionné sur cet agent du diable que j'avais eu le malheur d'aimer un jour. Ils savaient que leur père était un sujet tabou qu'il fallait éviter à tous les coups.

Ethan : (effrayé) Maman stp ne te fâche pas, je n'ai pas fait exprès. Je voulais seulement te raconter mon rêve pardon.

Moi : (Essayant de me maîtriser) J'espère que tu as dit à ce monsieur que tu n'as pas de père hein ?

Ethan : (baissant les yeux de tristesse) Non.

Moi : Hum. La prochaine fois que tu feras ce genre de rêve, tu diras à ce monsieur que ce monsieur n'est pas ton père car tu n'en as pas. Tu m'as bien compris ?

Ethan : (petite voix) Oui maman.

Moi : Bien. (regardant ses deux frères qui étaient tout aussi tristes que lui) Et ça vaut aussi pour vous deux. Si jamais vous faites un rêve pareil, vous direz la même chose à cette personne. D'accord ?

Eux: D'accord maman.

Moi : OK. Maintenant laissez-moi passer, je vais aller rapidement prendre ma douche.

Ils se sont décalés et se sont tous les trois assis sur le lit avec les visages tristes. C'est toujours comme ça quand ils essaient de me parler de lui. Je me lève, je récupère ma tenue que j'avais pris soin d'appreter la veille et que j'avais soigneusement déposée sur le couvercle de mon panier à linge. Je tire ma serviette que je balance à mon épaule et ma brosse à dents dans le petit gobelet qui nous sert de pot d'emplacements de celles-ci. Je récupère aussi le dentifrice qui y est et ma crème de corps qui est juste à côté avant de sortir de la chambre. Je traverse le petit couloir et le salon pour me retrouver dehors où je trouve effectivement maman Jeanne en train de laver les assiettes assise sur un tabouret.

Maman Jeanne : Tu pars déjà prendre ta douche ?

Moi : Oui.

Maman Jeanne : Où est le seau d'eau ?

Moi : Je vais retourner prendre. Je dépose d'abord les choses là à la douche avant de revenir chercher ça.

Maman Jeanne : D'accord. Heureusement même que tu as insisté à puiser et remplir les trois futs là hier dans la nuit. Cécile (une voisine) m'a dit que la SEEG (société d'énergie et d'eau du Gabon) a encore coupé l'eau ce matin. Il paraît même qu'ils sont passés au journal hier pour dire qu'ils devaient couper de l'eau dans notre zone pendant 3 jours. Ils sont en train de construire quoi oh, je ne sais même pas.

Moi : Est-ce qu'ils ont même besoin de se justifier ? D'habitude quand ils coupent de l'eau ici, ils nous donnent des raisons ? C'est leur eau, ils n'ont qu'à couper. Ils font les travaux, ils font les travaux, pourtant c'est seulement de notre côté qu'ils coupent comme il n'y a que les mandjango (les pauvres) ici. Mais de l'autre côté où il y a les barrières là, il y a de l'eau en permanence, alors qu'on est dans le même quartier et le même secteur.

Maman Jeanne : Ah. Les choses comme ça, on ne parle plus oh, on remet tout à Dieu, c'est lui qui va les juger pour leurs actes.

Moi : Hum.

Maman Jeanne : Heureusement notre Dieu qui ne dort pas, t'a inspiré hier pour que tu puisses puiser de l'eau avant qu'ils ne coupent ça. Tu vois comment il est bon non ? Il faut lui rendre gloire. Il ne peut jamais oublier ses enfants.

J'ai voulu me faire la réflexion selon laquelle il m'avait oublié et ce plus d'une fois, mais je me suis retenue. Sa secrétaire risque d'entendre et bavarder sur moi à n'en plus finir. Du coup, je me suis faite violence pour réprimer ces pensées.

Maman Jeanne :(changeant de sujet) Aujourd'hui c'est le dernier jour du séminaire Mimi, tu n'es pas venue les deux premiers jours, tu vas encore rater même ce soir ?

Moi: Maman, tu vois bien que ce n'est pas un fait exprès. Je suis au marché toute la journée et quand je rentre le soir, je dois encore aider les enfants avec leurs devoirs et leur faire étudier leurs leçons en plus de faire des choses ici à la maison pour préparer la journée du lendemain. Je trouve le temps où pour venir au séminaire ? J'avais déjà dit à papa Mike (le pasteur principal de l'église) que je n'allais pas être là faute de temps.

Maman : Hum. Myrna moi je t'ai déjà dit que l'activité que tu fais là c'est grâce à Dieu donc tu dois toujours tout faire et te battre pour venir écouter les enseignements. En plus, le jeune homme de Dieu là, je te dis que la façon dont il est profond dans son message, tu ne peux pas. Tu sens que c'est quelqu'un qui a une vraie communion avec Dieu. L'homme là n'est pas agité comme les jeunes pasteurs d'aujourd'hui qui croient que pour transmettre le message de Dieu, il faut crier et sauter partout comme des fous. Si quelqu'un n'est pas encore sorti de l'église sourd avec des grands bruits des baffles qu'ils mettent à fond là, ils ne vont pas laisser. Je ne sais même pas où ils sont allés apprendre cette façon de faire. Ils ne savent pas que notre Dieu est un monsieur paisible et respectable qui pour se faire entendre n'a pas besoin de faire beaucoup de cinéma. Mais eux non, c'est les "yo, yi yah" (faisant des grimaces qui accompagnent ses paroles) avant de libérer un simple message.

Malgré moi, je me mets à sourire. Maman Jeanne a des problèmes avec les jeunes prédicateurs, les chantres et les musiciens d'aujourd'hui. Elle les trouve trop légers et superficiels. Elle dit que la plupart sont beaucoup plus dans le spectacle et l'ambiance en train de faire le "m'as-tu vu ?" plutôt que de faire l'œuvre de Dieu. Lorsqu'elle a la possibilité de parler avec eux, tout de suite elle les reclasse.

Maman Jeanne : (poursuivant) Les gens ne connaissent même plus véritablement qui est Jésus à cause de toutes leurs bêtises là. Mais le pasteur Lilian non, le jeune homme là est posé.

Moi : Lilian? Hier tu as dit qu'il s'appelait Ethan non?

Maman : Oui. Ce sont ses deux prénoms. Ethan Lilian.

J'ai froncé les sourcils pendant un moment à cause de la coïncidence. Ces prénoms sont ceux de mes enfants et ils ne les tiennent pas par hasard. C'étaient les prénoms de leur père qui lui-même était détenteur des trois prénoms. De son nom, NDZAMBA Ethan Kilian Lilian. L'homme qui a détruit et gâché toute ma vie et que je déteste au plus profond de mon cœur, au point où lorsque j'essaie de penser à lui, je tremble même de colère et m'énerve jusqu'à en avoir les veines qui sortent sur mes tempes. À la base, j'avais appelé chacun de ses enfants par un de ses prénoms suivi de son nom pour ne pas m'attacher à eux et les détester autant que je détestais leur père. Seulement, quatre semaines après leur naissance, je n'avais pas pu rester insensible, mon cœur avait fondu lorsque maman Jeanne me les avait mis de force sur ma poitrine. Le faisceau d'amour qui m'avait envahi à leur contact m'avait fait réaliser qu'ils s'agissait de mes enfants, d'une partie de moi et que je n'avais pas le droit de les rejeter à cause de leur père, ils n'avaient rien à voir avec ça, c'était des innocents. À partir de là, je m'étais ressaisie et les avais acceptés comme tels. J'avais voulu changer leurs identités mais on m'avait dit que c'était trop tard, ils avaient déjà des actes de naissance et que pour changer ça, il fallait maintenant aller au tribunal où on m'a expliqué une longue procédure coûteuse. J'avais du mal à me nourrir correctement et j'allais balancer de l'argent par la fenêtre pour une affaire de nom ? J'ai laissé tomber cette histoire. Au début, même si c'était difficile, j'ai fini par faire un détachement entre leurs noms à eux et ceux de leur père et avec le temps, prononcer leurs noms et prénoms est devenu naturel pour moi. Seulement écouter qu'il y a un homme qui porte deux des prénoms de mes enfants me fait bizarre.

Maman Jeanne : L'homme là a une belle et forte aura. Un peu comme pour toi quand tu te mets à chanter.

Dès que j'écoute ça, je sais déjà qu'il faut que je parte de là parce que je sens qu'elle risque de reprendre son discours selon lequel, je suis en train de gâcher le don que Dieu a mis en moi en refusant de chanter. Je n'ai pas envie d'écouter ça, j'ai déjà dit que le chant et moi, c'est terminé.

Maman Jeanne : Regarde même ce matin comment la maison était remplie de la présence de Dieu, je te dis que

Moi: (la coupant) Je ferai mon possible pour venir assister aujourd'hui. Tu as dit que ça finit à quelle heure ?

Maman Jeanne : (me regardant de travers) Normalement à 20h. De 18h à 20h. Mais comme aujourd'hui c'est le dernier jour, peut-être que ça ira jusqu'à 20h30 ou 21h.

Moi: OK. Je verrai comment arriver là-bas.

Dès que je finis de dire ça, je tourne mes talons et contourne la maison pour aller déposer mes affaires dans la petite douche faite en tôles pour les quatre murs et un vieux tapis bleu au sol pour que nos pieds ne soient pas en contact avec la terre. Je ressors et retourne dans la maison récupérer mon seau d'eau pour me laver. Je me lave et m'habille sur place avant de revenir à la maison. Je la trouve en train de balayer maintenant devant la maison avec un balai en tiges de bambou. Je lui ai déjà dit d'arrêter de le faire parce qu'après elle va crier le mal de dos, mais la femme là ne m'écoute pas. J'avais acheté un balai droit, spécialement pour la cour mais elle ne l'utilise pas et dit que ça ne balaie pas bien. Heureusement même que ce sont ses petits enfants qui la massent quand elle crie. J'avance et je viens m'arrêter devant elle.

Moi: Mam tu ne comprends pas avec l'affaire du balai là ?

Maman Jeanne : (frappant le bout du balai sur la paume de sa main pour réajuster les tiges) Mimi pardon, je tire seulement vite en haut en haut là, pardon maman, il ne faut pas te fâcher. C'est la vieillesse oh, je suis déjà une vieille femme.

Moi : Hum.

Une petite fille du quartier est venue nous trouver devant la porte et après nous avoir salué, elle nous a demandé s'il y avait du piment.

Maman Jeanne : Oui poupy, y en a. Tu veux pour combien ?

Poupy: pour 200 avec l'oseille de 300.

Elle a tendu un billet de 500 que maman a pris avant de rentrer dans la maison et de ressortir quelques minutes avec les articles dans un sachet et remettre à la petite.

Maman : Qui mange l'oseille avec le piment le matin comme ça ?

Poupy: (prenant) C'est ya Jérémie, il est rentré bourré la nuit.

Maman Jeanne : L'enfant qu'on appelle Jérémie là je ne sais pas s'il comprend les choses. On lui dit d'arrêter de boire parce que le vin là ne passe pas avec lui, mais non, lui que boire- boire-boire jusqu'à il ressemble même déjà à la boisson. Je ne sais même pas ce qu'il trouve dans la boisson là. C'est quel exemple qu'il vous donne en tant qu'aîné ? En tout cas, je vais prier pour lui. Il faut saluer tes parents et tu me dis à ce Jérémie là que je ne suis pas contente de lui.

Poupy: D'accord maman Jeanne.

Elle est partie. J'ai regardé maman pendant un moment.

Maman Jeanne : Y a quoi ?

Moi : Non rien.

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