Une romance improbable. Prologue: AngĂšle s'est rĂ©veillĂ©e avec un souffle et a immĂ©diatement retirĂ© le couvre-lit Ă©touffant sur sa poitrine. Sa chemise de nuit Ă©tait trempĂ©e de sueur, ses cheveux trempĂ©s, et elle tremblait incontrĂŽlablement. Elle a avalĂ© les petits sons de dĂ©tresse venant de l'arriĂšre de sa gorge pendant qu'elle se battait pour rĂ©guler sa respiration. AngĂšle, (se parlant Ă elle-mĂȘme): Ressaisis toi! Elle dĂ©testait la femme qu'elle devenait chaque fois qu'elle faisait ce cauchemar. AngĂšle,(se parlant Ă elle mĂȘme):C'est fini! Tout va bien! Tu es en sĂ©curitĂ©! Elle a comptĂ© jusqu'Ă 10 d'abord, tout en respirant trĂšs fort. AngĂšle,(se parlant Ă elle mĂȘme): Il ne peut pas te blesser! Il ne peut pas te blesser! Il est parti! Il ne peut plus te blesser! Certaines nuits, il a fallu plus de temps que d'autres pour se convaincre de ce fait. Mais c'Ă©tait plus facile ce soir. Peut-ĂȘtre parce qu'elle n'avait pas dormi trĂšs longtemps. Elle est sortie du lit,s'est dirigĂ©e vers la salle de bain pour une douche bien froide.Elle tremblait encore de façon incontrĂŽlable alors qu'elle Ă©tait sous le jet de sa douche. Le cauchemar serait de retour, peut-ĂȘtre pas ce soir ou demain, mais finalement. Il Ă©tait incontournable. N'oubliez pas de liker,commenter et partagerâ€
Chapitre1:Repos total
C'est ce que le mĂ©decin a ordonnĂ©. C'est des conneries. Lionel Mebale Nziengui n'est pas un homme qui peut s'asseoir sur son cul et ne rien faire toute la journĂ©e. Mais sa mĂšre et sa sĆur sont prĂ©occupĂ©es, et il sait qu'elles vont le harceler sans cesse s'il ne prend pas la pause « mentale et physique » prescrite. Lionel est un faible quand il s'agit de refuser quoi que ce soit aux deux femmes les plus importantes de sa vie.
C'est pour ça qu'il a décidé de prendre une période sabbatique pour se reposer loin des tracas de sa boßte, la Nziengui Firm S.A.
Bryan Ondo,son meilleur ami et Alexis Mebale Nziengui(frÚre de Lionel) se chargeront de la boite en son absence.Deux personnes hautement qualifiées à qui il fait totalement confiance.
Par conséquent, Lionel est monté à bord de son jet personnel et quatorze heures plus tard, il était là , à sa maison isolée sur la route des jardins dans le cap occidental de l'Afrique du Sud. Il était trois heures du matin, il pleuvait et il faisait tellement froid,mais le temps convenait à son humeur. Il aurait pu suivre le soleil et aller dans sa villa à la pointe Denis au Gabon, mais le Cap occidental en hiver était exactement ce qu'il cherchait. Il savait que la ville touristique avoisinante serait tranquille à cette époque de l'année, et il serait seul sans le personnel qu'il garde à son service.
Les seules personnes avec qui il aurait à interagir seraient Amos Moloi: le jardinier ; son chauffeur: George Mutombo et la femme de ménage :Mme Akan.Cette derniÚre a travaillé et vécu là -bas pendant prÚs de trois ans, et personne ne sait grand-chose d'autre à son sujet.
Recommandée par son avocat, Mme Akan est un joyau, et Lionel la garde jalousement tellement elle fait bien son travail.En réalité,ce n'est pas vraiment nécessaire de l'avoir ici toute l'année, mais pour le simple fait que Lionel ait peur qu'il la perde pour une meilleure offre s'il ne lui offrait qu'un emploi à temps partiel. Il préfÚre donc la payer généreusement et retenir ses services à temps plein plutÎt que de la perdre. Quand il trouve quelqu'un en qui il a confiance et qui est trÚs appliqué dans le boulot, il remue ciel et terre pour assurer sa loyauté.
Il avait oublié de lui dire qu'il venait, mais il sait que Mme Akan va assurer, la maison serait entiÚrement approvisionnée et opérationnelle en un rien de temps.
Arrivé à la maison tout est calme et il n'y a aucun signe de Mme.Akan, quand il a désactivé l'alarme et est entré dans la cuisine sombre du garage du sous-sol.
Il a permis à George de porter ses bagages dans sa chambre avant de renvoyer l'homme pour le reste de la nuit. Il avait besoin d'une douche chaude, de nourriture dans le ventre, et de sommeil. Beaucoup. Des années. Environ cinq minutes aprÚs le départ de George, Lionel descendit le long passage de sa chambre jusqu'à l'immense cuisine rustique. Il avait besoin d'un sandwich avant de prendre une douche et de se coucher.
Il espérait que Mme Akan avait fait des provisions. Elle avait sa propre aile privée, avec une cuisine, un salon et un bureau, donc son stock d'épicerie personnel ne serait probablement pas stocké dans cette cuisine. Pourtant, il espérait qu'il y avait au moins quelque chose de comestible dans la cuisine.
Il s'est arrĂȘtĂ© sur ses traces en arrivant Ă la cuisine et a clignĂ© des yeux.
La piÚce auparavant sombre qu'il avait traversée quelques instants auparavant était maintenant vivement éclairée. Une grande figure, galbée, incontestablement féminine, était encadrée - dos à lui - dans la porte du réfrigérateur. La mystérieuse femme portait un short d'exercice et un t-shirt à manches longues. Elle avait des jambes fortes et maigres, menant à de magnifiques cuisses fermes, et un cul rond et galbé, dont la plénitude luxuriante s'effilait en une taille minuscule, un dos mince et des épaules étroites. Ses longs cheveux touffus tombaient presque au dos. Elle bourdonnait doucement et se déhanchait tout en fouillant dans son frigo.
Lionel n'avait aucune idée de qui était cette intruse et de ce qu'elle faisait là ...
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Chapitre 2:la dame de ménage sous un autre jour
Ce n'Ă©tait pas propice Ă des vacances paisibles. Il n'avait pas besoin de la distraction d'une attirance importune pour une Ă©trangĂšre indiscrĂšte qui n'avait rien Ă faire chez lui. Au mieux, elle Ă©tait apparentĂ©e Ă un membre du personnel - peut-ĂȘtre la fille de Mme Akan - au pire, elle Ă©tait une intruse. De toute façon, elle n'Ă©tait pas la bienvenue.
Elle se retourna, les bras Ă©lancĂ©s, pleins d'ingrĂ©dients, et ferma la porte du frigo derriĂšre elle avec un coup de hanche effrontĂ©. Elle leva la tĂȘte et siffla en Ă©tat de choc quand elle le vit.
Elle avait les yeux marrons.
Il était difficile de distinguer entre l'iris et la pupille. Ces yeux troublants étaient placés sous de jolis sourcils foncés parfaitement arqués et entre de longs cils épais. Son visage était un ovale délicat, avec des lÚvres roses luxuriantes, un menton légÚrement cabossé et des pommettes hautes et parfaites. La seule chose qui égarait cette perfection c'était une cicatrice curieusement formée sur sa tempe gauche, juste sous sa ligne de cheveux.
Il y avait une belle teinte brune sombre sur sa peau veloutĂ©e, lui donnant un aspect de chocolat clair.Elle Ă©tait singuliĂšrement belle et familiĂšre_ TrĂšs familiĂšre. Elle devait avoir un lien de parentĂ© avec Mme Akan. Il ne prĂȘtait habituellement pas trop attention Ă sa femme de mĂ©nage. Pas assez pour remarquer des dĂ©tails sur son apparence... mais ses yeux Ă©taient indĂ©niables. Cette femme avait les mĂȘme yeux perçants.
Lionel: Qui diable ĂȘtes-vous ?
Il a finalement trouvé sa voix, et il était heureux de constater qu'elle ne trahissait pas une once de sa fascination pour elle. Il semblait froid et calme.
Lionel: Pourquoi ĂȘtes-vous ici? Que faites-vous chez moi?
La femme cligna des yeux.
(se parlant elle mĂȘme dans sa tĂȘte):Pourquoi je suis ici?
Elle n'avait reçu aucune nouvelle de son arrivée. Mon Dieu, il avait l'air mal en point,que lui était- il arrivé?
Ses costumes impeccablement taillés lui convenaient toujours comme un gant mais là il avait vraisemblablement perdu du poids.
Elle se rendit compte de son apparence Ă elle,elle devait avoir l'air non professionnel.
Vu qu'aprÚs son cauchemar elle était sortie de son lit pour se faire un sandwich dans la cuisine avant qu'elle ne soit surprise par son patron (qui n'était pas sensé se trouver là ).
Elle redressa ses Ă©paules et son menton et prit automatiquement son visage habituel (stricte).
AngĂšle: Monsieur Mebale?, je ne vous attendais pas ce soir. Ou du tout! Puis-je vous servir Ă manger?
Il la regarda suspicieusement avec une expression proche de l'incrédulité posée sur son visage.
Lionel:Mme Akan?
Elle n'a pas répondu, elle a simplement gardé son regard droit et son visage impassible.
Il leva son regard incrédule de haut en bas de son corps, et elle s'efforça de ne pas trembler sous cette évaluation brûlante.
AngĂšle:Peut-ĂȘtre un sandwich, monsieur? Je suis dĂ©solĂ©, mon rĂ©frigĂ©rateur est en panne et l'Ă©lectricien n'est pas encore venu le rĂ©parer, et je garde mes courses ici pour le moment. Je vais tout enlever dĂšs que possible, bien sĂ»r.
Lionel avait de la difficulté à associer la déesse pieds nus devant lui avec la stricte et pratique Mme AngÚle Akan, qui a toujours eu l'air d'avoir prÚs de cinquante ans. Pourtant cette femme devant lui n'avait pas l'air d'avoir plus de trente ans. Mais son comportement un peu distant, sa voix, son professionnalisme absolu, malgré la façon dont elle était habillée, étaient la marque de commerce de Mme Akan.
C'Ă©tait... bizarre.
Mme Akan a toujours géré la maison efficacement à partir des coulisses, en utilisant des services de nettoyage et de restauration au besoin et en communiquant par textos et courriels chaque fois qu'elle le pouvait. Tout en restant résolument invisible. Elle était comme un fantÎme, la légendaire Mme Akan qui ne se présentait qu'en cas de besoin et qui se réfugiait dans sa chambre lorsque sa tùche était terminée.
Il Ă©tait facile de comprendre comment il n'avait pas remarquĂ© cette femme avant. Et pourtant, la transformation Ă©tait encore ahurissante. Comment la diffĂ©rence de robe et de cheveux pouvait-elle ĂȘtre si profonde qu'il avait l'impression de regarder une femme complĂštement diffĂ©rente ?
Lionel: Je me fiche de savoir oĂč vous gardez vos provisions, Mme Akan!
Si elle pouvait maintenir son professionnalisme dans ces circonstances embarrassantes, alors lui aussi!
Lionel: Assurez-vous simplement que je sois nourri à temps, que la maison soit propre et que je ne sois pas dérangé. C'est tout ce dont j'ai besoin.
AngĂšle:Est-ce que quelqu'un se joindra Ă vous, monsieur?
Lionel: Non
AngĂšle: Puis-je vous demander combien de temps vous resterez?
Lionel: Six semaines au minimum.
(Il a senti sa surprise, mĂȘme si son expression est restĂ©e neutre. Il n'Ă©tait jamais restĂ© ici plus d'une semaine ou dix jours. Ses frĂšres et sĆurs et leurs amis restaient habituellement plus longtemps, mais le chant de la sirĂšne du travail le rappelait toujours le plus tĂŽt possible.)
Lionel: Et oui, j'aimerais un sandwich.
AngĂšle: Bien, monsieur,voulez -vous que je l'apporte dans votre chambre?
Lionel: Je pense que ce serait mieux.
Il partit sans un regard en arriÚre, et AngÚle poussa un soupir de soulagement. Elle se précipita dans sa chambre pour attacher ses cheveux dans un chignon et porter une longue jupe. Elle ne s'est pas permis de spéculer sur ce qu'il a dû penser de son apparence négligée, et elle ne s'est certainement pas permis de s'attarder sur la chaleur qu'elle avait vu couver dans ses yeux marrons pendant qu'il avait traßné son regard sur son visage et son corps.
Il ne l'avait pas reconnue, c'était clair et le fait qu'il la voyait comme ça, sans sa coquille protectrice habituelle en place, l'avait laissée à vif et sur la défensive.
Elle est ensuite retournée à la cuisine pour assembler rapidement un sandwich au jambon et fromage grillés. Elle a ajouté une salade d'accompagnement et une tasse de chocolat chaud - sa boisson préférée de nuit - et a tout placé sur un plateau à déjeuner. Elle prit un moment pour se calmer, laissant la tranquillité couvrir ses nerfs à vif.
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Chapitre 1 01
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Chapitre 2 02
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Chapitre 3 03
19/09/2023
Chapitre 4 04
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Chapitre 5 05
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Chapitre 6 06
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Chapitre 7 07
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Chapitre 8 08
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Chapitre 9 09
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Chapitre 10 10
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Chapitre 11 11
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Chapitre 12 12
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Chapitre 13 13
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Chapitre 14 14
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Chapitre 16 16
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Chapitre 17 17
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Chapitre 22 22
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Chapitre 30 30
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Chapitre 31 31
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Chapitre 32 32
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