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Raphaëlle et son prof

Raphaëlle et son prof

ELVIRA

5.0
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Chapitres

L'histoire vraie de Raphaëlle et son professeur JC

Chapitre 1 01

Partie1

Ca faisait moins d'une heure que j'Ă©tais de retour au Gabon et dĂ©jĂ  tous mes frangins et sistas prĂ©sents Ă  Libreville Ă©taient venus me voir, je sais que nombreux avaient rappliquĂ©s pour voir ce que je leur avais apportĂ© mais je m'en foutais ça faisait chaud au cƓur. IL me restait une chose Ă  faire : appeler Jean-Christophe pour lui faire la surprise de mon arrivĂ©e. J'ai pu avoir rapidement une puce et acheter du crĂ©dit. Je me suis isolĂ©e dans la chambre, mes mains tremblaient et mon cƓur battait tellement fort. J'ai composĂ© son numĂ©ro. Il a dĂ©crochĂ© au bout de deux sonneries.

-j-c : allo

-moi : Bonsoir monsieur Milandji, comment vous allez

-j-c : heinn ! Raphaela c'est toi ? Non ne me dis pas que c'est toi

-moi : c'est moi

-j-c : Ohhh Mon Dieu tu es arrivĂ©e quand ? J'ai tentĂ© de te joindre en vain ce matin mais je tombais sur ton rĂ©pondeur j'ai mĂȘme commencĂ© Ă  me fĂącher donc tu Ă©tais dans l'avion. Tu es ou ? Dis-moi ou tu es, j'arrive te trouver. Ohhh mon Dieu

-moi : à la maison à awendjé

-j-c : j'arrive, accorde moi 1h parce que là je suis à une réunion de famille le temps d'attraper un taxi, ohhh j'y crois pas, tu es là. Je te rappelle sur ce numéro j'arrive, j'arrive (il a raccroché)

Visiblement il était surpris et trÚs enthousiaste. Il savait que je rentrais mais n'avais pas le jour exact. Son enthousiasme m'a foutu un coup de pression. Ca faisait deux ans qu'on ne s'était pas vu, j'avais changé physiquement, j'avais perdu quelques kilos ou c'était disgracieux et pris ou il le fallait ce qui était plutÎt agréable mais c'était autre chose qui me faisait peur. La dernier fois qu'on s'était vu il était mon prof et maintenant il m'appelle bébé, quels sont ses projets? ses sentiments? ses intentions? comment est-ce que tout ça va se dérouler ?

Je vais vous raconter l'Histoire de Raphaelle et son prof, une histoire vraie dont j'aurais modifié les noms et omis quelques détails pour ne pas exposer qui que ce soit. A ceux qui se reconnaßtront pardonnez mon impertinence mais que votre vécu nous serve de leçon.

Partie 2

Monsieur Jean-Christophe Milandji est arrivĂ© Ă  l'UOB alors que j'Ă©tais en derniĂšre annĂ©e de Master. L'arrivĂ©e des enseignants dans notre dĂ©partement faisait souvent l'objet de grands dĂ©bats. Les Ă©tudiants Ă©taient curieux et les spĂ©culations fusaient de toutes parts. J'avais eu vent de l'arrivĂ©e de cinq enseignants au total mais personnellement ca ne m'intĂ©ressait pas de fouiller dans leur vie ou d'en faire des bĂȘtes de cirques donc je ne m'attardais pas la dessus.

Je me souviens de la premiÚre fois ou j'ai vu Jean-Christophe. C'était à un colloque organisé par notre département. J'étais avec ma bande. (Comme toute étudiante qui se respect j'ai ma bande d'ami composé de trois filles (Claude, Livia et Patricia) et deux garçons (Angelo et Robert) tous les six en master 2.) Ce jour là, quand je suis entrée dans la salle il était assis avec d'autres enseignants et mon regard s'est immédiatement posé sur lui, il portait une chemise ne pagne et un jeans, il avait l'air calme alors que ses collÚgues s'agitaient et parlaient sans vraiment s'entendre. J'avais du mal à détacher mon regard. Il avait des traits de ressemblance avec mon petit-ami ce qui me troublait d'autant plus.

C'Ă©tait la premiĂšre fois que ca m'arrivait d'ĂȘtre autant troublĂ©e par un inconnu. Je me suis alors efforcĂ©e Ă  me changer les idĂ©es. A la fin du colloque alors que tout le monde se prĂ©cipitait vers le buffet, Angelo et moi nous nous sommes rapprochĂ©s d'un de nos enseignants pour poursuivre la discussion, quand soudain, je l'ai vu s'approcher de nous. Mon cƓur a commencĂ© Ă  s'emballer. Quand notre enseignant lĂ  vu, il l'a interpelĂ©

-monsieur : alors Monsieur Milandji comment vous allez? Vous ĂȘtes rentrĂ© depuis quand ? Vous avez soutenu votre thĂšse dĂ©jĂ  ou vous ĂȘtes en vacances ?

-lui : non monsieur j'ai soutenu déjà, j'ai mm été pris au département comme enseignant

Moi qui Ă©tait lĂ  entrain d'Ă©couter cette conversation, rĂ©alisa qu'il avait Ă©tĂ© enseignĂ© par le mĂȘme prof que moi et que maintenant il Ă©tait parmi les enseignants nouvellement arrivĂ©s.

-monsieur : Ahh c'est trĂšs bien ca, je ne savais pas, fĂ©licitation et lĂ  vous ĂȘtes ou ?

-lui : au pk8 avec madame et les enfants

Cette phrase je l'ai vĂ©cu comme un coup de grĂące, il Ă©tait mariĂ© et pĂšre, mais je ne voyais aucune alliance Ă  son doigt. Je me sentais dĂ©sespĂ©rĂ©e et je ne comprenais mĂȘme pas pourquoi ? j'avais un petit-ami que j'aimais follement et lĂ  ce type dĂ©barque et me trouble Ă  ce point.

Je me suis retirée pour retrouver Livia et Claude prés d'un buffet,

-Livia : Raphaelle, c'est qui le type qui parlait avec vous lĂ  bas, il ressemble un peu Ă  Marc (mon petit-ami) hein

-moi : (je me sentais heureuse de voir que je n'Ă©tais pas la seule Ă  voir cette ressemblance) C'est un enseignant

-Livia : lui lĂ  aussi revient de France avec la chemise en pagne lĂ  ?on dirait il Ă©tait Ă  Moabi

Mais qu'est ce qu'elle racontait celle lĂ  ? MĂȘme avec sa chemise en pagne, il dĂ©gageait quelque chose qui mettait mes sens en Ă©moi, je me sentais irrĂ©sistiblement attirĂ© par lui et ca se manifestait par le dĂ©sire de ne pas le quitter des yeux

Pendant qu'on parlait, Angelo vient nous retrouver et déjà il y'avait autour de monsieur un amat de jeunes enseignants

-Angelo : les gars lĂ  sont des nouveaux enseignants je sens qu'il vont finir les petites Ă  l'uob mal mal , nous on aura mĂȘme plus rien

-Robert : je te dis vraiment type on est foutu

Les jours qui ont suivi se sont passĂ©s sans rĂ©el Ă©vĂ©nement, je ne l'ai plus revu. Il faut prĂ©ciser que je rĂ©sidais au campus universitaire et je passais beaucoup de temps Ă  la fac donc si je ne le voyait ca voulait dire qu' il ne venait plus Ă  l'UniversitĂ©. Puis un jour alors que j'Ă©tais avec Angelo assis devant la salle de prof alors qu'on attendait le reste de la bande, par instinct j'ai levĂ© ma tĂ©tĂ©, qui j'ai vu arriver ? Monsieur Milandji, il tenait Ă  la main une tablette et avait des Ă©couteurs dans les oreilles, mon cƓur a recommencĂ© battre, j'ai regardĂ© mes pieds ils Ă©taient plein de poussiĂšre, je portais un vieux sweet, un jeans et une basket poussiĂ©reuse. Ce n'Ă©tait pas mon jour.

Il s'est approché de nous et au lieu de passer, il a retiré ses écouteurs, alors on a anticipé et l'avions salué

-moi/angelo : bonjour monsieur

-J c : bonjour, comment allez vous ?

-Angelo : bien monsieur et vous ?

-Jc : ca va , j'ai débuté les cours avec les licences et ca se passe plutÎt bien

-Angelo : ahh c'est bien monsieur, en tout cas beaucoup de courage, ca va pas ĂȘtre facile

-Jc : (il sourit) je ne vous le fait pas dire jeune homme, allez bien de choses Ă  vous

-moi/angelo : merci monsieur

Une fois JC parti, je demande Ă  Angelo

-moi : Ange c'est comment tu parles avec lui comme ca comme si tu le connais

-Angelo : oh je t'ai pas dit , lui et un autre nouvel enseignant lĂ  il Ă©tait Ă  la maison ce week-end, l'autre enseignant c'est le meilleur ami de mon grand-frĂšre (il faut prĂ©ciser qu'Angelo vit chez son gd frĂšre). C'est des gars sympathiques, surtout lui, il a l'air tranquille il se prend pas la tĂȘte. En plus on discutĂ© de l'uob, les petites ont dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  les draguer alors l'autre Ă©tait heureux, lui il avait l'air déçu et gĂȘnĂ© par cette situation. Non lui c'est mon bon grand

C'est Ă  partir de lĂ  que j'ai commencĂ© Ă  le croiser frĂ©quemment sur le campus et Ă  chaque fois que c'Ă©tait le cas, je baissais la tĂȘte et murmurait un « bonjour monsieur » et je poursuivais mon chemin. Moi qui suis de nature trĂšs timide, en face de lui c'Ă©tait encore plus difficile, il m'intimidait, m'intriguait et m'attirait en mĂȘme temps.

Un jour que je trainais sur le campus, le chef de dĂ©partement qui passait dans sa voiture s'arrĂȘta soudainement Ă  mon niveau.

-le chef de département : mademoiselle Koumba

-moi : monsieur

-monsieur : vous avez cours ?

-moi : (si j'avais cours je devais ĂȘtre lĂ  Ă  arpenter les ruelles de l'uob ?) non monsieur j'ai cours Ă  partir de 18h

-monsieur : alors j'ai besoin de vous, retrouvez moi en bas au département

Il dĂ©marra et parti, donc lui il veut que je l'aide et me laisse marcher, en mĂȘme temps s'il m'avait proposĂ© j'aurais refusĂ©, j'ai toujours refusĂ© de me frotter aux enseignants d'une quelconque maniĂšre. Je suis alors arrivĂ©e Ă  son bureau Ă  pied.

-monsieur : ma demoiselle, asseyez vous ici, vous voyez ce lot de copies, relevez moi les notes et les noms sur cette feuille, moi j'ai pas le temps je dois partir en classe

-moi : mais monsieur quand je finis, je fais comment ?

-monsieur : y'a un enseignant qui arrive faire la permanence, vous lui remettrez tout les documents

Il parti et me laissa seule dans le bureau, je me suis alors mise à la tache. Quand j'ai entendu la porte s'ouvrir je me suis retourné et qui je vois monsieur Milandji qui était aussi surpris que moi de me trouver là

-Jc : bonjour mademoiselle

-moi : c'est le chef de département qui m'a demandé de relever les notes et il a dit que quand je fini je vous remets tout ca

-JC : ahh ok, d'accord, mais j'ai pas fini de corriger les copies lĂ , alors je vais continuer la correction et au fur et mesure vous allez tout noter d'accord ?

-moi d'accord monsieur

-Jc : j'espĂšre que je n'abuse pas de votre temps, si c'est le cas faites le moi savoir

-moi : non monsieur ca va

C'Ă©tait la premiĂšre fois que je me retrouvais seule avec lui, que je le voyais de si prĂȘt et qu'il s'adressait directement Ă  moi. Et Ă  cet instant j'avais juste envie de sortir du bureau et de partir en cours. J'avais peur de cet homme qui Ă©tait assis en face de moi.

Si seulement j'avais su que les deux heures que j'allais passer avec lui dans ce bureau allait bouleversée ma vie...

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