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En attente d'une fille comme toi

En attente d'une fille comme toi

PASCALE LAVIGNE

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« Tu m'as sauvé la vie et je t'en dois une. Juste et honnête." « Est-ce ainsi que tu veux payer ma gentillesse ? En partageant mon lit ? Dans ma propre maison ? " « Bon, alors viens chez moi et partage mon lit. Ca te va, ça ? " Les gens disent toujours que ce dont la famille An est capable est au-dessus de leur imagination. Cependant, Carla Ji n'a aucune idée que c'est un cauchemar déguisé en rêve, jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour changer quoi que ce soit ... "

Chapitre 1 Je suis une simple livreuse

« Carla Ji! Où diable êtes-vous! La paresse a-t-elle pris le dessus sur vous? Vous êtes en retard sur toutes vos livraisons. Les clients appellent et se plaignent de ne pas avoir encore reçu leur commande! ».

Karen était la propriétaire du restaurant où Carla Ji travaillait comme livreuse. De nombreuses plaintes qu'elle recevait au téléphone l'accablaient et elle les déversait sur Carla.

« Je suis désolée, patronne, pour le retard des livraisons.

J'ai eu des ennuis avec ma motocyclette et je n'ai pas pu trouver un garage pour la réparer, mais j'ai essayé de la dépanner moi-même et elle semble déjà fonctionner. Je promets de livrer toutes les produits à l'heure.

Je serai là dans dix minutes. Je dois y aller maintenant. Nous parlerons plus tard. » Carla Ji venait de livrer une commande à un client et est rapidement remontée sur sa scooter pour passer au suivant. Elle était tellement pressée de rattraper le temps perdu. Quand elle a tourné la manette des gaz à pleine vitesse, Carla a inconfortablement cligné ses yeux en raison du vent froid qui soufflait sur son visage et tentait de digérer les abus verbaux que Karen lui avait injustement lancés par téléphone.

Après avoir parlé avec Karen au téléphone, Carla se sentait un peu nerveuse à l'idée de lui faire face.

« Quelle mauvaise journée! » Elle a alors conduit sa moto corps et âme. La motocyclette de Carla était rouge cerise et manquait de pièces. Elle était auparavant tombée en panne et aucun garage n'était disponible, donc ce retard n'était pas de sa faute. « Tout va bien se passer. Respirez profondément et souriez! ».

Déterminée à terminer toutes ses livraisons de la journée, elle a mis son téléphone dans sa poche et s'est concentrée sur la route.

Le vent fort soufflait sur son visage et sifflait à ses oreilles. Elle devait se concentrer sur sa conduite et ne pas penser aux mots de Karen.

Enfin, elle a fini presque toutes les commandes. Il ne restait plus qu'une seule livraison et elle était impatiente de la finir pour pouvoir rentrer chez elle et se reposer.

Les livraisons ont joué un rôle important dans l'industrie alimentaire. Elles permettaient aux clients de choisir ce qu'ils voulaient manger sans avoir à se le procurer eux-mêmes. Mais pour le livreur, c'était un travail très exigeant. Les livraisons se faisaient dans toute la ville et il fallait beaucoup voyager pour aller et venir dans le but de servir chaque client, ce qui prenait beaucoup de temps. En général, Carla commençait à travailler tôt le matin et finissait très tard.

Il était presque neuf heures du soir et il faisait déjà nuit. Les réverbères étaient déjà allumés depuis longtemps et il y avait très peu de gens qui se promenaient, car la grande majorité était déjà chez eux avec leur famille.

Carla Ji était presque arrivée à sa dernière destination, qui se trouvait juste au coin de la rue, à deux ou trois minutes de là. Elle était tellement soulagée que sa journée de travail était presque terminée.

Après la journée stressante qu'elle avait passée avec sa motocyclette en panne et ensuite blâmée par Karen pour avoir pris du retard dans ses livraisons, tout ce à quoi elle pouvait penser était de livrer sa dernière commande le plus vite possible et de rentrer chez elle pour se détendre et laisser cette terrible journée derrière elle.

Distraite par ses pensées et conduisant à vive allure, Carla ne s'est pas rendu compte qu'au dernier moment qu'il y avait quelqu'un au milieu de la route.

« Hé! Quittez de là! Hé! Quittez de mon chemin! », a-t-elle crié à la personne en s'approchant rapidement, mais l'homme n'a pas bougé, est resté là, légèrement courbé comme s'il était blessé et l'a fixée avec un regard froid et défensif. Elle a essayé de freiner mais la motocyclette n'a pas répondu, alors elle a relâché l'accélérateur et a continué à serrer les freins, essayant désespérément de s'arrêter à temps, criant fort à l'homme : « Hé! Quittez de là! Quittez de mon chemin! ».

La motocyclette ne fonctionnait pas bien, car elle était tombée en panne plus tôt dans la journée, mais même si Carla réussissait à freiner, elle lui était déjà trop proche et le renverserait sûrement s'il ne bougeait pas.

Au moment où la motocyclette était sur le point de heurter l'homme, Carla Ji a fermé les yeux au dernier moment en attendant l'inévitable, le bruit sourd! Mais au lieu du « bruit sourd », Carla a senti la motocyclette s'arrêter facilement. Elle a ouvert les yeux par surprise et a vu deux mains fortes qui s'accrochaient fermement au guidon de sa motocyclette.

Carla Ji a cligné ses yeux écarquillés, essayant de comprendre ce qui venait de se passer pendant quelques secondes.

Puis elle a regardé de haut en bas l'homme qui se tenait devant elle pour s'assurer qu'il allait bien. Elle a noté que l'homme avait des bras musclés et un corps solide et robuste. « Avec ce physique, il n'est pas étonnant qu'il ait pu arrêter la motocyclette. », a pensé Carla.

La chemise de l'homme était couverte de sang et il avait l'air blessé, et, avec un regard interrogateur, il a demandé à Carla tout avec impatience : « Avez-vous assez vu? Puis-je libérer le guidon maintenant? ».

Il semblait tendu et mal à l'aise, et regardait autour de lui de temps en temps.

Il lui a parlé un peu brusquement, mais il y avait quelque chose chez cet homme qui plaisait à Carla Ji. Elle avait un sentiment sincère et sérieux. Il était charmant et avait des yeux profonds et expressifs, et en plus de cela, son aura était très attirante.

Cet homme, qui a arrêté la motocyclette malgré ses blessures, était Terence An.

Elle a baissé ses pieds de chaque côté de l'engin pour se stabiliser, puis s'est souvenue pourquoi elle allait si vite au départ. Elle avait encore une commande à livrer, alors elle s'est tournée pour regarder la boîte de livraison à l'arrière de sa motocyclette et a vu que tout le contenu était éparpillé et ruiné. Voyant cela, Carla a froncé les sourcils et c'est alors qu'elle a observé que l'homme montait sur sa motocyclette. Terence s'était glissé derrière elle et lui avait crié : « Démarrez! ».

« Je ne peux pas! La commande! ».

Il essayait de lui dire quelque chose, mais Carla n'écoutait pas. Tout ce à quoi elle pouvait penser était la commande qu'elle devait livrer et comment cela avait fini par se transformer en une énorme masse de déchets. Elle était inquiète de ce que Karen allait dire quand elle le découvrirait.

« Que dois-je dire à Karen? Comment vais-je lui expliquer cela? ». Elle ne savait pas quoi faire.

Elle était devant le dilemme quand elle a été soudainement poussée hors de ses pensées par quelque chose qui s'enroulait autour de sa taille.

Terence la tenait si fermement qu'elle a senti sa taille mince se briser sous la force de ses mains.

« Allez! », lui a-t-il crié « Je vous payerez dix fois le prix. »

Carla Ji a soudain entendu le bruit des pieds qui piétinaient. Et en se retournant, elle a vu un groupe d'hommes à l'allure féroce se diriger vers eux.

« Le voilà! ».

« Dépêchez-vous! Arrêtez-le! ».

Les yeux de Carla étaient exorbités de peur à les voir. De toute évidence, ils étaient visiblement à la poursuite de l'homme qui était assis à l'arrière de sa motocyclette et qui s'accrochait à elle. Elle n'avait pas beaucoup de temps pour réfléchir.

En un instant, elle a démarré la motocyclette et, à pleins gaz, est partie aussi vite qu'elle pouvait. « Ma vie est plus importante que la nourriture que je devais livrer. », s'est-elle dit en se concentrant à mettre autant de distance que possible entre elle et les hommes en colère.

Carla Ji était sur les nerfs. Elle a essayé de se convaincre que l'homme sur la motocyclette n'était qu'une grosse commande qu'elle devait livrer.

Carla était exténuée. La journée avait été longue, alors elle s'est dit que dès qu'elle quitterait l'homme, elle pourrait rentrer chez elle et se reposer.

Elle s'est convaincue qu'elle n'avait qu'à effectuer cette dernière livraison et ensuite elle pourrait rentrer chez elle, elle a soupiré et a répété dans son esprit que bientôt tout serait fini.

« C'est juste une grosse commande, Juste une commande " énorme ".

Encore une commande à livrer », s'est-elle répétée.

Une fois que Carla Ji a senti qu'elle était à une distance de sécurité, elle a relâché l'accélérateur. Le bruit strident d'un moteur s'est immédiatement arrêté et a recommencé à tourner doucement.

Elle a vérifié ses rétroviseurs, confiante que personne ne les suivait. Enfin, elle se sentait plus à l'aise et n'était plus aussi nerveuse et agitée qu'auparavant.

« Merde! Cet homme est lourd. », s'est dit Carla. C'était difficile de conduire avec lui à l'arrière.

La motocyclette était très petite, et bien qu'il ait un siège pour un autre passager, il était destiné à un enfant ou à quelqu'un avec un physique semblable au sien. Heureusement, Carla n'était qu'une petite fille. Sinon, ils n'auraient pas pu tous les deux monter sur la motocyclette. D'autant plus que ce type n'était pas seulement grand, il était aussi costaud. Elle devait se concentrer sur son équilibre et s'accrocher beaucoup plus fort au guidon pour éviter que la roue avant ne vacille.

Terence a gardé ses mains autour de sa taille. Il ne voulait pas lâcher prise, juste au cas où, elle essayait de faire quelque chose de stupide pour se débarrasser de lui. C'était gênant pour elle, car elle ne savait pas qui était cet homme. Il y avait peu de temps, elle a failli l'écraser avec sa motocyclette et maintenant il se serrait sa taille comme s'il n'allait jamais la lâcher.

« Monsieur, pouvez-vous enlever vos mains de ma taille et vous accrocher à la motocyclette, s'il vous plaît?

C'est difficile pour moi de conduire quand vous me tenez si fort. Je peux à peine respirer. J'apprécierais que vous me lâchiez et que vous vous accrochiez à la motocyclette à la place. »

Carla Ji a estimé qu'il n'était pas nécessaire qu'il continue à s'accrocher à elle, car ils étaient hors de danger.

« Pas question! », a-t-il répondu. « Vous êtes une livreuse. Vous connaissez bien ce quartier et ses rues. Je ne vous relâcherais que quand vous m'auriez amené dans un endroit sûr. »

Terence An était blessé et fatigué. Il voulait trouver un endroit sûr où il pourrait se nettoyer et se reposer sans craindre que quelqu'un le suive.

Il avait réussi à retirer ces hommes dans son dos, mais il avait été blessé quand même. Son visage était ensanglanté et ses vêtements étaient sales et ensanglantés. Il voulait juste se reposer un peu.

Carla a seulement réussi à soupirer : « Ça a été une journée infernale! Je pense que c'est la pire journée de ma vie.

D'abord, ma moto est tombée en panne, puis j'ai failli écraser cet homme plein de sang. Je ne sais même pas s'il est dangereux ou non. Ensuite, ma dernière livraison a fini par s'éparpiller partout. Cette journée a été un désastre absolu pour moi », a-t-elle pensé.

Elle a senti son téléphone vibrer dans sa poche, mais elle a choisi de l'ignorer. Elle était bouleversée par tout ce qui lui était arrivé ce jour-là, et ne pouvait pas supporter de parler à quelqu'un en ce moment, surtout si c'était Karen.

Carla Ji était totalement épuisée. Elle ne pensait qu'à rentrer chez elle et à prendre un bon bain chaud qui pourrait tremper son corps fatigué et douloureux. Distraite, Carla est venue dans les rues familières et, avant de le savoir, elle s'était déjà garée devant sa maison et avait arrêté le moteur de la motocyclette. Le silence l'a fait sursauter et elle a paniqué lorsqu'elle a réalisé qu'elle venait de ramener un étranger à la maison.

Prétendant qu'elle ne savait pas où ils s'étaient arrêtés, elle a rallumé la motocyclette et a tourné le guidon pour se diriger dans une autre direction.

« N'est-ce pas votre maison ici? », lui a demandé Terence. « Pourquoi faites-vous demi-tour? ».

Terence n'était pas stupide. Il savait que Carla Ji essayait de le distraire et de l'emmener ailleurs, loin de chez elle. Il a tendu la main et s'est accroché au guidon de la motocyclette pour l'immobiliser. Carla lui a jeté un coup d'œil et a réalisé que l'homme serrait les freins avec sa grosse main musclée, et elle avait peur qu'il soupçonne ce qu'elle essayait de faire. Son cœur battait la chamade.

Lorsque Terence s'est penché en avant pour serrer les freins, Carla pouvait sentir son corps dur contre elle et renifler l'odeur du sang, qui semblait chaud et transpirait abondamment.

« Bien sûr que non! Ce n'est pas là où j'habite », Carla a essayé de le dissuader. « Je ne sais pas comment nous sommes arrivés ici. J'ai juste continué à conduire pour pouvoir m'éloigner de ces salauds. Cela ressemble à une impasse. Je suis une simple livreuse. Comment suis-je censée connaître toutes les rues? » La fille a balbutié nerveusement, faisant de son mieux pour le dissuader.

De la voix la plus calme possible, elle a ajouté : « Hé, vous pouvez descendre maintenant. C'est sûr ici. » Pendant ce temps, elle a recoupé le moteur de la motocyclette. Elle voulait se débarrasser de lui sans l'offenser.

Alors qu'elle finissait de parler, Carla a soudain senti un poids sur son dos et s'est retournée pour essayer de voir ce qui se passait, elle a été surprise de voir l'homme s'évanouir.

« Oh mon Dieu! », lui a crié Carla. « Hé! Réveillez-vous Veuillez vous réveiller! ».

« Pourquoi cela m'arrive-t-il? C'est grave, juste devant ma maison. Ce jour pourrait-il être pire? », s'est-elle désespérément demandée.

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