Login to Kifflire
icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon Déconnexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
Le destin d'Aline

Le destin d'Aline

Naomi.

5.0
avis
794
Vues
63
Chapitres

Aline, 16 ans et des poussières, vit dans une famille avec son grand frère sur-protecteur, son petit frère complètement geek, et des parents aux abonnés absents. Heureusement qu'elle peut compter sur ses amis, toujours présents quoi qu'il advienne ! Sa vie était tout à fait normale avant qu'elle ne le rencontre Lui. Celui qui allait changer sa vie. Changer sa vie à jamais. Aline va découvrir pour la toute première fois l'amour -le vrai, le grand, celui qui fait battre son cœur à la chamade-, la tristesse, la douleur, l'impuissance, l'abandon. Mais à quel prix ? Doit elle vraiment mettre en jeu ce qu'elle a de plus cher pour vivre un idylle qui finirait bien par la faire souffrir ? Êtes vous prêt à entrer dans son monde ? Êtes vous prêt à découvrir la vie bien mouvementée de Aline Smith ?

Chapitre 1 01

Une fois que le débit qui sort de la bouche de ma mère s'est tari, elle commence à discuter sur le choix de la radio avec mon père.

Je remets mon casque sur mes oreilles en haussant des épaules à l'adresse de mon grand frère qui roule des yeux. Je me concentre donc sur ma musique et lance un nouvel album. Je dodeline de la tête mais me fais réveiller par mon téléphone qui vibre sur mes cuisses. L'écran affiche un nouveau message venant d'Enora. Après les Bahamas, Tahiti ou les Hawaii elle part maintenant à l'île de la Réunion. Certaines personnes sont plus chanceuses que d'autres. J'espère qu'elle pensera à me ramener un ananas. Une fois que mon message lui souhaitant de s'écraser dans l'océan Indien est parti, j'essaye de trouver le sommeil mais le bruit de mon estomac gargouillant m'en empêche.

- J'ai faim, dis-je à l'intention de la voiture.

- Tu as déjà mangé il y a trois heures, se plaint ma mère.

- La sieste ça creuse l'appétit ! On aurait pas du chocolat par hasard ?

- Moi aussi j'en veux bien maman, rajoute Louka.

- Bon d'accord, mais seulement un carré, répond ma mère qui malgré ses nombreuses reproches ne nous refuse presque jamais rien.

J'attrape mon carré avant que Louka ne le mange et l'avale en quelques secondes. Une ou deux minutes plus tard je commence à stresser lorsque je me gratte les bras. Je ne me gratte jamais les bras. Pas depuis qu'on a supprimé les amandes de mon alimentation. De grosses plaques rouges apparaissent et je commence à gonfler au niveau des chevilles. Sérieusement ? Il fallait vraiment que ça m'arrive maintenant ? Je tente de prévenir quelqu'un, de parler, mais comme je m'y attendais, aucun son ne sort de ma bouche. Respirer un grand coup, voilà qui devrait m'aider. Pourtant l'air de parvient pas à mes poumons. J'essaye tant bien que mal de ne pas succomber à l'angoisse mais des vertiges font leur également leur apparition et mon inquiétude se transforme en terreur. Je ne sais vraiment pas retenir ma respiration très longtemps. Quelques secondes tout ou plus. Ma vie tient-elle vraiment à quelques secondes ? Je me penche vers Louka en ignorant Logan qui se trouve pourtant entre nous car je sais qu'il ne remarquerait rien. En tout cas personne ne réagit car Louna dort ou du moins essaye de dormir. Je m'approche tout doucement car mon corps me fait de plus en plus mal et je n'ai qu'une envie c'est m'arracher chaque centimètres carrés de ma peau. J'essaye de prendre mon souffle, mais rien n'arrive à mes poumons. Je commence à me dire que si personne ne me remarque, je ne vais pas tarder à quitter ce monde. Puis, aussi étrange que cela puisse paraître, un petit crachotement sort de ma bouche, suivi d'un peu de bave qui dégouline le long de mon menton.

- Logan, j'essaye de dormir, m'agresse Louka en me prenant pour l'imbécile qui nous sert de petit frère.

Il ouvre les yeux dans le but très probable d'ordonner à Logan de se taire ou il l'abandonne quelque part mais il voit mon état et peste en gueulant. Mon père freine à nouveau et nous sommes tous, encore une fois, projeté en avant. Un concert de klaxons se fait entendre et plusieurs voitures nous dépassent en nous insultant probablement derrière leur vitre. Nous redémarrons lentement et ma mère se retourne pour nous demander de nous taire. Elle voit mon état et crie de nouveau.

- Philippe ! Arrête toi immédiatement sur le bas côté !

Mon père coupe toutes les voies lorsqu'il voit mon état dans le rétroviseur interne et un tonnerre de klaxons se fait de nouveau entendre. À peine sur le bord que Louka sort en courant de la voiture et manque se faire renverser. Les voitures l'évitent mais il a droit à pas mal d'insultes. Ma mère prend une bouteille d'eau dans le coffre et ouvre ma portière. Louka me prend sur une de ses épaules et me pose par terre. Je vois la bouteille d'eau s'ouvrir et se déverser sur moi. Je ne peux rien faire. L'eau me gèle sur place. Les plaques sur mon corps commencent cependant à disparaître mais mon corps doit éjecter l'amande emmagasinée et je me penche sur le côté pour vomir après avoir bu une gorgée d'eau. Après ça, ma mère me tend une bouteille d'eau que j'attrape avant de me lever avec l'aide de Louka. Mon père m'enroule dans une serviette qu'il a pris dans le coffre ainsi que des affaires de rechanges.

- On s'arrête à la prochaine aire d'autoroute pour que tu puisse te changer, m'explique-t-il.

J'avale un peu d'eau que je recrache pour rincer ma bouche et je remonte dans la voiture. Je m'installe contre la fenêtre et Logan réalise enfin ce qu'il se passe autour de lui.

- Pourquoi on s'est arrêté ? C'est pas comme ça qu'on va arriver chez les cousins, soupire-t-il. Et pourquoi tu es toute mouillée Aline ? Touche pas à ma PSP.

- Aline à fait une allergie aux amandes, répond ma mère dans le but qu'il se taise.

- Et elle ne peut pas faire attention à ce qu'elle mange ?

Louka le fusille des yeux et Logan roule des yeux.

- Bon d'accord, je me tais.

- Je suis tellement désolée ma chérie, s'excuse ma mère avec les larmes aux yeux. Je fais toujours très attention à ce que j'achète mais ton frère a tenu à acheter cette plaquette sur l'aire où nous nous sommes arrêtés il y a trois heures.

- Pas de problème, je suis seine est sauve.

Je ferme les yeux pour cacher les larmes qui menacent de pointer leur nez et appuie ma tête contre la vitre en prenant une goulée d'air. La peur qui m'a saisi il y a quelques instants est partie mais la sensation de manquer d'air reste et m'angoisse. Une fois sur l'aire, mon père fait le plein tandis que ma mère achète des gâteaux -sans amande- et que je pars me changer dans les toilettes. De retour dans la voiture, j'ouvre un paquet biscuits et vérifie mon téléphone. Je discute un peu avec Amy avant qu'elle ne me laisse tomber pour Joshua, son copain depuis peu. Je me rendors encore une fois avec la musique dans les oreilles. Quand je me réveille, je ne suis plus très loin de la maison de mes cousins. Je regarde le paysage et tout ce qui entoure la voiture m'émerveille un peu, il faut l'avouer. Depuis ma plus jeune enfance je viens ici, et pourtant je suis toujours étonnée de voir que l'herbe est verte et grasse, les arbres bien haut et le ciel gris comme à Paris. Une fois que j'ai enlevé mon casque j'entends la radio locale annonçant une vigilance orange pour risque de forte pluie. J'envie parfois mes cousins d'habiter dans cette grande maison en bord de falaise mais lorsqu'ils nous racontent tous ce qu'ils doivent faire pour rejoindre la plus petite agglomération à 30 minutes en voiture, je me dis que ma vie n'est pas si mal. En tout cas, ils ont tendance à ne jamais oublier le pain.

- Maman ? Je peux réveiller Louka, demandé-je avec malice.

- Quand on sera arrivé, laisse le dormir. Par contre, tu peux prendre la console de Logan si tu veux, dit-elle avec un infime espoir.

- Non merci, la dernière fois que je me suis lancée dans une mission pareille j'ai fini avec un mal de crâne terrible et la main douloureuse, me justifié-je.

- C'est beau de rêver, soupire ma mère sans grande conviction.

Ne pouvant pas m'amuser un peu à embêter mes frères, je me recentre sur moi-même et les souvenirs que j'ai de ce lieu, les fous rires avec mes cousins ainsi que les bons moments. Au moins avec ça le temps passe plus vite. La maison finit par se dresser devant moi et une fois à l'arrêt mes parents sortent pour commencer à vider la voiture. Je me décide à réveiller mon frère qui a mis une bonne heure pour trouver le sommeil :

- Louka ? Louka ? Réveille toi, chuchoté-je de ma voix la plus apaisante possible.

Il ouvre les yeux me regarde bizarrement puis reprend ses esprits.

- On est arrivé, demande-t-il en restant appuyé sur la fenêtre.

- Non, il reste encore deux heures de routes, dis-je en gardant mon visage le plus neutre possible.

- Mais alors pourquoi est-ce que tu me réveilles, t'es chiante Aline. Maman, ajoute-t-il pour se plaindre.

Il me regarde avec un regard de tueur quand il n'obtient pas de réponse puis tourne la tête vers la fenêtre pour se rendormir. À peine quelques secondes plus tard, il ouvre de nouveaux ses yeux et s'exclame :

- Mais on est arrivé !

- Évidemment crétin, sinon maman ne m'aurait pas laissé te réveiller, me justifié-je.

Je n'attends pas qu'il réplique et sors de la voiture. Je prends mes deux valises qui attendent sagement à côté de la voiture et me dirige vers la porte de la maison quand un énorme chien me saute dessus.

Continuer

Autres livres par Naomi.

Voir plus
MON PETIT COMPAGNON

MON PETIT COMPAGNON

Loup-garou

5.0

Je rigole en regardant James échouer dans son entraînement. "Tu vas faire un grand Alpha en faisant ça ! Je le taquine James roule des yeux. "Comme si tu pouvais faire mieux !" Je souris et je descends de ma chaise. Je me dirige vers la partie du parcours où il est coincé et je le fais avec facilité. "Et c'est pour ça que je vais être le meilleur Bêta ! Je me vante. James me tire la langue et je ris. Je le regarde terminer le cours avant qu'il ne s'approche de moi. "Alors, ma petite Bêta, ça te dirait un peu de désert ?" James sourit. Je ris et nous retournons en courant à la maison de la meute où l'on servait des gâteaux en guise de dessert. James et moi avons sauté le dîner. "Quand je serai Alpha, on aura du gâteau au dessert tous les soirs. James me chuchote en prenant sa part. Je ris en prenant ma propre part. "Quel genre de gâteau ?" "Des différents chaque jour !" dit James en s'approchant de la table. Je monte sur la chaise à côté de lui. "Ils sont inséparables. J'entends ma mère dire à l'autre bout de la table. "Ne serait-ce pas merveilleux s'ils étaient ensemble ? dit la mère de James, la Luna. "Oh, c'est vrai." dit ma mère. "C'est quoi un compagnon ?" Je demande innocemment. "Oui, maman, c'est quoi un compagnon ? demande James. "Un compagnon, c'est..." Luna commence, mais elle est interrompue par un cri. "Des voyous !" Ma mère siffle après le cri. Tout se passe ensuite dans le flou. James me prend la main et court avec moi jusqu'à sa chambre, en me serrant contre lui. C'est alors que quelqu'un entre. Il est grand, il est nu et ses yeux sont d'un noir pur. Il commence à s'approcher quand la mère de James sort de nulle part. L'homme est rapide, et d'un seul geste, il tue la mère de James. James et moi crions. Nous nous serrons l'un contre l'autre. Puis l'Alpha entre dans la pièce. "Tu es responsable de sa mort !" Il hurle vers James, voyant la mère de Jame à terre. "C'est toi qui as fait ça ! Si elle n'avait pas essayé de te protéger, elle serait encore en vie !" L'Alpha est sans pitié, il tue le voyou puis s'approche de James et l'arrache à mon emprise. "JAMES ! Je hurle en tendant les bras. L'Alpha secoue James, le frappe, le tabasse avant que James ne soit tout mou. Puis quelque chose le fait sortir de ses gonds. "Non... James... Qu'est-ce que j'ai fait, James ?" L'Alpha murmure. "James ? Je m'approche de lui. "James, tu peux te réveiller maintenant". Je murmure, les larmes aux yeux. "Blaire... Il ne se réveille pas." L'alpha dit doucement. "Qu'est-ce que tu veux dire ? Qu'est-ce que tu veux dire ?" Je demande, terrifiée par lui. Terrifiée par ce qu'il a fait à James, et s'il me le fait à moi ? "Blaire, écoute-moi. Je veux que tu coures. Je veux que tu cours aussi vite que tu le peux. Dès que tu peux te transformer, transforme-toi. Je veux que tu t'éloignes le plus possible d'ici. J'ai besoin que tu partes et que tu ne reviennes jamais. Oublie-moi, James, tes parents et les voyous. Quitte Blaire. Maintenant." dit l'Alpha. Je n'ai aucun problème à courir. Ce faisant, je passe devant des cadavres. Des membres de la meute, tous morts. Un voyou ici et là. Mais ma famille... Je passe devant ma mère et mon père, tous deux étendus sur le sol. La seule chose qui m'empêche de m'arrêter et d'aller les voir est une voix dans ma tête qui me dit de courir. Je continue à avancer. Je passe devant un groupe d'hommes. L'un d'entre eux rit et me dit de me laisser partir, affirmant que je serai amusant à traquer quand je serai plus vieux. Je continue à courir et à courir. Sans jamais me retourner vers mon sac. Mon sac mort.

Inspirés de vos vus

L'esclave du roi

L'esclave du roi

Romance

4.9

Il était une fois, il y avait deux royaumes qui vivaient en paix. Le royaume de Salem et celui de Mombana... Jusqu'au jour où le roi de Mombana est décédé et un nouveau monarque a pris la relève, le prince Cone. Le prince Cone avait une envie croissante de pouvoir après son couronnement, il a alors décidé d'attaquer Salem. L'attaque était si inattendue que Salem ne s'y est jamais préparé. Ils ont été pris au dépourvu. Le roi et la reine ont été tués, le prince héritier a été réduit en esclavage. Les habitants de Salem qui ont survécu à la guerre ont également été réduits en esclavage, les terres leur ont été enlevées et les femmes sont devenues des esclaves sexuelles. Ils ont tout perdu. Le mal s'abat sur le pays de Salem portant le nom du prince Cone, et le prince de Salem dans son esclavage était rempli de rage. Lucien, le prince de Salem, jura de se venger. 🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳 Dix ans plus tard, Lucien, à l'âge de trente ans, a organisé un coup d'État et a échappé à l'esclavage. Ils se sont cachés pour récupérer. Ils s'entraînaient jour et nuit sous la direction de Lucien intrépide et froid qui était motivé par son aspiration de récupérer les terres de ses ancêtres et de s'approprier le territoire de Mombana. Il leur a fallu cinq ans avant de tendre une embuscade et d'attaquer Mombana. Ils ont tué le prince Cone et ont récupéré tout ce qui leur revenait de droit. Alors qu'ils criaient leur victoire, les yeux de Lucien se sont posés sur la fière princesse de Mombana. La princesse Danika, fille du prince Cone. Lucien la fixait avec les yeux les plus froids qu'on n'a jamais vus, il sentit la victoire pour la première fois. Il marcha jusqu'à la princesse avec la chaîne d'esclave qu'il avait portée pendant dix ans et qui cliquetait dans sa main alors qu'il marchait. Il s'approcha d'elle et d'un mouvement rapide, il lui colla le cou. Puis, il lui releva le menton, fixant les yeux les plus bleus et le plus beau visage, il lui fit un sourire froid. « Tu es mon acquisition. Mon esclave personnelle et sexuelle. Ma propriété. Je te paierai à la pelle, tout ce que toi et ton père avez fait à moi et à mon peuple », déclara-t-il sèchement. La haine pure, la froideur et la victoire étaient la seule émotion sur son visage.

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre