Evelyne.kp
1 Livre Publié
Livre et Histoire de Evelyne.kp
Danger
Jeunesse [ Darkromance ]
Une seule soirée a foutu ma vie en l'air.
Comment ? Et bien, tout a commencé à cause de moi.
Et oui, moi et mon caractère de merde.
Bordel, je regrette quand j'y repense.
Ce soir-là, ma meilleure pote a été enlevée. Je n'allais quand même pas rester les bras croisés !
C'est donc sûre et déterminée que je me suis lancée à sa recherche.
Putain, et là, je l'ai rencontré. Lui, cet homme aux yeux bleus et profond, emplis d'une noirceur inégalée, cet homme au physique de rêve, au corps parsemé de magnifiques dessins à l'encre noire. Cet homme qui inspirait le danger, mais aussi cet homme dont j'étais irrésistiblement attirée.
*****
Il se baisse à ma hauteur.
- tu sais quelle a été ta seule erreur ?
J'hoche négativement de la tête
- c'est d'être tombée amoureuse de lui.
Une larme coule sur ma joue suivie d'une autre, putain, c'était donc ça ?
Il se lève et me regarde tristement.
- je suis désolée Kelly... mais tu vas crever.
- une dernière chose avant de mourir ?
- va te faire foutre.
Il rigole, puis place l'arme sur ma tempe.
-crève...salope.
Et d'un coup...
Lisez pour connaître la suite ! Vous aimerez peut-être
Le quatre-vingt-dix-neuvième adieu
Gavin La quatre-vingt-dix-neuvième fois que Maxence Petit m'a brisé le cœur fut la dernière. Nous étions le couple en or du Lycée International de Saint-Germain, notre avenir parfaitement tracé jusqu'à Dauphine. Mais en terminale, il est tombé amoureux d'une nouvelle, Catalina, et notre histoire d'amour est devenue une danse macabre et épuisante, rythmée par ses trahisons et mes menaces vaines de le quitter.
Lors d'une fête de fin d'année, Catalina m'a « accidentellement » entraînée dans la piscine avec elle. Maxence a plongé sans une seconde d'hésitation. Il est passé juste à côté de moi alors que je me débattais, a enroulé ses bras autour de Catalina et l'a ramenée en sécurité.
Alors qu'il l'aidait à sortir sous les acclamations de ses amis, il a jeté un regard en arrière vers moi, mon corps tremblant et mon mascara coulant en rivières noires.
« Ta vie, ce n'est plus mon problème », a-t-il dit, sa voix aussi glaciale que l'eau dans laquelle je me noyais.
Cette nuit-là, quelque chose en moi s'est finalement brisé. Je suis rentrée chez moi, j'ai ouvert mon ordinateur portable et j'ai cliqué sur le bouton qui confirmait mon admission.
Pas à Dauphine avec lui, mais à NYU, à l'autre bout du monde.