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Pique nique à Kribi

Pique nique à Kribi

Petitemouna

4.6
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Chapitres

PIQUE NIQUE À KRIBI L’amour de la fête, l’impression d’être libre après un examen. Nesline Sandra décide malgré les refus de sa mère de se rendre avec des amis pour une virée dans une ville qui leur est inconnue. Arrivés rien ne se passe comme prévu. Leur moment de détente et de joie se transforme en un cauchemar vivant. La jeune fille verra sa vie basculer de la pire des manières quand ils se feront kidnappés et livrés comme des objets à des actes sexuels. Ainsi, elle tentera l’impossible pour retrouver son ancien quotidien. Entre peur, dégout, haine, viol, traumatisme, etc. Nesline verra de toutes les couleurs. Arrivera-t-elle à s’en sortir ?

Chapitre 1 Virée à KRIBI

C’est la dernière sonnerie ci que j’attendais pour sortir. Elle marque là, ma liberté. Plus d’alarmes de réveil, le gout de ça. L’école est finie et les vacances commencent, merci Seigneur. Tous les élèves sont dehors, d’autres signent sur leurs tenues, d’autres les déchirent tandis que d’autres méprisent les surveillants et enseignants. C’est la joie ! Qui va encore dire qu’il ouvre son cahier pour lire ? C’est fini comme je dis là. On attend seulement à quand le babillard va gronder. Pour le moment, les programmes tombent de partout.

Bien sûr il y’a toujours, il y’a les gens école qui parlent de prépas concours et ça gâche l’ambiance. En tout cas moi, ça ne me regarde pas. Je sais déjà ce que je vais faire après les résultats du baccalauréat. Et oui, je vais passer. Je suis intelligente comme mes parents.

—Moi en joie : au revoir le bâtiment scientifique. Au revoir le lycée général Leclerc. Ça va me manquer hein.

—Cynthia étonnée : tu n’es pas sérieuse Ness ! Qui va te manquer ici ? Pardon, on sort même d’abord d’ici. Tous les surveillants m’énervaient déjà. Heureusement que c’est fini (elle sourit) !

Vers le grand portail des professeurs, on se dirigeait.

—Moi : tu as vu que ce n’est pas toujours le collège qui est bien non ? Est-ce que toi et moi, on ne s’est pas amusé ces deux dernières années.

—Cynthia enlève sa chemise : je ne refuse pas mais on avait des surveillants de merde. (Elle se ventile) il fait chaud hein, mince !

—Moi qui rit : tu mens. Tu veux juste aguicher le gardien. Regarde le tricot que tu portes toi aussi.

—Cynthia : c’est vous les gens des lycées qui ont peur. Moi je veux juste lui proposer un truc et je mets dans les conditions favorables pour qu’il ne le refuse pas. Tu vois un peu ?

—Moi qui la pousse : maff ! Tu aimes trop les faux ways. (Elle se tourne) où sont Dom et les autres ?

Elle s’est racontée un truc avec le gardien et m’a rejoint en me disant une chose.

—Cynthia en montant dans la voiture : Je te fais part d’une chose le soir. J’espère juste que ta maman va accepter.@PetiteMouna

—Nesline : j’attends ton appel. C’est à quel sujet ?

Je ne sais ni ce qu’elle racontait au gardien ni la chose à m’annoncer en soirée. Elle a sourit en demandant au taximan de rouler.

Je réponds au nom de Nesline Sandra ETOUNOU, les amis me surnomment Ness. Je suis en classe de terminale et j’ai 17 ans. Mon petit frère Joel vient d’avoir son entrée en première, il a 15 ans. Tous les deux fréquentons au lycée Leclerc à Yaoundé. Nous vivons seuls avec Yvette notre maman, à montée parc, veuve depuis 6 ans et c’est l’argent de retraite de papa qui nous entretient. C’était un ex-commissaire qui gagnait dignement sa vie. D’ailleurs, il est mon idole. Un jour, je porterais sa tenue. Celle que maman garde jalousement au fond d’une de ses valises. Ça n’a pas toujours été facile pour nous au début, on connait la faim mais jamais on a montré cet angle-là aux gens de l’extérieur. Ça reste les affaires internes. Et en plus ceux qui sont au courant de mon quotidien font l’effort de ne pas en parler. C’est gênant souvent d’entendre des trucs.

Aujourd’hui, j’ai terminé avec l’examen. Je composais le baccalauréat, série A.

—Moi ouvrant la porte: bonsoir ma’a Elle est couchée dans son petit salon.

—Maman regarde la montre: il n’est même pas 12h ?

—Moi : c’était le dernier jour non. Juste des travaux pratiques. (Elle s’assoit) c’était facile jusqu’à. On a demandé de dessiner des gens qui tiennent des pancartes auxquelles serait écrit un message contre la corruption.

—Maman sourit : alors ! Tu as donné le corrigé une fois.

—Moi souriant : tu me connais avec le dessin non ? Ils vont même croire que j’ai calqué.

—Maman se redresse : et dans l’ensemble, tu crois que tu auras l’examen là ?

—Moi : oui maman. Si les corrections ne seront pas rudes. Avec l’office du baccalauréat, il faut s’attendre à tout.

—Maman qui devient nerveuse : ne commence pas le genre de discours ci hein Nesline. Il y’a les modalités de correction. Quand on échoue c’est qu’on an mal travaillé. (Elle s’allonge) en tout cas, c’est dans un mois et demi. On attend ! @PetiteMouna

—Moi me levant : moi mon cœur ne bat pas. Même pas un peu. Où est Joel mama ?

—Maman : il est allé à Mokolo faire le marché, en fait acheter les condiments.

Mokolo c’est un marché non loin de la maison. Il suffit qu’il ait une liste pour faire le marché comme un pro.

—Moi : la femme qui vend en bas-là au carrefour n’était pas là ?

—Maman hoche la tête : non non !

—Moi : on prépare quoi ?

—Maman : je veux que tu fasses le haricot pour le soir. J’ai déjà tourné une petite bouillie et bouilli le haricot. Tu vas juste assaisonner. Je suis un peu fatiguée.

Ma mère n’est pas vieille. Ce n’est pas la fatigue de vieillesse. Elle a un problème au dos qui lui fait très mal. Quand on lui avait annoncé la mort de mon père, elle se trouvait au- dessus d’une chaise et c’est comme ça que, elle avait fait une chute sans vitesse initiale.

Au retour de Joel, j’ai rapidement fait la cuisine. Il ne fallait pas que je rate mes feuilletons en soirée. La série Kushi devait chauffer grave. Nous sommes tous devant la télé et mon téléphone vibre. C’est un message de Cynthia.

« Tu peux sortir ? Je suis dans ton quartier »

J’ai regardé ma mère. Une fois elle m’a récupéré.

—Maman : c’est quoi que tu as lu jusqu’à tu me guettes comme ça ? La mère sait souvent alors faire peur.

—Moi me levant : c’est juste Cynthia. Elle demande si je peux arriver vers la boutique.

—Maman : elle habite ici depuis quand ?

—Moi : elle passe juste. Elle est en voiture. Elle veut juste me saluer.

—Joel éclate de rire : quand tu enchaines les phrases comme ça, ce que c’est le mensonge très mal.

—Moi à Joel : mêle-toi de ta vie, conard ! (Elle regarde sa mère) je vais sortir alors hein.

—Maman : non ! Tu ne vas nulle part.

Je me suis immédiatement fâchée.

—Moi : pourquoi ? Est-ce que j’ai encore cours ? La raison pour aujourd’hui c’est laquelle madame ETOUNOU ? Tu exagères. Toute l’année, je ne suis pas sortie.

—Maman : j’ai dit non.

—Moi maugréant: tu n’es même pas un peu gentille. J’ai fini de composer non. J’ai 17 ans hein ma’a.

—Yvette : ton corps ne doit pas te tromper. Tu n’iras nulle part.

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