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La destinée de Adestaille

Chapitre 3 Chapitre 03

Nombre de mots : 8452    |    Mis à jour : 08/07/2023

mutisme pendant quelques minutes. Yanick ne savait quoi dire à la fille qui venait à peine de connaître. Voyant que la distance de la maison était trop loin, Belphanie s’arrête et

st d’assumer toutes les conséquences qui en découleront de ce choix. Ce n’est qu’en ce moment précis que l’on pourra affirmer avec exactitude qu’un homme fait preuve d’existentialiste. La liberté de l’homme, l’opérationnalisation de son choix dans une situation, l’accomplissement des actions et la responsabilité de l’homme sont en quelques sorte les éléments cruciaux qui gouvernent et dirigent l’existentialiste. Quand nous prenons par exemple Ores dans LES MOUCHES de Jean Paul Sartre, nous pouvons…........ Et Yannick entra dans les détails du cours en s’appuyant sur des exemples concrets. Il avait été inspiré par une transcendance qu’on ne saurait nommer. Belphanie était émerveillée par le grand talent de Yannick qui improvisait si bien avec sa voix mélodieuse le cours sur ce chapitre. Il a fallu un quart d’heure pour que la jeune fille cerne avec exactitude la finalité de ce chapitre. Quand Yannick finit, Belphanie ne put dissimuler la reconnaissance du grand talent de son ami. - Bravo à toi. C’est vraiment incroyable. Comment tu fais pour cerner cela. - Je ne saurai le dire. Juste que j’aime la philosophie. - Merci beaucoup. Au moins j’ai un de plus sur cette notion. Ils passent encore une heure dans l’analyse de chaque notion du cours de la philosophie. Ils se posaient des questions. Et cherchaient ensemble des réponses. Ils avaient en réalité réviser sans s’en rendre compte. La jeune fille était vraiment contente car elle n’avait plus cet ennui qui la rongeait quand elle était à la maison. Après de mante réflexion sur les notions, ils se reposent pour récupérer la perspicacité de leurs cerveaux. Couchés sur le dos et les yeux rivés dans les feuillages du manguier, ils demeurent quelque instant dans un silence de retraite. Chacun se projetait là-bas, dans le futur, cherchant son devenir et son être ; son existence et sa mort, bref sur les préoccupations que tout homme anxieux est sensé avoir en esprit et en état d’âme. Yannick venait de rappeler d’une chose sur laquelle il devrait avoir une réponse de la part de Belphanie. Avec une voix douce, il demanda : - Pourquoi tu as fait ça Belphanie ? - Qu’ai-je fait ? - La somme de cinq mille que tu as délibérément laissée dans mon sac après l’accident ? - Je voulais juste que tu prennes ça pour te faire soigner. - Et pourtant j’avais refusé. - Et pourtant je l’ai fait. - Tu deviens caduque quand il s’agit de tes décisions. Tu es déterminée à les accomplir et aucun raisonnement ne peut te mettre en déroute de tes attentions. - C’est une partie de moi qui est comme ça. Moi-même je ne sais pas pourquoi cette qualité me siège. Bref je ne saurai quoi dire réellement de ça. - Il te faut alors apprendre à te maitriser sur ce domaine car tu risques d’aller de travers un jour en pensant que tu es sur le bon chemin. Le sacrifice des autres sera vain en ayant comme but te raisonner afin que tu saches que tu es en erreur. Écouter les autres est un remède efficace qui parfois nous sauve ou nous plonge dans les abysses de la vie. Mais l’homme est lui-même le salvateur de sa démolition car au cours de son existence qui est comme l’autoroute ayant des détours, il est le seul maître et processeur de sa vie. Le poids de toutes ces décisions percera sur lui quoi qu’il fasse. Alors c’est à nous d’en tirer profil de tous les conseils et de toutes les propositions que nous donnent les autres. C’est après analyse, suppressions et acceptation de certains atouts des autres que nous usons pour le mieux ces apports pour se trouver et se retrouver. - Oui tu as parfaitement raison. Mais sache que j’ai du mal a accepté les apports des autres non pas parce que je ne veux pas mais parce que l’être humain fait peur. Je suis disponible pour faire de mon mieux pour apaiser l’autre si les moyens me le permettent d’une manière ou d’une autre car je sais que je ne vais jamais en vouloir du mal à autrui. Et comme tu le vois, je me réserve du moins pour ne pas être une victime de l’ivresse inhumaine. Mais quand je me lie à quelqu’un sans trop l’analyser, c’est parce que je sais fermement que mon destin en a décidé autrement et je ne peux rien. - Hum comme tu t’es liée à notre famille ? - Disons plus ou moins que c’est ça. Il se mirent tous à rire de cette discussion. Ils restent encore pour profiter de cette tendresse que possède l’ombre de l’arbre....... Oui lecteur c’en est ainsi cette vie. Le bon vouloir des uns qui consiste à venir en aide aux autres se voit affecté par les actions et pensées malsaines de ces derniers. Alors victime de ces coups bas des gens, l’homme se referme dans sa coquille pour diriger sa vie de peine et mieux vivre seul. La réserve sur soi-même n’est que la résultante de la méchanceté des autres ou des tares sombres de la vie. Alors ne soyons pas étonné de voir des comportements de certaines personnes qui étaient jadis doux, compréhensifs se métamorphoser en la haine, à la grande barbarie sans borne…........ Belphanie avait passée presque toutes la journée chez Yannick. Ils avaient pris ce long moment pendant lequel de nombreux sujets firent abordés. Les deux jeunes s’étaient parler comme s’ils se connaissaient il y a des années. Après avoir siroté ce moment, Belphanie décide de fausser compagnie à Yannick qui était depuis fort longtemps ravi par la visite de la jeune fille. Parler avec elle avait été pour lui un don de Dieu. Car de long en large de leur discussion, il constate d’une manière ou d’une autre que la jeune fille avait quelque chose de commun avec lui. C’était avec une immense joie qu’il retourne chez lui et se vaguer à ses tâches. Le reste de la journée était dans un sourire sans fin. Du côté de la jeune fille, l’ambiance était la même. Elle ne faisait que rire quand la famille était à la table. Sauf Pamphile qui était à la compagnie d’une dame à l’autre bout de la ville. Il était tellement concentré dans le dialogue avec cette dame si bien que l’on n’aura point de doute à dire qu’il est familier avec elle. En effet,................... Belphanie avait passée presque toute la journée chez Yannick. Ils avaient pris ce long moment pendant lequel de nombreux sujets firent abordés. Les deux jeunes s’étaient parler comme s’ils se connaissaient il y a des années. Après avoir siroté ce moment, Belphanie décide de fausser compagnie à Yannick qui était depuis fort longtemps ravi par la visite de la jeune fille. Parler avec elle avait été pour lui un don de Dieu. Car de long en large de leur discussion, il constate d’une manière ou d’une autre que la jeune fille avait quelque chose de commun avec lui. C’était avec une immense joie qu’il retourne chez lui et se vaquer à ses tâches. Le reste de la journée était dans un sourire sans fin. Du côté de la jeune fille, l’ambiance était la même. Elle ne faisait que rire quand la famille était à la table. Sauf Pamphile qui était en compagnie d’une dame à l’autre bout de la ville. Il était tellement concentré dans le dialogue avec cette dame si bien que l’on n’aura point de doute à dire qu’il est familier avec elle. En effet, c’était sa mère qu’il avait rendu visite. Pamphile se battait farouchement pour ramener sa mère vu qu’il n’y a personne en tant que mère dans cette grande famille riche jusqu’aux orteils. - Il faut que tu reviennes. Il n’y a plus personne chez nous. - Tu sais bien que ton père et moi nous avons des visions disparates. - Il faut que tu te cherches à faire ce qu’il veut. La fois dernière, j’en ai parlé avec lui et il m’a fait comprendre que tu étais partie de ton propre gré et qu’il ne va jamais te supplier de revenir. Moi je veux que tu reviennes et si tu le fais, il ne peut pas refuser. - Tu me demandes d’aller me soumettre à nouveau à ton père ? - Il n’est pas question de soumission mère. Vois toi-même il vieillit de jour en jour et tous ces biens, que pourrons-nous en faire sans toi ? - C’est vrai mon fils. Tu as raison. Ne t’inquiète pas je reviendrai. Maintenant il faut que tu rentres car il fait déjà tard. Pamphile poussa un soupir de soulagement après avoir entendu la dernière phrase de sa mère. Convaincre sa mère à retourner n’a pas été une tâche facile car cette entreprise, il l’avait commencée depuis longtemps après la mort de la mère de Belphanie. Il juge bon le retour de sa mère au bercail pour non seulement comblé le vide de la famille mais aussi avoir une arme secrète pour des situations essentielles dans la maison. Il avait horreur à ce vide qui n’avait pas le sens d’être vu le rang social qu’occupe son père et sa mère...... Le début d’une nouvelle semaine s’annonçait avec ce vent qui vient du zéphire au petit matin. Belphanie qui était depuis fort longtemps sur ses pieds, décide de descendre pour le petit déjeuné. La domestique Adjou avait préparé la table comme cela se doit chaque jour sans relâche. Elle sourit quand elle vit Belphanie qui était au salon. - Bonjour ma fille. - Bonjour maman. Comment vous allez ? - Je vais très bien. Tu as bien dormi ? - Oui et vous ? - Je remercie le sempiternel pour cette grâce. Yannick me charge de te dire un bonjour de sa part. - C’est bien et merci à lui. N’oubliez pas de lui dire que je passerai à la maison le mercredi soir vu que nous sommes tous libres. - D’accord je ne manquerai pas. En ce moment, Cybèle venait dans le salon. Elle avait entendu les dernières paroles entre Belphanie et Adjou. Sa langue délirante ne resta pas à sa place et telle un griot, elle lança : - Pourrais-je savoir à quelle visite ma très grand-sœur veut se rendre ? - Cela ne te concerne point. - Haaaa oui je le sais. Bon ça n’engage que toi. - Oui c’est la vérité. Elles finissent de se taquiner et passent à table car les autres venaient. Et comme d’habitude, la famille se réunit et mangea à bon aloi. Le petit déjeuné se prenait dans une ambiance quand quelqu’un sonna à la porte. Adjou, la domestique de la maison se pressa d’aller ouvrir. Elle le fit et la mère de Pamphile entre en lançant la courbette matinale: - Bonjour bonjour tout le monde. Tous les yeux se rivent sur cette voix qui vient de sonner telle une cloche. Des yeux d’étonnement s’affichent sauf eux de Pamphile qui était resté serein. Afou, va directement s’assoir et se servir tout en ne daignant point les regards des autres. - Adjou ajoute moi du sucre dit Afou. - D’accord madame. - Puis-je savoir la raison de cette solitude ? Suis-je la malvenue dans cette famille ? - Bonjour maman tu es la bienvenue dans cette maison dit Pamphile en jetant un coup d’œil de conspiration à sa mère. - Alors Alphonse comment va la famille ? - Comme tu le constates, tout va bien ici. - Les enfants j’espère que tout va bien ? - Oui répondu les progénitures. Afou avait une manie dégénérée et enivrante qui ne laisse point les gens dans leur peau. Son autosuffisance et sa prise de direction dans tous les domaines liés à la famille apparaît souvent comme une dictature. Avoir le contrôle de tous les coins et recoins des situations écumait tout son être. Ce comportement l’offre une carapace dégoûtante aux yeux des autres qu’elle transporte chaque jour. Les critiques et conseils des uns et des autres lui étaient imperméable. - Alors Belphanie tu deviens une grande et belle fille maintenant dit Afou à la jeune fille qui depuis n’avais plus l’appétit. - Merci beaucoup maman répondit Belphanie. - Toi aussi Cybèle tu es magnifique. - Merci maman. - Bon il faut que je parte au travail dit le fondé de la maison en se levant. - Alphonse donne-moi cinq minutes. J’aimerai m’entretenir avec toi. - Fais vite à cet effet car je suis pressé. - Allons dans la chambre. Alphonse et Afou se dirigent vers les escaliers pour avoir de l’intimité un peu. Dans le salon, on pouvait facilement lire dans les yeux de Pamphile une grande joie. Pour la première fois, il était d’humeur. Il dit avec une douce voix à ses frères : - Il est presque l’heure. Vous risquez d’être en retard si vous perdez encore une minute ici. - C’est vrai. Le chauffeur international est-il prêt ? Demanda Belphanie à Eude. - Plus que jamais et si vous ne faites pas vite, je partirai vous laisser. Les deux sœurs connaissaient à bon cœur les attitudes de leur frère. Alors sans se faire prier deux fois, elles se lèvent et vont directement à la voiture. Pendant ce temps, dans la chambre là-bas, une grande discussion s’animait convenablement entre Alphonse et Afou. En effet, cette dernière suppliait son mari de recommencer à zéro. L’eau a coulé sous le pont et il faudra faire le lavage du cerveau du vieil homme. C’était pour cela qu’elle s’était spécialement déplacer pour venir à son ancienne demeure. - Alphonse je sais que je ne suis pas parfaite mais au fil du temps, j’ai compris que ma vie est toujours à tes côtés. Je sais que mes comportements exagérés t’ont poussé à prendre des décisions parfois folle. Je reconnais mes fautes et je t’en supplie de me donner une chance pour que je me rattrape. La vie m’a enseigné de mantes choses et j’en ai pris bonne note. Je suis prête à repartir à zéro et tout ceci pour notre famille. - Afou tu me demande une chose que je ne suis pas en mesure de faire. - Oui je le sais. C’est pourquoi moi je te demande d’essayer avec moi. Si par la suite les choses ne vont pas à bon port, je te comprendrai et je me retirerai tranquillement je te jure. - Il est l’heure Afou. Il faut que j’aille maintenant. - D’accord mes promets-moi d’y penser Alphonse. - C’est compris. Il faut que j’aille. Le fondé de la maison sortit de la chambre et laisse Afou, son ancienne épouse qui sourit d’avoir fait le premier pas et espère une suite favorable. Elle descend et voir Pamphile qui est au salon, les yeux rivés sur l’écran plat. Quand il sentit la présence de sa mère, il tourne ses yeux et demande avec un grand sourire : - Alors maman comment cela s’est-il passé ? - Bien c’en est un début et j’ai la ferme conviction qu’il acceptera. - Merci maman. - Non c’est toi qui mérite ce merci car tu m’as ouverte les yeux. Viens dans mes bras mon chéri. L’enfant se refuge dans les bras de sa mère et sirota avec aloi la tendresse de la matrone. Le fils et la mère avaient une grande conspiration qu’ils se nourrissaient allègrement. Leur attachement de l’un à l’autre est une barricade forgée depuis leur communion parentale. Le fils ne se distinguait pas de la mère qu’à part le statut du sexe sinon ils avaient tous les ressemblances de part et d’autre. Ils avaient des visions autoritaires où la commande résidera dans leur main et sera activée au bon moment, au bon lieu. Cependant, l’esprit humain diffère toujours au sein de chaque être vivant et là-bas, dans la classe, dans ce corps de jeune fille potelé, au caractère doux et d’un cœur philanthropique, cette fille au nom de Belphanie était concentrée sur le cours qui se fait maintenant. L’avenir, cet avenir qui ronge son esprit à chacun de ses réveilles au petit matin, ne la favorisait pas de banaliser toute opportunité qui est le levier d’exploit dans un avenir proche. Et pour ce fait, toute ses facultés étaient invitées à la quintessence en toute situation donnée. La réussite d’un avenir n’est que la résultante de la forge d’un socle studieux. Aucune réussite n’est point sans un sacrifice convenable. Et Belphanie avait compris cela depuis qu’elle a senti grandir en elle la maturité de la réflexion. C’est pourquoi elle se donne cette flamme d’espoir qui grandit en elle…...... La sirène vient de si

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