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La destinée de Adestaille

Chapitre 2 Chapitre 02

Nombre de mots : 3898    |    Mis à jour : 08/07/2023

ommencé par prendre des décisions ici ? demanda avec véhémence Pamphile qui regardait Belphanie. - Il fallait au moins me consulter Belphanie dit le père. - Oui je le sais papa. Mais j’ai pris ce

douce et aimable envers elle. Elle réécoutait les conseils qu’elle lui prodiguait et plus l’image de sa mère surgissait dans ses pensées, plus elle frémissait sur son lit. L’absence de sa génitrice l’éreintait et consumait son courage............ C’est dans sa souffrance qu’elle sombra dans le sommeil. Elle fut réveillée par l’alarme de sa chambre. Elle jette un coup d’œil sur sa montrer et se rend compte qu’il était cinq heure du matin. Machinalement, elle se lève et se met à faire le ménage. Elle fit le petite déjeuné et à six heure, tout était prêt. Et comme d’habitude, toute la famille se trouve à table. Elle prenait le petit déjeuné dans un silence opaque. Quand le père de la famille finit, il dit : - Belphanie merci pour ce petit déjeuné. - Je t’en prie papa. - Bonne journée à vous les enfants. - Merci papa répondirent tous au tour de la table. Belphanie alla au cours toute inquiète pour le mari de Adjou, leur domestique. Elle pensait qu’elle sera là avant qu’elle n’aille au cours mais Adjou ne faisait aucun signe de vie. L’état triste de Belphanie s’affichait sur son visage et son amie Annie s’en a aperçu. Celle-ci se rapproche d’elle pour lui demander la cause de cette mine. - Bonjour ma chérie. - Bonjour Annie. Bien réveillé ? - Oui mais toi je parie que non avec ta sale mine qui te rend laide. Tu as quoi ce matin ? - Je pense c’est tout. - Ou bien tu me caches quelque chose ? Tu es sûre que tu ne penses pas à un mec comme Ricardo ? - Cesse de radoter je pense à l’état de santé du mari de notre domestique Adjou. - Bon c’est bien mais sache que lorsqu’on parle du loup, on voit sa queue. Rico vient et moi je me sauve pour te laisser. - S’il te plaît ne me laisse pas seule avec lui. Je t’en supplie reste avec moi. - Non je pars ma chérie bonne chance. Le concerné venait dans une marche élémentaire et rassurée. En effet, Ricardo est un élève de la série G qui tournait depuis longtemps au tour de Belphanie dans le but de conquérir son cœur. Mais Belphanie ne laisse rien entrevoir car elle ne ressentait rien à l’égard de son prétendant. Elle avait noté un caractère orgueilleux dans le comportement de Ricardo. Et ce côté ne plaisait point la jeune fille. Elle décide de ne pas se laisser aller dans le tourbillon de l’amour car ce côté qu’a ce garçon ne la convenait pas. Mais Ricardo est loin de reconnaître que Belphanie ne taille point d’importance à lui. Il dormait sous l’arbre de l’espérance tout en priant pour qu’elle tourne son regard lumineux vers lui. Il ne perdait de temps à l’aborder quand il la rencontre. Et ce matin, c’était une occasion pour lui. - Bonjour à la rose qui fait chavirer mon cœur. - Hum bonjour répondit timidement Belphanie. - Je peux savoir quand tu arrêteras cela ? - Arrêter quoi ? - Ta moue, ta timidité que tu fais quand tu me vois. - Hum quoi ? Moi je ne fais rien. - Si tu le fais et je ne comprends pas. C’est un crime de te dire ce que je ressens pour toi ? - Non ce n’est pas un crime. Juste que je n’ai pas ma tête pour ces trucs d’amour. Je ne suis pas encore prête à souffrir. - Qui t’a dite qu’aimer c’est souffrir ? - Rien n’est étonnant de voir ce domaine dérivé dans l’inconscience de nous les jeunes d’aujourd’hui. On n’essaie pas en amour et c’est justement ce que tu me demandes de faire. Essayer n’est pas un verbe propice pour l’amour. C’est un verbe à risque. - Je vais espérer… - Non n’espère pas car je ne suis pas sûre de m’engager dans un domaine dont j’ignore l’issu. Bon la sirène vient de sonner je vais en classe. Ricardo resta dubitatif suit au propos de Belphanie. La fille elle-même n’en revenait pas à croire que c’est elle qui a versé ses mots au garçon qui ne cessait de tourner autour d’elle. Le prétendant venait de comprendre que sa cible n’est pas une proie facile qu’on pourra consommer à belle dent. Nombreuses sont les relations qui....................... Ricardo resta dubitatif suit au propos de Belphanie. La fille elle-même n’en revenait pas à croire que c’est elle qui a versé ses mots au garçon qui ne cessait de tourner autour d’elle. Le prétendant venait de comprendre que sa cible n’est pas une proie facile qu’on pourra consommer à belle dent. Nombreuses sont les relations qui naissaient sans savoir ce qu’elles en deviendront dans le futur. Des relations sans vision se lient mais dépourvues d’objectifs. Alors on consomme la communion charnelle des corps et fait sa jeunesse. Au final, on se laisse au sort d’une autre personne qui prendra comme femme ou mari. Lequel mari ou laquelle femme dénué de ces substances de chasteté ou de virginité. Une relation amoureuse sans vision est une relation déliquescente, une relation qui s’essaie pour réussir est une relation vouée à l’échec et qui laisse sans doute sur le cœur des partenaires des cicatrices regrettables. On ne s’engage pas dans une relation amoureuse pour jouer mais pour se ligaturer avec une corde appelée le vrai amour qui présage un avenir meilleur. Dans le cas échéant, on sort vaincu de la bataille de l’amour et on souffre des pleurs de douleur. Alors la croyance en amour se dissipe des cœurs. On devient l’agonie de l’amour. Voir même le premier ennemie de l’amour.......... Il est l’heure et les élèves sortent de leur classe. Belphanie avait hâte à vite rentrer pour retrouver Adjou. Après avoir déposé son sac une fois dans sa chambre, elle alla dans la cuisine et retrouva Adjou qui se vaguait dans son ménage. - Bonjour Adjou comment va la santé de votre mari ? - Sa santé va mieux ma fille répondit tout doucement la domestique. - Je ne suis pas sûre car votre réponse n’éclaircit pas réellement sa situation. Il y a quoi ? - C’est compliqué ma fille. - D’accord j’arrive pour vous aider et à la fin, nous irons ensemble le voir. - Mais Belphanie… - N’essayez même pas de m’en dissuader. Belphanie partit sans permettre à la domestique de parler. Celle-ci reste bouche bée par la réaction de la jeune fille. Elle revient quelques minutes après et comme elle l’avait promise, elle aida la domestique à faire la cuisine. A la fin, elles se rendirent au domicile de Adjou. Belphanie entre dans la chambre et vit le mari de leur domestique. Un coup de cœur lui transperça tout le corps en voyant un homme d’un âge avancé qui était coucher dans un lit fait à base de bambou. Belphanie se rapproche de lui et tout doucement, elle lui parla. - Bonjour papa comment vous allez ? - Je remercie Dieu ma fille tant que je ne fais pas partir des hommes du royaume des morts, je me sentirai mieux. A qui ai-je l’honneur. - C’est la fille de mon patron répondit Adjou. - Que tu es belle c’est vraiment gentil de ta part dit le mari de Adjou en toussant faiblement. - Je suis venue avec votre femme pour prendre de vous nouvelle moi-même car elle m’a dit que vous alliez mieux. Mais je n’étais pas édifiée et je n’avais pas tort car vous ne vous sentez pas bien. - Ho ma fille je me sens bien ne t’inquiète pas. Je respire et mange c’est ça l’essentiel. Ne te fais pas trop de soucis comme mon fils Yanick. Au même moment, la porte s’ouvrit et Yanick entra dans le salon. Il fut surpris de voir

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