Maya : les larmes de mon cœur
ur à la chroniqueuse, a
May
tête) : C’est ta
u cas où. Je n’ai pas de serviette hygiénique. Du côté du w.c, je prends un paquet de papiers toilettes que je m’en sers pour stopper le saignement. Au bout d’un moment, le saignement diminue. Je sors de la douche et vais dans la chambre, Pat est assis sur le bord du lit ; il a changé les draps et a trempé ceux tâchés de sang. A cette heure, les épiceries du coin sont fermées, il me faut quand même des serviettes. Je me dirige vers la table de chevet prendre mon téléphone que je déverrouille. Mes pieds ne me supporte
u n
Patri
e pose mon doigt à son cou, et je peux encore sentir son pouls. Je prends mon téléphone et compose le numéro de Yan, c’est mon meilleur ami. On a fréquenté e
Oh le frangin !
lmer, rassemblant
tement là ? J’ai un sérieux problème. Je t’expliquerai
te) : Ok, j’arri
de suite. Je la vois bouger un peu, cela me rassure quand même. Je vois dans son sac, il y a un kaba, je décide de la lui mettre avant que Yan n’arrive. Quelques minutes après, Yan cogne à la porte, je vais ouvrir. Heureusement à cette heure, il n’y a plus d’embouteillage. Il me rejoint da
nts se font entendre du côté du lit. Je lève la tête vers Maya qui a ouvert les yeux. Je m’approche du lit et lui serre la main. Elle murmure quelque chose que je n’entends pas très bien. En m’abaissant près d’elle, je remarque que son kaba est complètement tâché de sang. Oh non! Le saignement reprend. L’infirmière qui était là, s’approche afin de la prendre immédiatement en charge. Il a fallu qu’elle saigne à nouveau pour q
dans la salle d’attente. A m
: Alors ? Que
i quand il aura fini de l
ance l’appel et l’informe de la situation. Lorsque je raccroche, une infirmière vient vers moi, me demandant de la suivre pour compléter le dossier médical de Maya. Cette procédure prend de longues minutes. J
ur un brancard poussé par une infirmière. Elle l
s qu’il aura fini. L’inquiétude et la peur me tuent à petit feu. Chaque second
tout ce que je peux f
n me revient depuis ce temps :
Marie
t du dimanc
er. Qui peut bien décider d’appeler à une heure pareille. J
ant) : Humm
répond. Je me redresse bien sur le lit pour voir que
us réveiller. J’appelle de la part de
A sa manière de parler, elle ne cache pas ses réactions et c’est tellement visible qu’elle est amoureuse de ce mec. Mais je ne compre
interroga
ient d’être admise aux urgence
petit cri. Je ferme les yeux. Mon
me rendant compte que Patr
) : J’arrive
e suis dans la
ile un legging et un débardeur. J’arrange ma greffe complètement d
e ça ? Et tu te presses ainsi, nous
re ce qu’elle a. il faut que je m’y rende. Ca doit sureme
Elle t’a appelée ? Att
qui m’a appelé. Ok
sse mes sandales. Je m’assieds sur le lit et ressens une forte envie de prier. C’est l’inquiétude et la peur en moi. Je chante un petit cantique et
mais un jeune beau se dirige vers moi. Armelle est encore dehors avec le chauffeur de taxi, un problème de monnaie. Il s’arrête en face de moi. Il a l’ai
) : Salut, c’est
’est bien moi. Où est-e
à me donner. Je vois qu
ends que le médecin finisse. Ca fait quand même longtemps qu’ils y
: Evanouie ?
c elle. Je crois c’est bientôt fini (essayant de me rassurer) tout
m’assieds en jetant un regard vers la porte d’entrée, Armelle prend du temps. Patrick est allé chercher que
urmurant)
t au bloc. Son gars est
rès, Patrick revient une bouteille de Sprite à la main. Il le tend à Yan qui prend. Il
urpris) :
ne l’a pas remarqué arriver. Elle relève l
rprise) : O
en comprendre, apparem
c pas la peine de vous présenter. Armelle, Patr
ir de surprise. Je ne capte pas vraiment son expression. Difficile
: