Maya : les larmes de mon cœur
pit
May
r un verre d'eau bien fraîche, le soleil ci ne dit pas son nom.
n me dirigeant vers la cuisine, j'entends mon téléphone vibrer dans mon
: A
Depuis hier qu'on t'appelle, tu ne réponda
re moi ou que j'ai fait une bêtise. Je porte le prénom de ma grand-mère paternelle
'avais pas d'unité pour te biper.
quand exactement? Tu disais en septemb
ine. Mais tu sais que pour rep
ton message. Je te ferai si
ie lorsque j'entends la voi
des cahiers, quoi de plus pour préparer la rentrée. El
vorite. Avec ma mère, il n'y a
pratiquement plus rien. Même
le comme je t'ai
'accor
dû venir l'année dernière pour voir dans quelles conditions je vis. Elle était satisfaite de mon emplacement et avait quelque peu meublé la maison qui ne contenait que mon matelas. Ne vous moquez pas, je vous vois. Finalement, ça a l'air de quelque chose. Le peu pour une vie estudiantine, je ne demande pas plus quand bien même, je sais que mon père n'hésiterait pas à me mettre à l'aise pour lui ramener un diplô
ellement captivée que je n'entends pas Mami rentrer dans le salon. Elle
Mami est venue me déposer. Je pars à la cuisine,
: M
Yup! T
pâtes, tu peux venir
joint dans
é chez Greg. En plus du bo
! Eh, non t'es mauvaise. C'est pourquoi t
quiète, j'ai ramené quelques paquets. Tu
belle soeurs des autr
nt): Toi,
e congossa pour tuer le temps. Armelle, la co-locataire de Mami nous rejoint. Nous bav
éphone sonne, c'est
Oui m
Oui madame. Comme
rses comme je t'ai dit. C'était vraiment suffisant p
je me suis bien reposé toute la journée.
s nouvelles comme çà. Ca fait quoi si tu invit
s de simplicité avec toi. Toujours
ent vexée):
lme): Bon, tu
que je te taquinais. Je suis avec
2h de temps vous ch
): Attends, t
sûr. A tou
ahie et contente à la fois. Dire que je m’ennuyais. Il vient me sauver. J
s un peu de maquillage, on ne sait jamais qui est dehors là-bas. Je porte des talons noirs et prends un petit sac où je mets mon portable et un peu d’argent. Mami et Armelle viennent me trouver au salon. Nous ne sommes pas restées longtemps à bavarder quand Chris a cogné à la porte. Je ferme la porte à clé
qu’on aurait pu aller ail
: Allons- nous
s boissons et quelques minutes après, les plats nous sont servis. Nous mangeons dans une bonne atmosphère, discutant de tout et de rien. On rit encore un moment, avant
Mami se racl
t’avait donné sa parole qu’il se tiendra qu’à cela
loigné
e d’avoir à accepter que Mami a raiso
ues. Du coup, Chris ne manque de rien. Ils louent une grande villa. C’est Fred qui s’occupe de lui. Il m’a avoué peu après ses sentiments pour moi. Mais j’ai clairement fait comprendre que je ne voyais pas notre relation sous un autre angle. Il avait finalement décidé qu’on resterait amis car il ne voulait pas perdre mon amitié. Chris est mon boo (pote). Il est devenu comme un frère. On s’est très vite liés. Rigol
ers ma porte en souhaitant une bonne nuit aux filles. J’ouvre la porte, me
pit
May
e pour prendre le bus. Nous marchons jusqu’à la grande voie, nous nous arrêtons à l’ombre, bavardons en attendant le bus. Tous les bus qui passent sont pleins. A cette heure même, l’embouteillage est intense. 15min plus tard, un bus s’arrête pour laisser descendre des passagers. Je monte et fais signe de la main à Chris. Je décide de m’arrêter à l’agence EcoBank sur mon trajet. Je demande mon arrêt et traverse pour aller à l’a
ue c’était à mon tour. J’insère ma carte dans la machine et entre le code. Je vérifie le montant et un sourire s’affiche sur mon visage. Ah !! Dieu merci, j’ai suff
démarre et je veux m’adosser au siège quand je lève la tête et remarque mon voisin… Je le reconnais. Le même gars qui était assis à côté de moi dans le bus il y a quatre jours. Il ne s’était point gêné de me dévisager ; bon j’ai un peu fait pareil
rire. Je sors mon porte- monnaie pour régler mon dû. Alors que je cherche, il tend un billet de 20rand au c
Ce n’était pas vraiment
is ça me fait plaisir de fai
moi c’e
: Joli
rci, c’e
es à Johannes
e année. Je ne suis plus une
skets. Il porte des lunettes noires. En me retournant plus
est bien. Dommage qu’on n’ait pas trop le temps de bavarder, je descends à
rire tim
son téléphone) : Tu
e ne saurais dire la raison. Je prends le téléphone qu’i
levant) :
les sachets en mains. Il
nge sur le lit et revois la scène du bus. Plus j’y pense, plus mon cœur s’illumine. Patrick est vraim
instant je suis contente, un sentiment que je ne saurai nomm
atric
e Maya. Après trois so
a :
Oui bonsoir. Je ne te
irant) : N
in ? Je me disais puisque c’est
n de prévu. Ca me perm
main. Je passerai à 18h30 te cherche
. Je te l’envoi
Passe une
remière fois, je l’ai laissée partir, cette fois pas que
gard braqué sur le dehors pendant tout le trajet, sauf le moment qu’elle me regardait. Ce qui m’
, de revivre notre conversation dans le bus. L’eau qui coule sur mon corps, me donne une sens
n niveau car jusque là je ne détenais qu’un BTS (Brevet Technique Supérieur). J’avais commencé à faire un stage dans une banque d
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