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Sun Set

Sun Set

Auteur: maxoumoni
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Chapitre 1 Chapitre 1 - Nightmares

Nombre de mots : 4008    |    Mis à jour : 30/09/2022

ombre, sa capuche relevée. Une fois face à elle, je n’apercevais que vaguement ses lèvres, la lumière étant trop faible et le tissu projetant sur son visage une ombre de

e cauchemars que j’avais faits jusqu’à présent, qui s’évaporaient rapidement

a meilleure amie, à côté de moi, et pris mon élan pour atteindre la première prise du second mur de pierre à franchir. La roche était râpeuse et écorcha ma main déjà abimée. Je me balançai pour m’agripper solidement avec m

la sentais pleurer en silence, même si n’importe qui aurait pu confondre ses larmes, qui creusaient des sillons propres dans la crasse

is rousse foncée, maintenant brune de poussière, de Jacob. Ses veines saillaient sur ses mains, son cou, alors qu’il se hissait vers le sol plat. Je perçus ensuite le bruit de la lame de Tristan qui se plantait à intervalles réguliers dans la roche, puis il apparut à son tour, ses cheveux mi-longs noirs, son visage d’ange. Il rampa ensuite dans notre direction sur un mètre et demi et s’arrêta là, à bout de souffle. Après quelques minutes d’attente, je me relevai et m’approchai du gouffre. J’entendis un vague rire du côté de notre maître mais n’y prêtai pas attention. Je me pencha

Ja

vait clairement voir la différence de taille de vingt centimètres qui nous séparait, différe

ercher, s’

ença son ascension. Cela n’empêcha pas Jacob d’arriver avant lui. Il remit précautionneusement Tiffany sur le sol et je passai un bras autour de ses épaules fragiles pour l’aider à marcher jus

les procuraient était bien présente. Tout le monde était déjà endormi un peu plus loin. J’étais perdue dans mes pensées lorsque l’instructeur s’assit en

est que vous puissi

ais elle ne

s pas laissé

s et elle aura

’aurais pas laissé

que tu n’en semblai

oph

, Raph

incrédule, pend

n nom, n’e

nt le s

vai et m’éloignai du feu. J’étais do

ne dors-tu

ais po

te l’ent

puis tournai légèrement ma tê

e revoir c

urqu

silhouette encapuchonnée, ces lèvres qui bougent sans émettre le moindre son. J’espérais que venir ici, apprendre à manier m

plus clairs, au cont

les larmes qui brillaient dans mes yeux à ce mome

à destination. Peut-être tro

sin

e. Ne t’en fais pas. Vas te couc

que je n’avais pas repris ma respiration depuis. J’avalai une grande bouffée d’air, puis d’autres, et les larmes me montèrent aux yeux. Je suppose qu’elle sentit ma détresse, car ma meilleure amie me fit alors

ous ces cauchemars qui t’effraient. Mais celui-ci, tu veux t’en rappeler, crois-moi. C

ntre elle. Elle ne disait plus rien, elle savait que me réconforter d’un rêve était impo

. Le sole

ur. Le ciel était si pur, si clair. Les couleurs changeaient peu à peu, passaient de blanc à jaune clair, puis rose. Ce n’est que lorsque nous commençâmes à apercevoir le soleil lui-même que nous entendîmes notre instruc

’enfonça plus avant dans les arbres, vers le cœur de la forêt. Jacob lui emboîta le pas sans un mot, suivi de Tristan puis de Virginie, et enfin Vincent. Tiffany regarda derrière nous, vers la falaise de la veille, vers la lointaine lisière de la forêt que nous avions quittée un mois plus tôt. Ensuite ses yeux se posèrent sur moi, et ils brillaient. Elle acquiesça, comme pour me remercier, et suivit la trace des autres. À mon tour, je me tournai vers notre point de départ. Je d

s allions devoir traverser, mais qu’avec un courant aussi fort, ce n’était pas chose aisée. Vincent demanda s’il n’y avait pas d’autre moyen, ou

i brûlait déjà que j’eus une vague de migraine. Je commençai ma progression, et alors que l’eau n’était qu’à mes genoux et qu’il me restait vingt mètres à parcourir, je sentais déjà sa pression. Je résistai à l’envie de lancer un regard à Virginie, car je savais ce que je lirais dans ses yeux. Et je savais que sa peur me ferait faire demi-tour. Je n’étais qu’à moitié rassurée par le fait que notre instructeur avait visiblement eu pied lors de toute la traversée. Je respirai un bon coup et me remis à avancer, pas à pas, en prenant bien soin de m’enfoncer, de m’ancrer dans le sol le plus possible, sans pour autant perdre tro

ratitude. Je tentai de remettre mon autre pied sur une roche stable pour pouvoir pousser dessus et remonter à la surface, et cela en combattant l’envie furieuse d’aspirer de l’air pour remplacer celui que j’avais vidé en criant. Lorsque j’arrivai enfin à émerger, la première chose que je vis fut Raphaël, accroupi au bord de l’eau, une expression incertaine sur le visage. Se demandait-il vraiment s’il devait ou non venir me chercher ? Je battis les bras dans l’eau pour rester vaguement à la verticale et pris une grande goulée d’air. Visiblement, mon cerveau n’était plus capable de réflexion après cela, comme s’il n’avait bien voulu fonctionner

aph

e et cessai de me

s éloignions. Je sursautai à peine quand ma cheville heurta un nouveau rocher. Quand il m’allongea sur les pierres chaudes de la rive, je bénis le soleil qui les avait rendues brûlantes et je souris doucement. J’ouvris les yeux et vis le visage de Raphaël au-de

e frappa au visage, ce qui eut pour effet de me sortir en sursaut de mon état second. J’entendis un grognement désapprobateur, voire menaçant, venant de ma gauche. Je tournai la tête et vis Jacob qui lançait un regard noir à notre instructeur, manifestement possesseur de la main qui venait de me gifler. Mais Raphaël ne sembla pas s’en soucier outre mesure car il me regardait gravement. J’étais encore trempée, ce qui voulait dire que je n’avais pas été inconsciente longtemps, vu que le soleil aurait vite fait de me sécher. Je me redressai, avec l’aide de Jacob, et regardai timidement ma jambe meurtrie. « Ah. Nom de Dieu, » fut tou

un endro

rdai sans

ne blessure sac

versent à leur tour. Jacob lui jeta un regard interloqué mais je comprenais ce qu’il faisait : son travail. Je posai ma main sur l’épaule de mon ami et me

source de l’eau, les deux filles puis Vincent. S’ils bougent tous en mêm

tombent tous. Et nous ne sommes que deux pour

éussi, Virginie n’y arrivera pas, et Tiffany

utre fou allait venir t’aider, alors je n’ai pas

ébattit un instant avec lui-même puis hocha de la tête et cria mes instructions à Tristan. Celui-ci acquiesça et prit Virginie à son côté, bien serrée, alors qu’elle était encore attachée à Ti

ussi quelque chose d’autre qui t’empêche de passer. Cela te do

iffany leur ordonna de se concentrer sur le but à atteindre. Ce fut efficace, car ils finirent par arriver, sains et sauf. Une fois qu’ils furent tous solide

is plus j

rom

l fallait se remettre en route. Les jumeaux commencè

mes presqu

de mètres, puis la jungle revenait. Le soleil commençant à décliner, on ne l’apercevait que rarement entre les feuillages, bien que sa lumière nous parvenait. Heureusement, le terrain était plutôt plat. Je me voyais mal escalader une falaise avec une jambe blessée, et je n’avais pas e

es de haut et quinze de diamètre. Si on s’en approchait et qu’on regardait bien, on pouvait apercevoir des inscriptions sur la pierre, sous l’eau, mais il était difficile de les déchiffrer. Nous nous assîmes instinctivement en cercle autour de la ma

dre. J’ai besoi

pierre. Elle gagnait en éclat au fur et à mesure. Au moment où elle allait arriver à l’air, je pus lire ce qui était gravé dans la roche, pu

ttaquèrent en légion à mon pied qui était toujours dans l’eau et tournoyèrent autour de moi avec ferveur mais sans me blesser. Les autres furent réveillés par tant de lueurs et me regardèrent

te un sentiment étrange que l’on a quand on sait que son destin se trouve juste devant soi. Cette sensation d’enfin savoir. Nous n’avancions plus aveuglément dans le monde en nous demandant pourquoi nous étions nés. À cet instant précis, nous savions. Mais cette connaissance parfaite et profonde ne dura pas plus loin que cette nuit-l

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