À petits pas avec mes chats
se
ui c'est cela tout simplement. D'ailleurs, le dictionnaire l'atteste en
Palisse, l'évidence mê
hose me dérange dans cet article. Allons, allons, ne te gausse pas, car
m'offre ta fatigue, ton attitude d'abandon, tes cheveux en désordre. Le dernier livre que tu lisais est toujours sur ton bureau. Je le caresse du plat de la main et le tâte du bout des doigts, je l'ouvre et le respire. Oh ! Oui tu es toujours là ! Ton stylo
La pendule s'est arrêtée. Quelque chose ne tourne pas rond dans le petit monde des objets. Ratatinés au fond de leur tiroir, palis, raidis, muets, ils ne me renvoient que
u pain grillé viennent me titiller les narines. Je descends les escaliers où tu viens me frôler... Pendant que je beurre des tartines, tu
an, tes yeux au sourire qui danse et ton sourire que je dévore des yeux. Parfois, tu viens vers moi les bras chargés de câlins e
lleurs, j'entends vibrer ta voix dans tous les br
elles finissent par oublier jusqu'à sa présence. Moi je leur confie la tienne, obsédante, envahissante. Je ne crois pas les gens quand ils me parlent d'hallucinations. La preuve
une explicatio
me tromper pour me rendre jalouse. Semblant, semblant, toujours semblant ! Petit, me disait ta mère, tu faisais semblant d'avoir mal au ventre et tu te roulais par terre. À l'école, tu faisais semblant de ne rien comprendre. Et aujourd'hui, tu fais semblant d'être parti. Ce jeu t'a toujours amusé. Cette fois, il dure plus longtemps, voilà tout. Finalement, on joue à cache-cache tous les deux ou plutôt non tous les quatre, car les chats sont aussi de la partie. Tous les soirs à la nuit tombée, ils se postent face à l'escalier où les ombres se sont amassées. Assis sur leur train d
n'ont lieu que lorsque nous sommes seuls. Je m'isole donc de plus
t'at
de tes pas dans le silence recueilli de la maison. On joue au plus malin. Je me concentre pour que tu viennes. Mais horreur, ces pas quasi inaudibles se raréfient. J'ai alors l'idée de créer une atmo
iens pas. Or connaissez-vous pire chose que l'attente ? J'ose à peine aller faire les courses pour ne pas te manquer
t'at
, mes classeurs ne tiennent pas en place. Je suis obligée de chercher mes vêtements car tu me les caches désormais et j'ai du mal à m'habiller le matin. Tu ne me laisses plus un seul moment de tranquillité. Les lumières se rallument, la porte d'entrée reste béante toute la nuit, un soir tu t'amuses même à me serrer la gorge. Je ne parviens plus à m'adapter à ces variations permanentes. Je t'explique cela, oui il
mpoule qui se grille. Je
c et
ur, c'est un jeu qui un jo