Ma vie sans toi
artphone de Marion vibre sur la table. Il s'y affiche un numéro inconnu, non enregistré d
Al
, c'est
Ou
sur mon pare-brise...
iture et alors je... mais on se con
connais Lucas qui sort avec un pote
ais
, ça te dit un verre ou une crêpe.
. Au B
pour moi.
, à t
stiquant activement. Après un petit coup de doigts passés dans sa chevelure ondulée blonde et un léger coup de mascara sur les cils, il lui reste trois minutes pour insister en profondeur sur le brossage de dents. Cinq minutes ne seraient pas de trop pour réussir à se débarrasser de tout passage huileux de diverses viandes marinées ou de présence, même imperceptible, d'aïoli. Il est 21 h 50, devant le miroir, Marion vêtue d'un lége
e de faire taire le tambourin qui s'agite entre son ventre et sa poitrine. L'air le plus détendu po
ut, L
t, ma
salut,
on ! lui répond Colin en lui faisan
i. « Sa joue est une caresse ! Mais ce jeune homme est imberbe ! Il a la peau d'un bébé phoque, qui sent le propre, c'est un régal, on a envie
nnaissez d'où
dénominateur commun entre
pas comme Théo ! Installez-vous, j'vous donne les cartes et je reviens prendre vos commandes
nt-ils simultanément a
t toi qui m
s laissé ton numéro
d'agir sans réfléchir, comme
uvent d'y répondre aussi sec, su
nstalle, accompagné de regards profonds et à la f
? repr
lier, je vais intégrer une école d'ostéopathie et le reste du temps, je suis batteur. Je fais quelques dates sur la
ier pour qu'ils puissent vivre la plus grande histoire d'amour de tous les temps. « Mais allo », se reprend-elle, « n'imp' franchement ! Dans le style f
cet été, mais le reste de l'année. Je fais des études de communication mais je ne sais pas encore dans quoi je vais me spécialiser, j'verrai. Je suis pas
re année que je t
'ai fait deux ans à la Grande Motte. Je devais d'ailleurs rebosser là-bas cet été mais la mort de Béatrice, la mère de ma co
acquiesce-t-il avec
à la sortie du port, ils s'offrent une gaufre au Nutella et une glace à l'italienne parfum vanille-mangue. Ils passent devant la fête foraine et continuent leurs longues discussions, ils rient, et marchent le long de la promenade en front de mer. Marion monte sur le muret, Colin la rejoint. Ils sautent tous deux sur le sable. Punaise, Colin fait la roue ! On ne fait pas ce genre de chose quand on est adulte ! Marion a trop honte, mais c'est trop bon, elle rit aux éclats du ridicule que ce garçon n'a pas peur d'avoir. De façon spontanée, et sans jamais regarder leurs montres, ils longent la
soif. S
onde derrière sa nuque et vient aimanter ses lèvres charnues sur la bouche de sa dulcinée déjà entrouverte. Avec autant de délicatesse que de ferveur, ils s'effleurent l'un et l'autre dans la pénombre de l'Algeco, en soulevant une jupe, déboutonnant un jean, dégrafant un soutien-gorge... Seule la lumière de la lune éclaire faiblement une partie de la pièce. La fraîcheur du petit air marin à l'extérieur est à présent évincée par la chaleur que dégagent leurs corps approximativement dénudés. Les pupilles noires de Colin s'agrandissent lorsqu'il se laisse, une seconde, subjuguer par la vue de ces formes si parfaites : des seins fièrement redressés, de petits tétons durs, un ventre plat, des cuisses fines. Il lève la tête et plonge alors son regard dans celui de Marion. Ses yeux sont d'un bleu si aérien qu'ils paraissent presque divins. À cet instant, esquissant un sourire en coin, elle cligne des yeux comme po
mais d'où o
amais vus. Pas avant ce jour devant l'église, où depuis
r ta présence alors que j'aurais dû être, g
roche de
l'école, on s'est suivies jusqu'à ce que ma mère meure, il y a
de, d
! J'dirais pas que c'était comme ma deuxième mère, mais bon, presque. Enfin, j'arrête
'appelait Béatrice, avec qui elle avait travaillé quand elle était jeune mais pas plus.
a cérémonie et que toi t'attendais dans la voiture.
né l'un à l'autre ! place gentiment Colin en remettant une mèche blonde frisottante de Marion derrière sa minu