La sœur du flic
s sont neufs et je viens de passer des vacances, mon capital va me permettre de vivre beaucoup plus longtemps. J'ai parfaitement conscience que plus j'ut
sans caméras, proches d'un lieu où poser l'argent discrètement
ice militaire il ait vu des explosifs et il éventera immédiatement mon piège, certes c'est subjectif, mais je ne veux pas prendre de risques. La deuxième agence correspond parfaitement à mes critères, le directeur, comme la première ne m
ies je prends de la pâte à modeler, des fils électriques, je trouve dans une benne à enco
du ruban adhésif, je démonte le poste radio, j'arrache le dispositif pour l'antenne et j'obtiens une tige en métal avec deux fils qui en sortent, je l'enfonce dans mon bloc et relie les deux fils au téléph
is la cabine, je répète mon discours, j'entends un cri et la directrice, trois minutes plus tard, sort en courant avec mon sac à la main. Je le récupère, le range dans un sac
'agence est évacuée, puis arrive un fourgon de déminage. Les policiers en civil ressortent avec ma boîte de chocolats, enfermée dans un sac transparent puis ils repartent, les démineurs suivent, les autres fourgons partent également e
Cette fois, il va avoir du mal à calmer les médias et comme la première fois aucun indice, aucun témoin aucune piste le vide total. Le plu
e faire oublier, dans deux ans si je dois recommencer je renouvelle la technique et je disparais, j'aurais alors soixante-deux ans et je pourrais prendre ma retraite, j
asser le temps. En rentrant, je passe devant la boutique de voitures d'occasion, je freine brusquement et je m'arrête, je viens d'avoir un coup de fou
ues motrices, intérieur cuir, elle est superbe, c'es
me reprend ma Clio au même prix que je l'ai achetée et me propose une remise supplémentaire si je paye en liquide. Ma pile sur la table va disparaître et je vais être obligé de visiter une nouvelle agence, mais je suis comme un gam
égion. Je profite de ma journée, il fait beau et j'ai baissé la capote, à midi je mange dans u
, je préfère m'éloigner un peu. Je recommence mon rituel, téléphone jouet, fils électriques, par contre je reviens aux bougies. La pâte à modeler, j
r est un jeune, il n'a donc pas fait son armée et pour être directeur aussi jeune, il doit être bardé de di
n passant, il sera alors facile de remonter à moi. La jeune femme décroche rapidement, je fais mon discours et je m'installe à une terrasse de café à proximité. L'attente me semble plus longue que d'habitude. Soudain, je vois arriver une voiture, elle se gare devant la banque et le policier que j'avais déjà vu en sort. Il se préci
ends le journal et je lis les titres : Échec du braqueur aux explosifs. Le journaliste écrit qu'un militaire à la retraite, ancien officier dans le génie à t
vel élément dont il dispose c'est le sac de courses, mais à part savoir que je suis allé au moins une fois dans cette grande surface, c'est le seul indice dont il dispose. Tous les indics ont été consultés, le braqueur ne fait pas partie du milieu, personne ne le connaît et il travaille en solo ; aucun complice connu et ét
ue n'importe qui peut reconnaître la supercherie. Le reportage est suivi par un débat avec de nombreux spécialistes, tous d'accord pour affirmer que je suis un ancien militaire, sans doute parachutiste ou troupe d'élites, parfaitement formé à l'usage des explosifs et que ma période militaire achev