La sœur du flic
suis surpris par la qualité de la réalisation. J'achète ensuite des bougies puis du papier cuisson, enfin je prends une boîte de haricots pour midi et un paquet de café
ans la benne et je trouve des chutes de fils électriques de différ
le tout. Je fais un fagot et je lie le tout avec du ruban adhésif de couleur. Je déballe le téléphone, il est très léger, mais personne ne va le soulever, j'enfonce deux fils électriques dans le téléphone et l'autre extrémité du câble est introduite dans le fagot de bougies. J'installe le tout dans la boîte de confiseries. Je regarde mon travail et je suis très satisfait,
e me jette un regard distrait et continue de parler avec son client qui semble très en colère. Je m'installe en face de l'agence, j'ai vérifié, il n'y a pas de cam
ent qui se révèle très avantageux, pour vous remercier j'ai fait déposer une boîte de con
ri de terreur. Mon interlocutrice a gar
s la résidence à proximité, à gauche en sortant et elle va déposer le sac dans le local poubelles. Vous avez cinq minutes, si je vois le moindre uniforme ou si j'entends une sirène de police toute l'agence va sauter avec de très gros dégâts et d
. Après de longues minutes, je me lève et je vide mon sac sur la table de la cuisine, il y a de nombreuses liasses marquées mille euros, j'en compte quinze, je les aligne et je reste pensif. J'entends un bruit de sirène dans la rue et je panique, je me précipite à la fenêtre et je vois passer un véhicule de pompiers. En regardant dehors, je me rends compte que j'ai très faim, la boîte de haricots de midi est loin, je regarde le petit restaurant en face dans la rue, j'y allais durant ma première vie pour certaines occasions comme mon anniversaire, c'est bon,
endant que je lui explique que j'ai trouvé un travail au noir et que je suis payé en liquide. Entre mon chômage et cet apport clandestin, je vais pouvoir retrouver une vie normale. Je vais ensuite à ma supérette pour remplir mon réfrigérateur et mes placards, au passage j'achète le journal. Après avoir rangé mes courses, j'ouvre le
nser cinquante euros pour une chemise alors que l'on peut en trouver à douze dans une grande Surface cependant tous mes vêtements sont de marques connues. L'arrêt de mon bus pour rentrer est devant un vendeur de voitures d'occasion, je suis surpris par le prix d'une Clio, elle a un faible kilométrage et paraît en bon état. Le vendeur m'explique que c'est une voiture de société avec deux places, le marché e
unique et sauf coup de chance, il ne sera jamais arrêté, soit il va récidiver, après avoir dépensé son argent et dans ce cas aussi ; il va être très difficile de l'arrêter, nous ne pouvons pas surveiller toutes les agences bancaires de France. Ce qu'il redoute le plus, en cas de récidive, c'est que les médias s'emparent de l'a
nt gastronomique et je rentre en fin de journée après être passé à ma banque et m'être fait confirmer que ma carte est débloquée. Pour passer le temps, je navigue sur internet et je tombe sur une publicité pour la location de bungalows dans un camping sur la Côte d'Azur, la dernière fois que j'ai vu la mer j'avais dix ans, u
lus que suffisant, une douche et je vais au bar près de la piscine boire une bière sur la terrasse. Allongé sur un transat je bois lentement en regardant autour de moi, je vois la mer avec de nombreux voiliers, une jeune femme s'approche de moi, elle me dit qu'elle est seule et me propose de faire la conve
le et honnêtement, je n'ai pas eu de relations sexuelles depuis plusieurs années, je souris pour donner mon accord, elle me répond c'est deux cents euros, je fouille dans ma poche et je lui tends l'argent. Elle entre, se déshabille, elle est superbe, je n'ai jamais c
ais cette nuit m'a coûté beaucoup plus cher que prévu. Je n'ai jamais revu ma compagne d'un soir, si je la croise je ne sais pas si je vais l'insulter ou lui proposer deux cents euros pour repasser une nuit avec moi, enfin l'un n'empêche pas l'autre. Ma semaine ent