Un cœur meurtri
ans mes cheveux pour ne pas les mettre dans mon dos. Je soupire d'aise, je me sens tel
visage) : A demain, o
ourian
tié là. Et il lui a dit qu'il ne voulait plus parce qu'il aimait quelqu'un d'autre. Il lui a dit que ce n'était pas de sa faute à elle, qu'il aimait cette personne depuis toujours. Et que rester avec elle ce n'était pas possible. Si vous voulez savoir, penser qu'elle souffre me réjouis , pour moi c'est une petite bataille de gagner sur mon sang (Vous comprend
doit être Gaëlle qui rentre de sa garde. J
e :
ndormi
it. Et quand elle pose son doigt sur une pa
e) : pourquoi
) : Mon Dieu Cony c'est p
on t-shirt ve
je peux
e) : Non Gaëlle.
x tellement Cony,
comme ça dans le dos et crois moi, c'est pas facile a porter, alors non. M
moi les voir,
a contre cœur j'
t les yeux)
remblante) : ça
ression de sentir encore
upire longuement parce que c'est le m
un gout très prononcé pour l'humanitaire et dès qu'il le peut il va dans des pays en crise apporter son aide. C'est ainsi que quelques années après leur mariage il revient de RDC avec un nouveau né, ma mère qui a énormément de mal à tomber enceinte en tombe follement amoureuse ils l'appellent Gaëlle Rêve Rovira. Après plusieurs
ourir après les chiens et les papillons. Ma vie ressemblait à un conte de fée dans lequel mon père était le roi et ma mère la reine. Enfant très
éteinte définitivement le jou
elle avait du être amputer des jambes. C'était au mois de juillet et Gaga était déjà installée en France car elle avait eu son bac à 16ans mais elle devait arriver le jour de mon anniversaire. J'étais donc seule avec ma nounou Aïcha, une togolaise
s) : Mais non Gaga qu'est ce que tu racontes papa n'est pas
touffé u
: Cony promets m
e) : tout ce
u te rappelles de la
oubou sous mon nez) : oui celle qu'il faut
tu dois la prendre. Et tu
ourcils) : comment
t'aider à le faire. Tu dois le faire ce soir. Et une fois fa
elevé de compte, acte de propriété, diplômes. Tout y était soigneusement rangé. Maman disait
ant la tê
sse sache que je serais toujours là pour toi. J'arrive dans deux jours. S'il se
me fais
ientôt là. Promets moi que tu iras chez
je te
r Big Daddy (le père de p
:
ant à pleurer)
t) : moi aus
e m'inquiète. Je n'y comprenais rien. Ce soir là Aïcha et moi avons fais ce que Gaga avait dit. Boubou était un gros ours en peluche que je trimballais partout depuis to
moi je m'étais endormie avec l'étrange
de me répéter que je devais être forte. J'ai mangé ensuite j'ai pris ma douche et j'ai mis la robe que maman avait prévu pour l'occasion. Une belle robe d
tant vers lui)
is ce jour là il m'a stoppé dans mon élan. Et m'a r
plein de colèr
habitué à le voir dans cet état. Aïcha e
: de toute les façons c'est l'heu
ais pas ça tonton » ne cessait-elle de répéter. Sans l'écouter il s'est dirigé vers moi, j'ai agrippé boubou. Il m'a tenu fort par le bras et m'a sorti de mon lit. Il serrait fort, je le lui ai dit, il ne m
: qu'est ce qu
elle pas comme
i
eurer et de lui dire de ne pas faire ce qu'il avait en tête. Je ne comprenais pas trop mais m'agrippais comme ci ma vie en dépendait à boubou. Nous avons tr
dégage
t jeté à s
nnocente elle ne connaît rien. Elle ne sait même pas ce qui se pas
vançant dangereusement de
omprenant
it rein dehors, il avait un peu plut en peu plus tôt dans la jo
ton Aris il y'a rien dehors pourq
ntrer dans le salon s'est reto
tu veux que j'aille jouer dehors je ne peux pas il a plut m
ain levée. Aïcha s'est interposée et a pris la gifle qu'il comptait me donner. J'ai crié. Il voulait me toucher
e cacher Con
ur le lit, la tête posée sur l'oreiller de papa, il y'avait encre son odeur dessus. Il s'est mit à crier et cogner contre la port
ute mes forces) :
la motivait a vouloir faire de grande chose, de sortir de l'état de bête à celui de femme à part entière. Elle en avait to
uet) : tu veux me m
on pourquoi tu fais ça ? Q
sortir de c
as, c'est chez moi
ère fois qu'on me frappait. La première fois que je recevais un coup aussi violent. J'ai fais pipi et caca s
llant de douleur) : TONTO
ais l'impression de sortir de mon corps à chaque coup. J'ai essayé de m'enfuir mais quand je bougeais il frappait l
rt) : maman ne viendra
ttre sans raison ? Maman disait souvent que si je n'avais personne sur qui compter je devais appeler Dieu à l'aide. Alors c'est ce que j'ai fais. A chaque fois qu'un coup s'abbatait sur ma chaire je criais de tout
e n'est même pas encore 6 pieds sous terre que tu la bats à mort. Une enfant, (appuyant bien) ton enfant, une innocente! La vie là n'est rien sache le. Auj
. Elle a cra
as me frapper tant que tu voudras, mais sache qu'
ras. J'ai regardé Tonton Aris, j'ai bien mémorisé dans un coin de ma tête que le mal ne venait jamais de loin. Que le petit frère direct de ma mère qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau était le diable. Oui pour moi ce jour là j'
elle a vu mon dos. Je n'ai pas pleuré, je n'avais plus de larme je crois. J'agrippais juste mon coussin et mon boubou. Les infirmières ont essayé de me les prendre des mains mais j'ai refusé. On m'a soigné. Je les ai entendu dire que ces marques n'allaient jamais disparaître. J'étais assise sur un lit toujours boubou et mon oreiller dans les mains, le regard dans le vid
va aller ma puce, j
l est o
es ont au
me regardant) : bébé maman et
: ils revi
tait battu comme une lionne avec mon oncle avait des cotes cassées et devait rester en observation. Quand nous sommes arrivés chez m
sa chambre en la
i
ette m'attendait. Je n'avais dis aucun mot depuis que maman Charlène m'avait dit que mes parents ne reviendraient plu
ony, il f
i
ent il à traumatisé l'enfant » « Ses maris sont ou ? » « Ils sont allé jouer au foot » « allez les appeler d'abord ». Quelques minutes plus
on :
ma tempe, il faisait souv
on :
les yeux
ins, pendant que Dario prenait l'
souffle) :
isinier et les deux femmes d
e : Cony just
nt) : si tu v
oulet. Après ça je suis allé me coucher. Et j'ai fais un cauchemar, j'ai rêvé que Tont
Cony révei
lottit contre lui et il a mit se
: AI
: excus
er mais je lui ai demandé de rester dormir avec moi. Il s'est couché devant mo
la voix, elle me caress
ngé mon regard sombre dans son r
on cou en pleurant)
doucement) : fai
t doucement, mes larmes avaient du revenir parce que j