Jardin des Grâces — Tome I: La Mancha
pit
s, était le plus vieil ami d'Harriett, sa gardienne. La personne qui l'avait soi-disant « trouvée » au Jardin des Grâces. Une histoire qu'elle lui racontait depuis qu'elle était enfant. Astrid était persuadée qu'elle s'était perdue dans une invention créée pour distraire une enfant du fait qu'elle était orpheline ou qu'elle avait été adoptée. Astrid avait posé des
rit une grande inspiration, humant l'air marin, symbole des étés qu'elle chérissait tant. Une lourdeur se logea dans sa poitrine. Cet été serait différent. Elle l'avait su au moment où Harriet l'avait contactée. Il avait fallu qu'elle arrive à La Mancha pour le réa
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urent. Son regard alerte se promena sur
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ndre Sol dans la cuisine. Elle constata qu'il avait monté son sac jusqu'à sa chambre et l'en remercia. Harriet n'avait toujours pas
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pas ? Vous me rendez folle avec vos h
le dis. Je vais faire un tour Astrid, m'assurer que
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ine pour sortir de la maison. Elle se servit du café qu'il avait fait chauffer et le suivit
a forêt, le Jardin. La Mancha n'était pas ce qu'elle semblait être et ses amies flipperaient si elles venaient à apprendre ne serait-ce que l'éventualité de l'existence des vénustés. Elle imaginait leurs têtes, les voyant être témoin, d'une des expériences d'Harriet dans son chaudron dans la cheminée de la cuisine ou de surprendre une des conversations de Sol et Harriet sur leur rituel de séparation, la Communauté ou
angéliste et elle servait de tête à un dragon en or qui se mordait la queue. Le souvenir de l'histoire que lui avait fourni sa gardienne pour ces pierres revint à l'esprit de la jeune femme : chaque vénusté était trouvée dans la Jardin des Grâcesavec une pierre. Cette dernière contenait une goutte de sang du parent sorcier et elle conférait à
Elle aimait sentir l'odeur de la terre, regarder les plantes changer d'état au fil de l'été. Harriet lui envoyait souvent des photos de l'évolution de celles qu'elles plantaient toutes les deux durant la saison. Un sourire étira les lèvres de la jeune femme alors qu'elle promenait son regard sur les lieux. Elle ét
ire mamie ? Qu'est-ce que tu
ue celui-ci était caché derrière la maison. La jeune femme souleva le pot mais ne trouva rien. La terre ne semblait pas avoir été remuée. Ne sachant pas quel sens donner aux mots de sa gardienne, el