Je vous envoie un ange
pit
Roc
ô ! P
jour, nous
ous des
un peu vu l'heure. Descendre les onze étages par l'escalier de service ne les emballant pas plus que ça, ils attendent
'hôtel, tout sourire et petits si
u... en
, et
brousse no
and lux
chauffeur
aura beaucoup
ite cinqu
h b
ne à Béorana, tu seras bien obligé d'admettre que cette petite
hôtel, alors qu'ils descendent la dizaine de marches marbrées vers le parking, une Peu
tre. Typiquement malgache, pas très grand, teint sombre, cheveux bouclés, la trentaine et très souriant, le chauffeur les salue, embraie et passe la première qui se lamente longuement puis, malgré quelques gémissements, sou
Zouma » de
que lundi depuis
marché hebdomadaire situé en plein cœur de la capit
assurent l'approvisionnement... d'où la lenteur de la circulation
l'altitude de Tananarive1, la fraîcheur de la nui
elages a
légendaire nonchalance. Les nombreux « encouragements » sur les arrière-trains ne changent pas grand-chose... Dans ce dédale de
ils avisés de Lydie, le chauffeur s'extrait finalement mais non sans mal du secteur « Zou
ale au sens très particulier. Monsieur Barato, de parents malgache et italien, est veuf d'une autochtone. Lui et son épouse, après de longu
ont distribué des titres de propriété à l'ensemble de leurs ouvriers. Chemin faisant, à l'occasion du Nouvel
s affluent, après avoir parfois parcouru de longues distances et le plus souvent à pied. Maris,
ule au gré des aléas. Le voyage devient chaotique. La vitesse de croisière s'affaiblit et comme au bon vieux temps, la nouvelle allure permet au chauffeur et aux passagers de se cramponner avec
de la
comblant les
couvertes de grains qui profitent des chauds rayons du soleil pour sécher. Il s'agit le plus souvent de riz, mais aussi de feuilles de pa
et couverts de poussière, trois gosses, une petite fille et deux garçonnets d'une dizaine d'années s'avancent vers
nt pitoyables dans leur quête qu'il est impossible de ne pas les comparer à nos chers petits écoliers de notre b
trist
le et après quelques mots d'encouragement et quelques pièces... les
és et des prairies où paissent parfois quelques zébus. De temps en temps, quelques petites maisons en ter
sus, un étage est souvent dédié au stockage ou au séchage des produits agricoles... Le bois est transformé en charbon de bois... plus performant ! Oui, mais la conséquence est dramatique car en raison de
re taxi-brousse lourdement chargé. Ce dernier roule bien
rs à l'arrière ! La manœuvre de dépassement s'annonce à grands coups de klaxon. Le futur dépassé doit se serrer tant et plus sur sa droite. Les deux conducteurs zigz
usse en
appés... Ici, c'est à celui qui gagnera sur l'autre en tenant l'équilibre. Les chauffeurs habitués à de telles prouesses ne s'en laissent pas conter pour autant. Le duo, un temps côte à côte e
ce ne soit sûrement pas un cas unique, la grappe hum
er Anjozorobe sur la gauche. Le taxi bifurque effectivement quelques instants plus t
u ranch d
se végétation. Quelques kilomètres plus loin, la verdure laisse place à un g
et descend de la voiture tout en pro
bitations en blanc, les dépendances en rouge et le petit
e moustache et à la main un chapeau de toile de riz qu'il a retiré d'une chevelure clairsemée châtain clair ; son polo vert délavé es
n papa, notre patriar
mètre quatre-vingt-cinq peut-être, pour de probables quatre-vingts ans. Sans lu
, les cheveux mi-longs brun foncé bouclés, pétillante dans sa petite jupette blanche
dre la maisonnée où ils sont attendus. Pierre glisse au passage à Michel que