Le lagon bleu

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es femmes ont entre 50 et 70 ans, et sont célibataires. Notre groupe est volontairement restreint, nous n’hésitons pas à cumuler les charges. Les infirmières sont accessoirement secrétaires et comptables. Aujourd’h

toutes celles qui composent notre groupe, j’ai une totale confiance en elles. L’objet et la réalisati

uis très vite, de retour en France, j’ai ressenti les limites de mes compétences concernant la prise en charge d

apprenant lors de voyages thématiques, différentes techni

es femmes de tous âges avaient des parcours différents, des histoires qu’elles me confiaient au fil des séances, et qui avaient parfois g

s véritables nœuds de tensions, fruits de souffrances conscientes et inconscientes ! J’avais dans un premier temps acq

ccepter l’origine de leur mal-être et d’autre part

avec l’autre sexe était une suite d’échecs relationnels. C’est ainsi que je découvrais que la goujaterie et la veulerie n’avaient pas de limit

l’idée que peut-être le problème ne vient pas d’elles, mais de ces hommes qui n’étaient pas à la hauteur. Accep

e et son intimité, à ce qui est resté longtemps caché. Cela induit parfois un rapprochement, l’empathie avec certaines se nourrissant de ces rel

fait entrevoir un autre monde fait de respect et d’amour, de partage, de projets, une nouvelle vie. Quelque part, j’avais moi aussi cette frustration de ne pouvoir faire plus, les prendre par la main et faire un bout de chemin, me rapprocher plus et peut-être deven

s en consultation, j’ai r

ons terminé les soins il y a qu

, que puis-je f

nt à côté. Je n’avais pas pressenti la demande de cette femme venue pour un banal mal de dos. Il n’y avait pas eu de jeu de séduction, aucune allusion, j’avais accompli mon travail consciencieusement et sûrement avec de la sympathie ! Mais derrière ce coup de fil, il y avait le co

envie de me revoir, mais cela ne sera pas possible, pas en dehors du cadre professionnel, je suis désolé. Si vou

ir laissé cette femme avec son désarr

de table se lève e

us pouvons ouvrir la session. Cat

. Nous avons mis Vince, enfin je veux dire R5 en stand-by pour donner suite à la décision prise lors de l’avant-dernière réunion. Aujourd’hui

té de R5, il a bien supporté la

quand nous pourrons à no

se 4, puis une semaine dégressive pour les phases 3, 2 et 1, avant d’envisager une reprogrammatio

-il si nous raccour

s à exclure. Je déconseillerais de prendre ce risque. Si vous avez une urgence

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que penses-tu d’une

t-déj’, une douche, je saute dans

ara, les minutes n’avaient pas le même nombre de secondes. El

cela lui pose le moindre problème. Sans enfants, elle ne connaissait pas les impératifs imposés par les bibe

rcéral et à l’affrontement avec des détenus souvent indélicats et violents. Elle fait aussi partie d’une cellule d’intervention sur les grands événements ou catastrophes. Attentats, scratchs d’avions, déraillements de trains, des drames comportant un grand nombre de victimes. Ces activités requi

le et faire le choix de ses études de psycho. Une orientation peu surprenante et des études qui avaient nécessité une analyse, qui en plus d’être obligatoire à la fin de ses études, lui fut fort utile compte tenu de son passé. Cela n’avait pas suffi. Quand Clara était venue me voir au cabinet, elle était encore en rupture avec sa mè

Mais l’horloge tournait. À trente-cinq ans que restait-il ? Qu’avait-elle construit ? À part une belle réussite professionnelle dont elle pouvait être fière, mais dont il fallait sans doute qu’elle se détache. Trop d’impacts personnels, pour très peu de reconnaissance, elle devait évoluer là aussi. Alors depuis un an que je l

lle seule pour lui faire entendre que l’amour est autre chose qu’une friandise que l’on consomme, mais une source d’échanges, de respect, de sublimation de l’autre. Lui faire entrevoir qu’un homme peut être autre chose que ce