Marie, le combat du cœur
pit
auvoir-sur-Nio
lle est née de cet amour. Une petite fille exceptionnelle qui, malgré son très jeune âge, 4 ans, semble avoir saisi la gravité de la
sur le 8 et la grande aiguille sur le 3, tu dois r
as le choix. Elle doit trouver à manger coûte que coûte et hors de question de faire prendre des risques à
demnes de toute
ent si seule ! Elle aurait bien besoin du soutien de sa famille mais ils sont restés à Bellac et, sans avo
coucher. Elle frissonne, elle ne s’est pas ap
ra un aut
bras rassurants de son papa, un sourire d’ange sur les lèvres. Malgré la
la terrorisent. Un jour, ses parents l’ont trouvée cachée dans un clapier à lapin, tremblante de peur, lorsque les bombes sont tombé
ées. Elle la prend délicatement pour la mettre dans son lit. L’enfant s’éveille, e
lovant dans le cou de Marie, ras
er à leur cœur. Leur raison de vivre et d’espérer, la force qui lui permet d’avancer et de se battre. Comme toutes ces mères courag
enlève la pile de vêtements qu’elle a mis pour
e se blottit dans les bras de son mari et sent encore un peu la chal
bien en train de l’étrangler. Elle se débat, il fait noir dans la chambre, les Allemands sont-ils entrés dans la maison, est-ce u
mains puissantes qui lui entourent la gorge et la font suf
gs, François si mal en point, François qui
ne soit commis. Elle l’entend hurle
NO
t-il sorti de la bouche de Marie ou d
eur de ce geste qui aurait pu tuer celle qu’il aime tant. Marie, sa fe
sse, se lève, chancelante, et
mour, tu as fait un c
lle qui a failli mourir ! Ce
rend en pleine figure toute l’horreur de la situation. Qu’aurait-il dit à sa
je t’aime, lui dit-elle en le berçant comme un petit enfant. Elle le prend dans ses bras, le consol
à lui faire croire que rien ne s’est passé mais quand il tourne enfin les y
ooo
é, il se lève en titu
is pas rester avec moi. Je ne veux pas te faire de mal. Je t’aim
s, jamais, je ne t’abandonnerai ! J’ai dit « oui », ce petit oui précieux, tu t
refais ce rêve et que cette fois
’est fini, que rien ne recommencera. Ces mains puissantes et si douces sont faitespour aimer et non pour tue
l se transforme en meurtrier ? Lui qui n’aime
t du 5 juin 1940 à Hangest-Sur-Somme, le sergent-chef François, a été un modèle de courage et d’exemple pour ses tirailleurs. Il s’est dépensé sans compter et a tenu tout un jour ave
e jusqu’à former un torrent de rage, de peur, d’incertitude, de doute. Mais
longue et elle a eu son lot d’émotions pour aujourd’hui.
s cette Allemagne ennemie, les stalags. Il n’a rien dit, rien raconté encore. Il ne pe