Marie, le combat du cœur
pit
Haute-Vienne),
, où ses parents se sont installés après avoir qui
se, Marie décide de s'offrir une nouvelle coiffur
elle a 23 ans, c'est une belle jeune fille à la silhouette élancée, très élégante et toujours chiquement vêtue. N'a-t-elle pas fait ses premiers pas de couturière dans l
n, Marie et sa cousine repr
-moi d
i des chos
beau d
st pas las d
que t
iez ces mo
us ai
es hommes de la 2elégion de la Garde Républicaine Mobile viennent d'entrer dans le salon
li timbre
nols au printemps ! rép
riant, tout en admirant les beau
rie, comme il
! Que vont-ils penser si
e laisser courtiser. Ils ont la réputation de vouloir s'amuser sans jamais s'engager. Ils sont comme les marins, une fille dans chaque port. Elle n'est pas si naïve. Ses parents l'ont bie
dérobée à ces deux jeunes hommes. L'un, surtout, l'a frappée.
ire une coupe ? deman
ant cet accent chantant. Les deux compères s'appro
e Étienne, di
, dit le second, en s
en et ce qu'elle y lit la troub
place un peu plus loin, en attenda
? Comment fais-tu pour rester aussi calme ? C'est peut
aussi mignons soient-ils, quel avenir avec
empêche : ils sont très
r s'est tue et les deux jeunes filles
nt qu'à s'amuser et à plaisan
rire et surtout son regard. Il a l'air différent des autres. Grand brun avecdes accroche-cœurs dans les cheveux, c'est
là. Elle a promis à sa cousine de la rejoindre
bourg, mais Marie s'y sent bien. Elle s'est rapprochée des gens qu'elle aim
de La Fontaine qu'elle a lus. Dans une lettre à sa
orceaux d
uns sur
nt dire a
bles pat
s sages
épuise l
que murmure
t ans d'i
i, selon la tradition, lui aurait i
esoin d'une nouvelle robe et c'est enbavardant gaiement qu'elles arpentent la rue du coq. Tout d'un coup, le regard de Marie se fige, elle vient d'apercevoir la silhouette de deux militaires dans la vitr
, mesdemo
pondent Marie
t monter en elle et qui la fait bafouiller la met un peu en colère. Que se passe-t-il ? El
le journée,
pond Louise p
ant Marie du coin de l'œil, elle s'est bien aperçue de son trou
on et, sans en avoir l'air, évoque le b
confirment qu'ils ont l'intention d'y aller fa
lac, nous ferez-vous le plaisir d'être n
depuis sa rencontre avec les deux jeunes filles dans le salon de coiffure. Il n'a de cesse de vanter les charmes de Marie
ir mutin, son audace et même si elle n'est pas aussi jo
n'allez pas laisser deux pauvr
seuls, mais pas vraiment désœu
s se retrouveront vers
dis que les deux copains rejoignent leur caserne
d'imaginer que cette soirée sera sans doute la plus belle qu'elles vont vivre. Marie, plus tempérée, rapp
car il est hors de question d'aller au bal sans nos chaperons. Ce n'est pas corr
jeunes filles partent le cœur en fête, et des étoiles
ues, elles prient en silence pour qu'ils ne soient pas de garde ce soir-là. Il
? s'étonnent les parents
les fébrilement, tout
s qu'elles n'espèrent plus, Loui
arde,
vil, pour un peu elle ne les aurait pas
e François croise celui de
ier pas. Il faut que le garçon qui veut inviter une fille obtienne d'abord le consentement de la personne qui l'accompagne. François et Étienne font les choses dans les règles et c'est sur un air de
t de chaleur et de franchise dans ses beaux yeux noisette ! La main dans la main, une autre main posée sur la cambrure de ses reins, leurs pas s'accordent si bien qu'i
vite qu'il est bientôt l'heure de se quitter, ce qu'ils font a
e qui t'a fait danser presque tout le t
t d'arriver à Bellac. Il fait p
s qu'ils ne sont pas forcément très sérieux
is est différent, il a été
sais déjà ? Marie ne veut pas mentir et se
ivement fait bonne impression mai
connais, je ne me laisserai pas a
ien observée toute la soirée. Il sait encore reconnaître l'amour quand celui-ci f
creux de ses reins et son corps frissonne. Elle découvre des sensations inconnues qui la chavirent. « Parlez-moi d'amour, redites-moi des chos