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La face cachée

Chapitre 4 Chapitre 3

Nombre de mots : 2298    |    Mis à jour : 27/03/2022

qu'on était habitué à ton fantôme? quel est cet engouement soudain à venir ici? Surtout après que maman soit partie. Aunty Nadia: Je ne te permets pas! Papa à Love: Retires

se prendre une autre femme et ainsi l’oublier et peut-être nous délaisser nous aussi. C’était peut être égoïste de ma part mais je voulais encore profiter de mon père, pour de longues années. Souvent on se sent si, bien, si solide dans notre zone de confort que l’on a plaisir à accomplir plusieurs choses. Aujourd’hui encore je me rends compte à quel point j’étais dans mon monde, naïf et surtout à la merci de tout mal. Mais ça je ne le savais pas encore. Tout ce que je désirais à ce moment c’était vivre en paix avec ma famille et oublier tout ce qui pouvait me rendre triste. Malheureusement la providence ne voyait pas la chose de la même manière. Du jour au lendemain mon père partait à son tour vers un chemin sans retour. Oui, vous lisez parfaitement. La nouvelle nous est arrivée par le canal d'oncle Abeke. Ils s’étaient déplacés pour la ville et papa n’était plus jamais revenu. Nous étions tous dévastés, Love un peu plus que nous mais nous avons tenus bon tout au long du deuil. Nous nous sommes soutenus comme nous avons pu. Alors que nous manquions sérieusement de provisions, Love décida d’aller en ville chercher du boulot. Margaret était assez grande pour s’occuper de moi et de Chinere, alors nous n’avons eu aucun problème dans le fait de la voir quitter la maison pour quelques jours. Ces quelques jours se sont transformés en mois, et les mois en une année. ***Akin enfant*** Margaret: Snif Love est partie où eh? Moi: Peut-être qu’elle a eu un problème. Margaret: Je fais comment avec vous deux là? Je vais aller où? Et pour ton école je vais faire comment? Moi: ... Margaret: Ça c’est quelle malchance qui s’abat sur nous comme ça hein? Ehhhhhh Chineke me (ehhhh mon Dieu)! Moi: Allons voir tonton Abeke! Margaret: Depuis qu’on a nos problèmes là tu le vois faire quoi? Moi: Non mais... Margaret: Love a dit que tous ceux qui ne nous aident pas là sont méchants et qu’on ne doit plus aller chez eux. Pardon, restons chez nous, on va trouver une solution. Mamie arrive bientôt, elle est même très fâchée parce que on ne lui a pas dit cela plus tôt. Moi: Elle ne savait pas pour Love? Margaret: Elle devait savoir comment? Tu sais qu’ils sont trop vieux pour se déplacer jusqu’ici et que les seules nouvelles qu’ils peuvent recevoir de nous sont des nouvelles écrites, des lettres. C'est par mon amie Gina que j'ai pu avoir une réponse favorable. Je ne sais pas comment elle va faire mais elle a promis de venir ici dans deux mois. Moi: Et on fait quoi en attendant? Margaret: On va s’accrocher Akin, nous n’avons pas le choix. Je vais vendre certains plats sur la grande route et le peu qu’on aura nous servira à prendre des provisions à l’entrée du village. Si papa était encore là, nous n’aurions pas besoin de faire tout ceci. Moi: Snif! Margaret: huuum Akin ça va aller faut pas pleurer. Moi: mais pourquoi le Dieu que maman priait souvent nous laisse souffrir comme ça? Elle disait toujours qu’il s’occupait de tout le monde non? Margaret: Ah laisses moi les choses de maman! A vrai dire, Margaret n’a jamais été très portée sur les croyances. La seule personne dans cette maison qui croyait fermement en un être supérieure était notre mère. Elle me racontait souvent des histoires venant d’un livre à l’aspect curieux, tout noir, qu'elle appelait la Bible. Mais elle n’est plus la pour le faire. D’ailleurs je me demande bien à quoi cela lui a servi toutes ces années et à quoi cela nous sert maintenant. Son Dieu est bien différent de ce qu’elle m’expliquait. S'il existe et qu’il nous aime, pourquoi nous laisse t-il autant souffrir? Margaret: vas te coucher Akin Moi: Mais je n’ai pas sommeil. Margaret: Va te coucher, je suis la plus grande ici et il faut faire ce que je te demande. Vas te coucher! Moi boudeur: OK! Bonne nuit! Margaret: Ne fais pas de bruit, je ne veux pas que Chinere se réveille. Je la laisse pour me rendre dans ma chambre. Mais je n’en ai vraiment pas envie. Curieusement cette nuit j’ai envie de rester avec ma grande sœur, c'est un besoin étrange, dû peut-être à l'absence des autres qui sait. Cependant, puisqu’il f

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