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La chambre d'hôtes

Chapitre 5 No.5

Nombre de mots : 1817    |    Mis à jour : 08/03/2022

tenir propre et accueillant. Ils s'installent en terrasse sous les arbres et commandent un café. Le patron, entre deux âges, explique qu'il est gérant et qu'il ne se plaint pas de

mais le poids du passé pèse toujours sur les relations. Chacun s'observe et cela doit être lourd au bout d'un certain temps. Difficile sans doute pour la génération montante

ouge. On parle des récoltes de l'année, des coupes de bois, on échange des nouvelles s

nt du monde ici, vous

ens de la Région venus enquêter sur

mmes en vacanc

chez Ginette et Lucien,

riant, ce message résumant l'impression qu'ils s'étaient faite. Avant d'atteindre le logis, ils longent le pré occupé par le troupeau. Un spectacle édifiant les attend. Deux vaches se font face, cornes d

sera la première ! Lui est tranquil

pleins de sagesse. Comme tout devient sim

Ils s'y arrêtent pour déjeuner au bord de l'eau, dans un cadre enchanteur. Après le repas, ils suivent le parcours fléché pour

s sont loin des bruits de la ville et de cette urgence permanente dans laquelle ils vivent toute l'année. Paris est

! L'animal était sorti pour manger la pomme ! Le matelas est changé et les propriétaires, pour se faire pardonner, leur offrent un déjeuner pris à la ferme au jour de leur choix. Éric et Chantal sont émus de leur hospitalité et ac

Mystère... d'autant que les bouilleurs de cru sont légalement en voie de disparition. Le repas n'est pas adapté à la taille de l'estomac d'un citadin. Il y a des pâtés, rillettes, magrets fumés, salades de tomates et concombre en entrée, de quoi en faire caler plus d'un. Suivent ensuite une pintade rôtie avec sa barde de poitrine fumée accompagnée de pommes sarladaises, délice de pommes de terre cuites dans la graisse de canard av

ont loin d'avoir fini de digérer ! Il est vrai que le travail des champs n'a rien à voir avec celui du bureau. La vie au grand air creuse et il faut reprendre des forces pour accomplir toutes ces tâches physiques.

ar il y a toujours beaucoup de monde. Il est plus de dix heures lorsqu'ils arrivent et il n'est pas facile de trouver une place pour

mer. Les produits locaux sont à l'honneur, venant de Dordogne ou de Charente, voire de plus loin. Les charcutiers, les fromagers, les bouchers, les marchands de primeurs et les producteurs de vins se disputent la place. Il y a beaucoup de tour

et les festivités des communes avoisinantes. C'est le jour des rencontres entre amis, tous ceux que l'on ne verrait pas autrement, tant chacun est occupé toute la journée à effectuer les tâches quotidiennes. Ils aperçoivent Ginette, en conversation avec une voisine qui l'informe qu'il y a des ramasseurs de champignons qui pénètrent illégalement dans les bois. C'e

eur vient-

le en riant, il

que quelque

le coin », c'est p

positif mais aussi de contraintes. L'entraide y est forte car la nature est belle, généreuse mais exigeante. Chacun dans « son coin »a conscience de sa fragilité. La solidarité est une des composantes de la vie. En cas

geant des nouvelles de leurs familles. En passant devant un stand de sous-vêtements féminins, ils constatent que l'on ne pourrait pas y habiller les minettes de nos vill

i entourent la place centrale. Vers treize heures, le marché se vide et les marchands rangent leurs i

sent par des départementales signalées pour l'attrait des paysages. En arrivant à la ferme, ils se sentent abasourdis par tout ce tumulte. I

est organisée chaque dimanche dans une commune. Celle de leur village est prévue le week-end suivant. Après-demain, ils se rendront dans un autre où une exposition des vieux m

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