Covid et Corona - Une nouvelle aventure de Pedro
an
it mué en poinçonneur de métal précieux et avait mis bon ordre à l'embrouille, se payant même le luxe de cabosser Tran, afin de marquer son territoire. Comme dirait Descartes, « l'évidence est la marque de la vérité ». Luan n'avait évidemment qu'un père, lui, Pedro
un Colombien qui parlait à peine français, avait été embarqué pour trafic de drogue. Ils s'ignoraient l'un et l'autre. Pendant la promenade, Rico copinait avec le cartel des
petit Blanc des hauts dont la famille, après l'abrogation de l'esclavage, avait trouvé refuge dans les hauteurs de l'île, lui à Palmiste-Rouge près de Cilaos. Il avait fait fortune malhonn
La Réunion ; le maloya, chant des esclaves d'Afrique de l'Est, mais aussi des malbars ve
terrégional, qui contrevenait ainsi aux dispositions contenues dans la loi pénitentiaire, celle du 24 novembre 2009 pour être précis. Il arguait que Tran n'avait pas de famille dans l'île Bourbon et que pour Saint Expédit, c'était p
oir des difficultés à respirer. Le surlendemain, il était anéanti de fatigue. Impossible de se lever, il avait des douleurs articulaires dans to
ns sa chair par le virus insensible à la hiérarchie démocratique entre le vil peuple et son dirigeant bien aimé, apeuré par la possible contagion d'un virus pandémique issu de la chauve-souris, ce vampire vecteur de nombreux fantasmes, il avait signalé la situation au médecin de garde. Dans un pénitencier, tout le monde
NAVI
ion. Il avait résisté encore quelques jours avant de céder sous les assauts de la maladie malgré l
mille... Sauf Luan, sa fille chromosomique. Le directeur de la prison avait contacté la jeune femme qui, en l'absence de volontés claires du défunt, avait opté pour l'incinération