Le pardon et la grâce
ël commençait à envahir les ruelles, celui des mantecados
ait la pièce de la légère froideur de la nuit. La vieille cuisinière semblait être habituée à cette fraîcheur matinale. Lolita, elle, dans l'insouciance de l'enfance, ne s'était même pas r
ents de privilèges pour elle, car elle était seule dans la maison, elle pouvait aller et venir en se disant qu'elle avait bien le temps de commencer son travail, c'était son moment à elle. Elle pouvait é
re de bruit. Et avec toute la délicatesse que lui avait enseignée Juanita, elle ouvrait les volets de la grande fenêtre de la porte qui donnait
etit-déjeuner des maîtres. Ce matin-là, Juanita avait décidé qu'après le réveil et le petit-déjeuner des maîtres de maison, elles iraient au lavoir de la Puerta Del Sol (la porte du soleil) pour la corvée du linge. Elles en reviendraient les mains toutes rougies à force d'avoir frotté et, le tordre à quatre mains pour l'essorer, ensuite e
it le sentiment de ne pas faire les choses correctement, ce travail q
ison, Lolita rentrait tous les matins dans cette chambre pour l'aérer, la dépoussiérer, mais surtout pour faire le lit. Mais la deuxième porte restait un mystère pour elle, cette porte ordinaire la fascinait sa curiosité féminine cherchait à savoir ce qui p
ait toujours avec un sourire discret et Lolita
vivait encore chez ses parents, et qui était, depuis quelques années, parti pour Séville, et ensuite à Madrid. Tout le monde disait qu'il était très instruit, et Juanita
parfois les pauvres contre les puissants, mais le plus sou
rdo, va-t-il re
mmences à deveni
ugir, après quelques instants de s
r Eduardo, il trav
parle, je t'ai déjà dit qu'il était étudiant
hambre pour
end son métier et un jour peut-être
l aura beaucoup
egarde pas, ce ne sont p
te porte, que l'on n'ouvrait jamais
n jour ou Lolita était en train de passer la serpillière dans la c
, Juanita
à l'étend
là-bas, c'est
er le linge sec, pour qu
. Tu ne devineras jama
ains, qui éclaboussa même les pieds de sa patronne. Son regard s'était levé ve
e, qu'est-ce qui t
ut, madame,
it était posé sur un guéridon du salon. Un jeune garçon au visage allongé, au regard noir, aux cheveux bouclés, à la chevelure couleur charbon, et au teint mat. Lolita l'avait souvent regard
ge allait s'animer, les yeux de la patronne regardaient la jeune fille, et p
ère, la plongea dans le seau, et se remit à genoux pour frotter le sol. Ses
ement de la porte de la cuisi
e dans le seau, son visage était plus triste qu'à l'habitude, en allant
ille, tout va b
anita, je ne sais p
e et si distraite ce matin, j'ai comme le se
qu'El señor Eduardo arr
tomber le linge au sol, et en mettant sa mai
ien n'est prêt, sachant que toute sa chambre est dessus dessous, son lit n'est même pas fait ! Mon Dieu, tu arrêtes
me, depuis le temps qu'elles travaillaient ense
e je ne peux pas y rentrer et en
ôt tout ce linge, range-le à son endroit habit