Entre amour et haine - Mon adolescence volée
juste que c'était avant mon entrée dans l'adolescence. J'avais donc à peu près 12
lui avais dit que tu voulais sortir en ville
ur Maman pour la Fête des Mères. J'ai be
e faire ! Tu savais très bien pourquoi je n'avais pas envi
rester a
assé quelque chose auparavant ? L'idée de te
ge, tu avais prétexté que Maman ne deva
ossible », m'avais-tu dit pour me convaincre
le naïve que j'é
battait tellement fort ! Je ne me sentais pas bien. Qu'al
personne ne le comprenait ni ne le voyait. Je me sentais invisible aux yeux de tous, sauf à tes yeux, Papa ! Tu ne voyais que moi. Tu n'aimais
une cave ou dans un galetas, je ne peux m'empêcher de
de tomber sur toi, dans ma chambre par exemple, ou dans la salle de bain dont bien entendu la porte ouverte devait être laissée ouverte. Dès que ma Maman était occ
en ni personne ne pourra me la rendre. J'ai vite compris que même si tu ne me touchais plus, ma vie n'allait pas s'améliorer pour autant. Tu avais
ou même à ma grand-mère, mais je n'y arrivais pas. Nous avions un secret toi et moi et j'obéissais sur comman
e pendant plus
j'avais tout oub
fois j'ai voulu en parler à mon mari et à ma meilleure amie ? J'ai même consulté des psys. J'étais certaine qu'ils aborderaient la chose et que j'oserais enfin me confier. Mais, toujours, je renonçais. Une force invisible m'en empêchait. Un jour, ma kinésiologue a
rlé à personne, je gardais intact notre secre
moments horribles de ma mémoire. À partir du moment où j'ai su que tes jours ou tes semaines étaient comptés, je n'ai eu qu'une idée en tête : nous devions nous parler tous les deux et tu devais me dire pourquoi tu m'avais i
lus facile à d