Brisée mais jamais vaincue
ICE
se une petite fête pour célébrer notre victoire. Il faut y aller. » Ses mots étaient
attente. La trahison, la manipulation, la perte. Il avait tout gâc
te, accueillait les invités comme la maîtresse de maison. J'étais là, fa
de jugement, de moquerie. Pénélope, elle, était la reine de la soirée, en
çant sur les lèvres, ses yeux pétillant de malice. Elle a posé une
us annoncer... nous attendons un he
tions. Le monde s'est mis à tourner. Le sol s'est dérobé sous mes pieds. Mon propre ventre,
ns-toi droite. Ne fais pas de scandale. » Son chuchotement était un si
énélope. Leurs rires. Leurs regards. Et moi, tombant, tombant, dans u
ée, lourdement, le choc m'arrachant un cri. Une douleur
ds étaient braqués sur moi, étendue sur le sol, ma robe mac
Elle saigne ! » « Appelez une ambulance ! » Les v
que de choc et de peur à peine dissimulé par son sourire habituel. Le m
, protecteur. Il s'est agenouillé à mes côtés. « Clarice ? » Sa voix était douce, urgente. Il a posé
ots ont été difficiles à prono
, emmène-la. Elle fait sa crise habituelle pour a
a hésité. « Clarice, lève-t
l me laissait tomber. Encore. « Antoine...
? Tu ne m'en as jamais parlé. Tu es juste malade. Monte dan
. Il ne m'avait jamais aimée. Il n'avait jamais voul
Bastien était un grondement. Ses yeux noirs fixaient Antoine
sont nos affaires ! Tu
laisse pas une femme dans cet état. » Il s'est tourné vers moi, s
j'étais la chose la plus précieuse au monde. Mon corps
pées. Je me suis sentie glisser dans les ténèbres, la doul
voix paniquées. Une piqûre
nant à la gorge. Bastien était assis à mes côtés, son visage tiré. Quand il
voix était un murmu
stesse. « Je suis désolé, Clar
. La douleur m'a transpercée, plus forte que toutes les trahisons, plus forte que toute
ez subi une fausse couche complète. Le choc et le stress ont été des
gardée, ses yeux froids balayant la pièce. « Tu aurais pu éviter ça. Tu aurai
heeseburger. Ça te r
toine. Il ne comprenait rien. Il ne ressentait rien. M