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Sa vie était suspendue à mes mains

Sa vie était suspendue à mes mains

Auteur: Gavin
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Chapitre 1 

Nombre de mots : 1539    |    Mis à jour : 17/12/2025

ussé ma mère au suicide et a causé la mort de ma grand-mère. Il

es des urgences se sont ouvertes à la volée, et il était là, la p

pliée de l

'il te plaît. Sauve

vouloir me venger, le

es, n'est-

ux, son monde suspendu à mes compétences. J'étais la

hôpital cette nuit-là, sa voiture était là, me barrant le chemin. Ce n'était pas une

pit

fit irruption. Il portait dans ses bras sa femme, Cora Muller, visiblement très enceinte. Du sang tachait sa robe

vous plaît, que qu

rut, désespéré. Elle déchira la c

que j'avais passé trois ans à tenter d'enfouir. Mais le devoir m'appelait. Je m'appell

ge numéro un ! » cria une infirmi

e terreur pure inondèrent son visage. On aurait dit qu'il avait vu un fantôme, ou peut

ssé, ses cheveux d'habitude parfaitement coiffés lui tomban

Un contraste saisissant avec le chaos maîtrisé qui régnait habituellement ici.

ard, Monsieur de Courtil », dis-je

transférer délicatement Co

uve-les tous les deux », implora-t-

s pas entendu de sa bouche depuis si longtemps, pas

it le dessus, un rideau de fe

mplet. Préparez-moi deux poches de O négati

sèches, claires, dénuée

huilée. Le brancard roulait déjà vers les blocs op

re dans le salon », tenta d'in

a, les yeux toujou

e vais av

t forte. Familière. Trop familière. La chaleur de sa peau, la lég

la voix basse, tendue. « Tu ne peux pa

ouche froide, renforçant ironiquem

cial. « Je suis le Docteur Lemoine. Et ici, c'est mon hôpit

sa prise se dess

yeux se plissant. « De nous voir comme ça. Après

e. C'était une blessure à vif, rouverte brutalement.

bras, d'un ges

étence de mon équipe. Si vous estimez que mon passé avec vous compromet ma capacité à lui fournir les meilleurs soins, je peux organis

ter, se battre, mais la gravité de la situation l'écrasait. Il voyait la logique froide

Courtil », dit une infirmière en lui tendant une planchette et

it brouillon, à peine lisible. Le témoignage de sa peur, ou peut-être de sa confian

le de préparation. Les portes du bloc opé

tant une lueur crue sur les instruments chirurgicaux. Mon équipe se déplaçait av

Nous avions stabilisé Cora, stoppé l'hémorragie et sécur

lavabo chirurgical, ouvrant l'eau froide. Elle coula sur mes mains, purifiante, nettoyante.

ne victoire silencieuse. Une vie sauvée. Deux, en fait. Et la personne dont j'avais sauvé la

s. Trois ans que mon monde avait implosé. Trois ans que je n'avais pas vu Cassien,

ebout, sentant le froid de l'eau, il n'y avait rien. Ni triomphe, ni colère, n

qui avaient autrefois consumé chacune de mes pensées. Les gens qui avaient inf

cicatrices laissées n'étaient plus à vif. C'

. Je n'avais pas besoin de me retourner pour savoir qui c'était. L'odeur âc

atiente. La femme qui avait volé ma vie, maintenant une patiente

une vérité froide et dure. Je les a

séchai les mains méticuleusement. Le passé. Il était là, il était réel

vraiment le voir. « Le bébé va bien pour l'instant

os, lourd et intense. Je me préparai à une autre accusati

s'éclaircir la gorge. Un

voix plus douce cette fois,

ait rien à dire. Je passai simplement devant lui, me dirigeant vers la sortie. Ma gar

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