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La cicatrice qui a libéré mon âme

Chapitre 3 

Nombre de mots : 1642    |    Mis à jour : 11/12/2025

udrey V

t une nouvelle entaille, pas seulement pour Cédric, mais pour moi. L'air s'épaississait de sa paranoïa,

ntures, blanches sur le volant, étaient le seul

il dit, la voix tendue

ation

ait un son

ait ? Après ce qu'elle a fait ? Tu m'as laissée seul

is le siège passager avant, a finalemen

ale soirée. Tu devrais peut-être la rappeler

d'orage, son irritation débordant clairement. Sans un autre mot, il a arraché le téléphone de la c

t d'alléger l'ambiance, c'était

tournée sur

se que je vais appeler mon propre taxi d'ic

sa fuite étant un commentaire silencieux s

'un cran. Cédric est resté silencieux,

deux, a-t-il proposé, la voix dé

n taxi aussi. On préfère ne pas être prises

ain vers la poign

tte

dric était so

ut parler ? Jus

tée, puis a soup

est-ce que tu

ossible entre moi et cet homme. Mais une autre partie, la partie têtue et résilien

ma voix à peine un mu

: "Ne t'avise pas de tomber dans son panneau." Mais el

moteur. Le silence soudain était assourdissant. Il

a arrive. Ce que Béa vient de dire... elle ne v

ricané à

ime, n'est-ce pas ? Tout comme il y a cinq ans, quan

fermé les yeux un instant, une vague de ce qui ress

y, tu le sais. Tu étais tellement en colère, tu t'es jetée

e, un goût amer en

igner, pendant que tu la consolais. Tu as laissé ton assistante, la femme avec

ré, la voix montant. Je ne savais pa

ns de chaque seconde. La douleur. Le sang. La façon dont le médecin m'a regardée

mme des éclats de v

t fort. Ses yeux étaient humide

'es pas obligé

ma main. Il a besoin de l'ente

e vers Cédric, mon

s plus te regarder, je ne pouvais plus respirer le même air que toi sans voir

nt une main dans ses cheveux. J'étais hor

s notre appartement. Notre foyer. Elle dormait dans notre lit, portait mes vêtements, paradait comme si elle était propriétaire des lie

s années. Ce jour-là, j'étais entrée chez moi, l'odeur de son parfum imprégnant cha

orchée par le chagrin et la rage. S

un regard condescendant

encore ta maison ? Cédric m'a installée i

ais elle était plus rapide. Elle s'est écartée, et j'ai trébuché, perdant l'équilibre. Sa main a jailli, me poussant violemment

ait tué mon bébé. C'était la c

m'a vue au sol, hébétée, et Béa debout au-dessus de moi, l'air bouleve

il exigé, la voix froide, dénuée de toute i

fé, les larmes ruisselant sur mon

déclaré, la voix plate. Tu voulais le divorc

million de morceaux, j'ai su. Il n'y avait pas de retour en arrière. Il ne restait plus de "nous

é. Dans la chambre où j'ai perdu notre bébé. Je me suis juste assise là. Et j'ai pleuré jusqu'à ce qu'il n'y ait

al sourd dans sa gorge. Il a tendu la main ve

, s'il t

oix gagnant en force. Tu n'as pas le

qui semblait être une angoisse sincère. Je sais que je t'a

il n'était qu'un étranger implorant une seconde chance qu'il ne méritait pas. L

sé, Cédric, ai-je dit, la voix calme, rés

voix se brisant. Béa est... elle n'est pas toi. Elle est paranoïa

res de la ville qui défilaient. Son malheur n'était pas

x douce, rappelant ma déclaration précédente. Qu'est-ce

e poids de ce souvenir

-je dit, les mots lourds de résignation. Il

encore non-dite. C'était la partie qui

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